Petite question du jour, mes loustics auront 1 an le 6 juin. Ils vadrouillent et commencent à découvrir le monde. Je commence donc aussi à devoir leur expliquer ce qu'ils peuvent faire ou non… Les prises, les portes, les fils et compagnie, je dis souvent NON, mais ça les fait marrer et ils recommencent aussitôt… 

Bref est-ce qu'ils comprennent le "non" ? comment vous y prenez vous pour leur expliquer les interdits ?

Merci pour l'info. Je vais tester ça :-)

Coucou,

Je rajoute...

Ecouter, comprendre ce qui les attirent dans l'interdit. Ne pas s'amuser avec la terre des plantes, oui, mais c'est rigolo d'aller y patouiller. Alors tu leur proposes une alternative/par rapport à leur envie. Un peu de terre dans quelques casseroles, de l'eau dans quelque verres, et on patouille avec plus ou moins d'eau.
Et si ils mettent trop à la bouche : la même activité avec du riz.

Bref, ne pas se mettre dans la peau d'un autoritarisme "primaire" du parent qui exige une obéissance sans faille (le risque étant de finir par s'égosiller en pure perte, ou brider l'enfant dans ses désirs d'autonomie). Mais plutôt l'autorité du "sachant" qui va guider l'enfant dans ses prises d'autonomie .
Ouais, je sais, dit comme ça, c'est pompeux , mais ça vaut vraiment le coup de chercher des alternatives, le plus souvent possible, à nos envies d'autorités brutes. L'autorité, cela s'acquière avec le temps et la confiance réciproque. L'enfant doit pouvoir se dire que si c'est interdit, ce n'est pas que pour le frustrer, c'est aussi parce qu'il ne peut y avoir d'autres alternatives, et que le parent a fait l'effort d'en chercher.

A +

il est genial ton lien lili

les miennes sont encore trop petites mais quand elles seront en âge des autorises/interdits, je vais essayer d'appliquer la solution positive

+1 avec Cilouette..

Et oui ici on pratique aussi l'autorité primaire (mais pas que non plus ). Parce que nous estimons que nous n'avons pas toujours à tout justifier ou negocier en tant que parent..

Si c'est l'heure de se laver, je n'ai pas à le repeter 15 fois et à negocier pendant 1/2h...

Si on passe devant le magasin preferé sans s'arreter et que ça part en crise, c'est stop et basta..

Si pour la 856ème fois, ils se tapent entre eux, c'est 2 min au coin et un bisou pardon à l'autre.. Parce que depuis des mois qu'on se repete, le message est très bien compris..

Un des garçons nous faisait des crises pour la propreté : je veux la culotte, j'en veux plus, je veux la couche rouge et pas la verte etc... Mais il avait très bien compris le principe.. Après un Xème caca couche alors que j'avais sollicité pour le pot je l'ai pris entre 4 yeux et je lui ai dit que maintenant ça sufffisait, il savait très bien aller au pot tout seul, il avait compris et il en etait capable.. J'ai été ferme et pas contente.. Depuis il va au pot et met la culotte sans soucis et même avec fierté.. Mais si je n'avais pas "taper du poing sur la table", je pense qu'on serait rester encore longtemps à tergiverser selon l'humeur..
Ici la négociation n'a pas toujours eu du bon..

Si je suis occupée à quelque chose, je parle avec quelqu'un etc.. et bien maman n'est pas à ta disposition et tu attend 2 min que j'ai fini à moins que ça soit une urgence bien sur!

Après on est pas si primaire que ça... En très grande majorité on leur explique le pourquoi du comment pour que ça ne soit pas arbitraire et je suis d'accord qu'une explication est la meilleure des solutions, on est pas non plus des adeptes du NON bête et méchant .. Après je pense aussi qu'il y a des notions qu'ils ne comprennent pas encore ou qu'ils comprennent mais passent outre pour tester et on ne va pas toujours tout leur expliquer et négocier dans leur vie...

Sinon lilidado, une notion qui pour moi est très très importante et que je n'ai pas lu ici : ëtre au diapason avec le papa!!! Il ne faut pas que l'un soit l'autorité et que l'autre laisse faire..
Mon homme a plutot tendance à me laisser gerer les conflits mais il fait de + en + l'effort de s'affirmer et de se mettre en avant s'il faut intervenir. Et surtout, on essaie d'être cohérents entre nous dans ce qu'on fait..
Si je dis "non" pour quelque chose et que lui ne dit rien, les enfants vont se glisser là dedans..
Je le vois certains jours.. Quand je suis seule avec les garçons à la maison, ça roule.. Quand papa est là, certaines fois il y a plus de caprices et plus de "surdité selective"   
S'ils sentent que ça ne "lachera" pas d'un coté comme de l'autre, ça passe plus vite (en tout cas chez nous  )

Donc voilà, et bon courage 

+1 avec N&N! Il faut être soudé avec le papa sinon ils savent en jouer...
J ai le cas à la maison
J apprend à papa pourquoi c est NON et pas c est non car maman ne veut pas...
Il fait des efforts mais ma grande de 6ans va plus vite aller lui demander quelque chose à lui qu à moi et a même quelque fois été lui demander quelque chose "en douce" après que j ai dit non...

C'est exactement pour ça que je préfère laisser à zhom ses responsabilités en matière d'autorité . Si il dit non, c'est parce qu'il en est aussi convaincu. De même, en se mettant dans la position inverse, si il dit non et que je ne suis pas d'accord, je ne vais pas aller dans son sens juste parce qu'il faut qu'on soit identique sur ce sujet : à zhom de se battre pour poser son interdit, moi, je n'interviens plus, je me retire du jeu . (A ton homme de se retirer du jeu si il n'est pas d'accord ?)

Et si les enfants prèfèrent aller voir leur père plutôt que moi, grand bien leur fasse . Je ne reviens pas sur ses décisions, il ne revient pas sur les miennes (je crois que c'est surtout ça, qui est important ?).
Finalement, ici, les enfants prennent bien soin de choisir leur primo demande . Et quand je sens l'embrouille (mais c'est assez rare chez nous, et c'est surtout au sujet de la console de jeux ), je demande à zhom si il a déjà répondu à la demande.
M'enfin, aujourd'hui, les enfants nous connaissent : ils ne trichent pas la dessus. C'est plutôt : "Papa, il a dit non ..., tu ne veux pas en rediscuter avec lui ?"

Mais bon, globalement, on reste lui et moi sur la même longueur d'onde .

A +

Sinon ce ne serait pas drôle .

Ici, je n'oblige personne à manger. Un plat, un laitage, un fruit. Le fruit est souvent d'ailleur en entrée (sinon, ils n'en mangent pas ). Ils ne veulent pas du plat... Un laitage, un fruit . Pas de prise de tête, pas de menu personnalisé, même si j'essaie de toujours faire un légume + féculent. Si ils ont faim, ils ont donc toujours de quoi trouver à leur bonheur. Sinon... C'est qu'ils n'ont pas faim. Point. (Bon, je ne supprime pas pour autant le yaourt, mais il n'y en a qu'un ).


Mais je suis d'accord avec toi, il y a des trucs qui me font/m'ont fait hurler avec zhom . Pas facile, il faut arriver à décortiquer pourquoi on n'est pas d'accord, et comment faire évoluer la situation .
(Je cherche des exemples, mais là, présentement... Je reviendrais . Tout ça se tasse aussi avec le temps )


A +