écologiste, pacifiste, violoniste, infographiste...
pardon mais je ne vois pas le problème des "istes" 

je suis pas douée pour les mots et expliquer clairement mes idées mais je pose une seule question : quelle serait notre vie sans le combat féministe ?
c'est bateau, pardon, mais honnêtement ce serait quoi notre société ?

coucou,

Perso, j'applaudis des 2 mains tous les combats qui ont été menés ses 40 dernières années en France au nom des féministes.

Mais... Je pense que le discourt doit aussi évoluer vers une notion plus de l'ordre de l'égalité homme/femme. Moins marqué par l'opposition systématique de la femme face à la domination patriarcal qui a longtemps été une référence et qui heureusement, et grâce aux féministes, est beaucoup moins d'actualité (encore que... Quand je vois les amalgames qui ont été fait entre la théorie des genres et l'égalité homme/femme , je me pose des questions ) .

A +

Je pense que notre génération à parfois tendance à oublier l'importance des avancées permises par les combat des féministes depuis un siècle (les "suffragettes" c'était dès le tout début du XXeme siècle en Angleterre  ).
Je pense que parfois on oublie la dureté de ce combat, que de nombreuses femmes ont payé de leur vie.

Personnellement je me sens toujours féministe (c'est à dire pour la cause des femmes) même si je ne suis pas forcément d'accord avec toutes les féministes actuelles. Les plus médiatisées ne sont pas les seules et ne sont pas forcément représentatives de l'ensemble du mouvement.
Quand je vois l'ampleur des violences faites aux femmes (en France mais aussi bien au delà), je ne peux pas me résoudre à me dire "le féminisme c'est fini".

J'ai 3 filles et le message essentiel que je voudrais leur faire passer c'est de ne jamais douter de leurs droits et de leur légitimité. Et aussi de très bien choisir le(s) personnes avec qui elles voudront partager leurs vie(s).

Coucou,

Ben je vais piocher un exemple chez EB :

Ne pas se sentir stigmatisée par les féministes (extrémistes, ne généralisons pas) quand on a choisi l'allaitement au sein, la confection de petits pots maisons (fait aussi par le Papa ), et le maternage +++ avec un 2 congés parentaux à la clé (portage, cododo, couches lavables et cie... largement partagé avec le Papa, à mi temps aussi comme la Maman )

Je repasse si besoin, pas trop le temps de développer davantage .

A +

toujours le mot juste Doudou, toujours un plaisir de lire tes commentaires

On est entre gens civilisés . J'espère bien  qu'ici, les choix d'allaitement (aux bibs comme aux seins) sont respectés .
La stigmatisation sur ce type de choix est, hélas, ressentie des 2 cotés . Le débat n' a pas lieu d'être, ou tout le moins peut être dépassionné .



Sur le discours D'EB...
Je l'ai vraiment, moi, ressenti comme un jugement de valeur entre les choix de la femme "libérée" et la mère .
Il y a, dans son discours, la femme libre (féministe), incompatible avec la mère. Puisque si tu es mère (dans son sens à elle, qui se doit donc de faire des petits pots maisons ), tu remets en cause les choix des femmes libérés des contraintes familiales. Arf... En tant que parent (père comme mère ), j'espère garder la liberté sur mes choix familiaux sans qu'on m'accuse de rogner sur ma liberté de femme (d'homme ?) .


De plus, à aucun moment, elle ne parle d'un père qui a le droit d'être au même niveau de choix que les mères ! Et ça, ça me gène . Mon homme revendique son droit de changer une couche lavable sans que les hommes qui ont une réussite professionnelle se sente attaquée dans leur virilité !  (d'ailleurs, dans ce sens là, ça ne marche pas si mal, je trouve )

Bref, où j'en reviens à mon idée de départ : et si on élevait l'homme au niveau de la femme/mère ?

A +

C dans l'air sur l'égalité hommes-femmes ce soir.
le replay est ici:
http://pluzz.francetv.fr/videos/c_dans_lair_,95769811.html

Merci .
Je regarderai tranquille demain .

A +