Pour les Etienne et xxx en série (par chez moi, c'est Léonard; Léonarde): les garçons recevaient le prénoms de leur parrain, les filles le prénom de leur marraine, c'était totomatique dans beaucoup de régions jusqu'à la fin du 19è siècle. Derrière, pour ne pas s'emmêler les crayons, chaque personne recevait un prénom d'usage (si si, au quotidien c'était mieux; juste sur les actes de décès, c'est la m... car la personne qui rédigeait connaissait le prénom d'usage, pas le prénom de l'acte de baptême ou naissance).
C'est exact
!!! Et quand l'enfant grandissait, on lui attribuait un sobriquet, un surnom comme "le petit", "le borgne", "le grand" etc ... et ces sobriquets devinrent nos noms de famille
Les surnoms étaient le plus souvent une caractéristique physique, un don particulier ou le métier de "l'enfant"
Donc si vous vous appelez "Lepetit" c'est qu'il y avait probablement un de vos ancêtres de plus petite taille que la taille habituelle des hommes, ou "Dumoulin" c'est que l'ancêtre habitait un moulin
Ce que tu écris est tout à fait vrai du côté des 11ème-13ème siècles.
Au 18ème et 19ème, les noms de famille étaient fixés depuis belle lurette, mais le prénom écrit venant automatiquement du parrain/ de la marraine perdurait (au moins dans le Limousin!).
Tout le monde s'en fichait, personne à part le curé et le maire ne savait écrire. A l'oral, on s'arrangeait en utilisant un prénom d'usage.
Typiquement, j'ai des ancêtres dont le père se prénomme Léonard (comme un oncle?), 3 garçons Léonard aussi (un comme son GP, un autre comme un voisin, et le dernier comme ... son grand frère). "Heureusement" pour les généalogistes, la mortalité infantile était ravageuse... Rares étaient les frères portant un même prénom qui arrivaient à l'âge adulte.
[Hope]: géniale, l'idée des poissons rouges
Dis à ton homme qu'il soit Rassuré d'une chose: il donnera effectivement la béquée et changera les couches et de J0sé, et d'Yv@n. Simplement, ce seront des tailles adultes.
(oui, je suis trash ce matin...
)