Aveen: c'est trop beau de le voir comme ça proches et en même temps indépendantes! J'adore... Hier on a eu le droit à un festival de câlins et bisous, c'était vraiment sympa! Là, elles commencent à jouer à cache-cache (elles n'ont qu'une seule et même planque), trop marrant. Niveau surnom, Julia appelle Margot "mama" ou "ago" (souvent mama) et Margot appelle sa soeur "miamia" ou "lialia" alors qu'elles sont tout à fait capables de dire correctement leurs prénoms 
Pour l'indépendance, elle est toute relative, par exemple au parc, Julia fait du toboggan et Margot de la balançoire, mais l'autre jour, y'avait deux petits qui voulaient virer Margot, elle a crié et sa soeur a rappliqué direct! On verra ce que ça donnera à l'école

Ce que vous dites marche aussi avec des frères et soeurs non jumeaux.

Mes soeurs et moi nous disputions beaucoup mais alors s'il venait un ennemi extérieur nous faisions aussitôt front commun et ce dernier passait un mauvais moment!

oui oui, je parlais juste de prendre la défense de ses frères et soeurs

bonjour, c'est arrive en récréation a l'école , elles ne laissent personne sapproché d'elles , le maitre ce matin ma dit quil va falloir les separer de classe surtout l'année prochaine, d'un cote je savais que sa arriverais et de l'autre si ,c'est pour leur bien, mais jen suis toujours a me demandé CE QUI EST BIEN,

Harrypetter, quelles âges ont tes filles et que pensent-elles du fait d'être séparées  en classe ? Nous sommes en octobre, pourquoi le maitre parle d'une séparation "seulement" l'année prochaine si cela pose un pb aujourd'hui ?

+1

harrypetter,
en te lisant, voilà ce que je me dis :

- nous sommes le 12 octobre, cela fait environ un gros mois que l'école a commencé et tu dis que tes filles ont mis 15 jours à se séparer de vous. Cela fait donc environ trois semaines qu'elles y arrivent. C'est génial mais ça ne s'est pas fait tout seul, il a fallu un peu de temps et de patience  !

- tu dis aussi que ce qui t'inquiète c'est qu'en récré elles ne vont pas vers les autres. J'ai envie de dire : et alors ? sont-elles malheureuses de cette situation ou bien le pb existe seulement pour nous/vous, les adultes? Le fait qu'elles restent ensemble est peut-être qque chose de rassurant pour elles et en faisant cela, elles se préparent doucement à aller vers les autres ou à les laisser venir à elles. Mais là encore, elles ont besoin d'un peu de temps.
Comment étaient-elles gardées avant l'école ? En collectif ou non ? Si oui, comment faisaient-elles avec "les autres" ?

- les émissions sur les jumeaux véhiculent selon moi beaucoup de clichés. J'ai envie de te dire de ne pas trop regarder ces émissions, ou alors seulement pour rigoler mais certainement pas pour tenir compte de ce qui est dit. En plus, tout ce discours est culpabilisant...

- par ailleurs, sur la page d'accueil du forum, je pense que tu dois pouvoir trouver un peu de lecture issue des écrits de Fabrice Bak. Je t'invite à lire ce qu'il dit car cela devrait aussi te rassurer un peu. Il explique que le co-jumeau reste longtemps le meilleur compagnon de jeu, le meilleur ami, le meilleur en tout et que les jumeaux entrent en relation avec leurs pairs un peu plus tard. De prime abord : pas d'affolement !  Si tu es du coin,  il sera en conférence à toulouse le 27 octobre et parlera, entre autres, de la scolarisation de nos multiples.

- pour cette histoire de classe, n'est-il pas possible de proposer un échange entre deux enfants : une de tes filles échange sa place avec un élève de l'autre classe ? Mais bon, seulement si ça urge...
Et aussi : comment leur maitre peut-il affirmer que ta fille prend du retard en petite section alors que la rentrée à eu lieu depuis seulement un mois ? Je trouve qu'il y va fort et que cela contribue à t'inquiéter beaucoup trop. Non ?

- enfin, tu dis que l'une prend le dessus sur l'autre et que l'as remarqué à la maison. Je ne sais pas trop, je n'ai pas encore ça ici. Comment vous vous positionnez lorsque ça arrive ? Est-ce que vous laissez les filles gérer leur conflit ou est-ce que vous intervenez ?

- je ne sais pas si la pmi ou l'assistante sociale de secteur pourront te donner des tuyaux.
Un conseil toutefois, envisager doucement une consultation en centre médico psychologique pour enfants et adolescents ou en centre médico psychologique du tout petit ou même en privé une consult avec un pédo psy (selon ce qui existe autour de chez toi et qui te convient le mieux) car parfois, une consultation suffit à débloquer la situation et à aider les parents à retrouver un peu leur confiance en eux et leur réassurance. Un coup de pouce en quelques sortes 

plein de bises