Je les ai séparés car j'estime qu'ils sont déjà suffisamment ensemble et qu'on n'a peu d'occasion de leur faire faire des choses séparément , ils doivent déjà partagés beaucoup de choses : leurs parents, leu chambre, le bain, les jeux.
Au moins là ils avaient chacun leur maitre/maitresse, leur classe, des copains attitrés.

L'année suivante, changement d'école, ils ont été mis ensemble , ils jouent ensemble en récré, ont les mêmes copines ( aucun copain pour mon gars) mon fils fait tout comme sa soeur, il a du mal à avoir des choix personnels.
Separés à ma demande cette annee, c'est trop tard, mon fils continue de jouer avec sa soeur et ses copines.

Ici, les cocottes ont toujours été ensemble, que ce soit à la crèche ou à l'école (elles en sont à la deuxième année de maternelle), elles sont si différentes physiquement et de caractère qu'on ne les a jamais confondues...
Tiph@ine est très "scolaire" dans l'âme et a souvent besoin de se rassurer sur ses capacités (pourtant, il n'y a vraiment pas de quoi se faire peur, elle mène la classe dans bien des domaines), elle est appliquée, sage et fière de l'être, néanmoins obtenir un sourire de sa soeur quand elle a fini de travailler la canalise et la rassure, même si aucune parole n'a été échangée!
Morg@ne est plus rêveuse à première vue, elle me dit elle-même que parfois sa tête se transforme en bulle de savon (pourtant elle a une mémoire auditive hallucinante, même en rêvant), mais en voyant sa soeur travailler, ça lui remet en tête qu'elle a elle-même un travail à finir, donc elle s'y remet tranquillement, et, pareil, aucune parole n'est échangée!
En fait, c'est la présence de l'autre qui change tout chez nous: chacune d'elles se sent plus en sécurité et soutenue affectivement (la première rentrée, l'ensemble des gamins de la classe pleurait... sauf les miennes!), la maîtresse l'a tout de suite vu et trouve que c'est moins contraignant que d'avoir à rappeler trente fois par jour à Morg@ne de se concentrer ou de féliciter Tiph@ine pour chacune de ses réussites (ma fille peut être très pot de colle avec ça, c'est limite s'il ne faut pas la féliciter pour chaque activité: se lever, manger, s'habiller,... elle a quand même cinq ans, certaines choses me semblent "normales" à cet âge-là et pas dignes d'être l'objet de félicitations)...
Pour l'organisation, il n'y a pas photo: une seule maîtresse, un seul emploi du temps, quand l'une de mes filles oublie le carnet de liaison j'ai quand même les infos par l'autre (devinez laquelle  ), quand l'une est malade l'autre peut raconter ce qui s'est passé dans la journée et donner les nouvelles de l'évolution à la maîtresse...
Bref, pour notre cas de figure, être ensemble semble épanouissant pour nos filles (elles n'ont pas les mêmes copains, mais si Morg@ne est très sociable, Tiph@ine est plus timide mais elle est intégrée au groupe en suivant Morg@ne, puis finit par apprivoiser les autres enfants et se sentir bien avant de s'affirmer et d'avoir ses propres copains/copines). J'espère pouvoir continuer à les garder dans la même classe, notamment au CP (ce sera une nouvelle école, celle d'aujourd'hui ne fait que la maternelle, hélas! Le changement risque d'être brutal, on passe d'une petite école maternelle à cinq classes à un grand ensemble -impressionnant, même pour moi), après, peut-être les filles préfèreront être séparées, mais j'attends qu'elles le demandent...
 

une de mes filles est tres sociable, se fait facilement des copains l'autre est beaucoup plus timide et arrive à dépasser ses peurs grace à sa soeur

Je rejoins les avis de celles qui ont répondu avant moi... Je pense que tout dépend de la personnalité de chacun. Pour mes loulous, nous avons décidé de les mettre ensemble en 1ère année de maternelle (de toutes façons, je crois qu'il ne peut en être autrement vu l'école) car cela les rassurera, et on avisera par la suite. Par contre, en primaire je pense demander à les séparer car ils sont très différents et je n'ai pas envie de prendre le risque d'entendre les enseignants les comparer. Je sens que l'un des deux sera bcp plus "scolaire" que le second, qui est plus rêveur... A suivre!

Oui, il est vrai que l'équipe éducative travaille souvent ensemble... mais ce que je veux dire c'est que, quand les enfants ne sont pas ensemble en cours, cela évite les remarques du style: "ton frère a compris le travail à faire, pas toi...". J'exagère un peu mon propos, mais, étant de la partie, je connais des collègues qui comparent souvent des élèves jumeaux / jumelles... Une année, en 5ème, j'ai eu 3 paires de jumelles dans la même classe dont j'étais le prof principal... Je dois avouer ne jamais avoir fait de comparaison au sein des "binômes", mais ce n'était pas le cas de certains de mes collègues...

Eole ... moi aussi je suis "en plein dedans"  Cette année, j'ai des MS dont un couple de grumeaux garçons MZ.
Les comparaisons, comme je le disais, mes enfants s'en chargent tout seuls (actuellement, ils sont même en pleine période de rivalité, c'est chaud !!!).
A l'école, ils n'ont pas subi ces comparaisons côté instit mais côté ATSEM et surtout animateurs. J'ai dû intervenir parce que D s'entendait dire des trucs du genre "Mais regarde ton frère, il est sage lui ! / Tu ne peux pas être calme comme ton frère ? ...etc" L'horreur totale ! A 3 ans 1/2, il en était venu à me dire "Je suis vilain moi !" Et son frère se posait, lui, en supérieur.
Ca, j'en ai pleuré !!! 

Bonjour,

Les miens ont fait la rentrée en septembre 2013 (2 ans et 8 mois). Ils étaient ensemble à la crèche et sont ensemble à l'école.
Partout, on nous a laissé le choix.
Nous leur avons posé la question (pour l'école), ils ont clairement su exprimer qu'ils voulaient être ensemble. La maitresse a divisé la classe en petits groupes, chacun est dans un groupe différent, ce qui permet d'atténuer la rivalité dont vous parlez (mais pas ressenti ici) et cela leur permet de ne pas faire les mêmes activités aux mêmes moments. Ils font les choses avec leur petit groupe d'appartenance et peuvent qd même veiller l'un sur l'autre. Nous savons qu'ils sont à la même table à la cantine et aussi proches dans le dortoir. Qd ils racontent leur journée, nous comprenons qu'ils sont bcp ensemble dans les jeux et les moments d'activités libres.
Dans le discours de leur maitresse, nous avons aussi entendu une fois qu'ils sont capables de faire "alliance"...l'un était frustré, a fait une bêtise et s'est fortement fait punir. L'autre a refusé de faire l'activité demandée et s'est mis en mode "je boude". J'ai compris que cela avait déplu à leur maitresse mais elle a reconnu qu'elle y avait été un peu fort. J'ai pu reprendre avec mes garçons qui m'ont rapporté de l'injustice (selon eux). Cela ne s'est jamais reproduit depuis.

Quant à la comparaison....j'ai trois ans de moins que ma sœur. Nous avons fréquenté la même école, le même collège, le même lycée et plus tard encore, la même fac avec la même spécialité de recherche. Le challenge de la comparaison a été à tel point pesant pour moi (mon aînée était brillante, souriante, à l'aise, avenante, "nature"....) que je n'aurai pas supporté de passer "derrière" elle et de ne pas obtenir les mentions supérieures aux examens. Tout un programme ! 
Heureusement, à 37 et 34 ans, j'ai dépassé tout ça!