SOS !!!!!

J'ai une patiente adulte qui me fait perdre ma grammaire avec des questions très pointues... 
Elle me propose cette phrase : "ma soeur et moi, on en est arrivé(es) là...." (sujet féminin pluriel).
Personnellement, je n'accorderai pas, et vous ? Comment justifier ?
Et la même phrase avec "nous " donnerait bien "nous en sommes arrivées là" ?
C'est donc le "on" qui fait qu'il y a du singulier, mais pourquoi pas de féminin ?

  Besoin de vacances...

Je ne suis pas bonne en conjugaison, et sans savoir expliquer,  je suis certaine qu'on écrit " on en est arrivé là.

bref, sa phrase n'est pas correcte au départ, puisqu'elle aurait dû dire : ma sœur et moi, nous en sommes arrivées là

Tu peux aller voir sur le site de l'académie française, c'est une mine de renseignements !!! ... et tu peux même y poser des questions sur la langue (grammaire, orthographe ou vocabulaire). J'y suis allée par hasard cet été, et je me suis régalée. On y apprend des tas de choses et le côté intercatif avec les questions est très intéressant ! 

Alors, a priori, si on = nomination générale, c'est la 3ème personne du singulier qui est utilisée pour la conjugaison / si on = nous, alors tu accordes en considérant on comme nous / si on = je , alors tu le considère comme je pour la conjugaison.

 

Non, pas si on = nous ! 

ça me turulupinait pas mal par rapport aux production d'écrit des élèves, donc j'ai un peu farfouillé après être tombée sur des récits avec l'accord dans la littérature. 

Par contre, pas impossible que ce soit lié à des simplifications faites ces dernières années au niveau des règles d'orthographe.

Voilà ce que dit l'Académie Française sur "on"

Le pronom indéfini on, qui désigne un sujet dont on ignore le sexe ou le nombre, exige, en principe, un attribut ou un participe au genre non marqué, c’est-à-dire au masculin, et au singulier.

On écrira bien, en effet : On est parvenu à réduire le débit du fleuve ; On est fatigué de ce combat ; On n’est pas sûr du résultat.

Il arrive pourtant que on ne désigne pas les hommes en général, des personnes indéterminées, mais telle ou telle personne : dans ce cas, l’accord se fait tout naturellement en genre et en nombre.

C’est le sens qui commande, et le goût. On s’était fâchés ; On s’est séparées à regrets ; On est allés ensemble jusqu’au bout du chemin... ne sont donc pas des tournures fautives.

Littré relevait déjà chez Corneille, Molière, Racine, La Bruyère, Marivaux ou Rousseau de nombreux exemples de cet accord selon le sens, qui caractérise la syllepse, et se retrouve d’ailleurs dans d’autres tournures telles que La plupart comprennent, Bon nombre sont venus, Quantité ont disparu.