Merci pour vos bisous les filles
C'est exactement ça, j'ai besoin d'en parler parce qu'il fait parti intégrante de ma vie.
Impa, je ne trouve pas que parler de ses enfants soit un sujet d'ordre très personnel qu'ils soient en vie ou pas.
C'est clair que je n'en parle pas au 1er venu, la caissière coconne qui nous sort à chaque fois "oh vous acheter en double c'est pour des jumeaux ? " et nous on répond oui parce qu'au fond je me fout pas mal de ce que pense la caissière.
Aux mamies (et oui toujours elle
) que l'on croise pour les RDV médicaux des loulous et qui nous sortent "ce sont des petits jumeaux ? " la réponse est la même "oui"
Pour la première RALC, elle vient de deux personnes qui travaillent dans les hôpitaux ou étaient les loulous en réa. Elle nous pose des questions sur la condition de nos enfants et je trouve normal de préciser qu'ils étaient trois.
Pour ma réponse à la secretaire des pompes funèbres, elle peut choquer mais n'est-ce pas choquant qu'une parfaite inconnue qui ne connaît pas ma vie, se permette de balancer un "aaahhh" (de dégoût) parce que j'ai des multiples comme si c'était une maladie
Et en général, les gens réagissent "bien" quand je leur parle de Charly, certains me pose parfois d'avantage de questions sur lui sans curiosité malsaine.
Mais au fond, pourquoi ne devrais-je pas parler de Charly au risque de mettre les gens mal à l'aise ?
Eux ne se gênent pas et ne se soucient pas de savoir si on est à l'aise ou pas quand ils nous questionnent impunément sur nos vies de parents de multiples : c'est pas trop dur ? et comment vous faîtes pour... ? est-ce que moi je leur demande comment ils s'occupent de leurs enfants.
Quand ils demandent systématiquement (si n'affirme pas) si on a un parcours médicalement assisté ou pas et cette question est à mon avis très personnel et ne les regarde pas et pourtant ils ne se gêne pas de la poser.
Quand il ne s'agit pas de RALC du style : "des multiples ah quelle horreur !" ou encore "moi j'aurai pas aimer".
Si cela gêne certain d'entendre ma réponse quand on me demande si ce sont des jumeaux, j'ai envie de dire tant pis pour eux, il n'avait qu'a pas me poser de question. Quand on pose une question, il faut savoir entendre la réponse ou bien ne pas la poser.