ARGH bavage = sortie de dents?
Vous dites 3-4-5 mois??

Alors c'est ça qui les travaille?? (Huuuurlements soudains inexpliqués)
Beuheuheu ils commençaient justement à bien dormir... 

Et au danemark, pas de doli*prane!  "Faites-les mordre un truc!"
 

et je rajoute juste qu'aujourd'hui, il m'arrive (rarement !) de me lever la nuit pour finir ma nuit avec 1 ou 2 enfants en haut...
Et ben, vous allez pas me croire, mais j'y trouve du plaisir....une maman m'aurait dit ca il y a 2 ans, je l'aurais prise pour une folle  .

Le plus dur, c'est pas les nuits, ou les dents....c'est l'accumulation + la fatigue  . Encore aujourd'hui, après une courte nuit et une grosse journée de boulot, je sature un peu parfois, mais ca reste super rare...
Une fois sortie de cette période de "survie", ca va vraiment beaucoup mieux 

bon courage à vous

bavage = dent en mouvement. le mouvement n'est pas continu, et commence à des âges variés.
Mais le-dit mouvement peut être trrrèèèès long avant de trouver la sortie!

Ca fait mal. Pourquoi s'interdire de soulager la douleur
Tu te vois dire à un adulte qui a mal aux dents: "mords ton portable" ?

En Allemagne on dit que si un enfant a un antalgique systématiquement dès la plus petite douleur, il deviendra plus intolérant à la douleur plus tard, et ne supportera rien...

Je pense qu'il faut évaluer avant de donner un doli*, car c'est un médicament et ce n'est pas non plus anodin pour le corps : petite gêne ou douleur vraiment forte ?
Je ne suis pas pour donner des médic dès le moindre pleurs ! Et puis, on ne peut pas tout mettre sur le compte des dents. 

Mais c'est vrai que parfois, quand ils souffrent vraiemnt, il ne faut pas hésiter non plus. Ca ne sert à rien de laisser souffrir. Mais bon, ca ne doit pas être systématique !

Chez nous aussi, je donne du paracétamol quand le sommeil est dérangé à cause de la douleur!

De Cologne, comme tu le sais je vis aussi en Allemagne et je connais bien le rapport des medecins allemands aux médicaments.... En gros, on ne donne presque rien et on laisse le corps de l enfant se défendre tout seul. C'est possible très souvent, mais en revanche très souvent aussi on laisse un enfant souffrir "pour rien".
En France après, certain medecin donnent trop de médicament aux enfants!
Il faut trouver le juste milieu!

Quand je vois la facon dont mes enfants ont été "soignés" pour le rotavirus ici, franchement, je flippe un peu!

Mais bon, je diverge, ce n est pas le sujet du fil....!

+1 ! Lorsque les poussées étaient vraiment douloureuses (et chez les miens,   ), je leur donnait de l'adv** pour les aider à passer une bonne nuit. Dans la journée, on essayait de les occuper (promenade...) pour détourner un chouïa leur attention. Et une bonne nuit c'est aussi une journée un peu moins difficile ensuite. Plus le sommeil a été perturbé par les douleurs, plus rude sera la journée: accumulation de fatigue pour tout le monde, la patience s'amenuise et l'énervement arrive plus vite. Est-on meilleure mère quand on ne donne pas de médicament et que, du coup, on s'effondre en larme la journée tellement la fatigue est grande ?
Et la toubib qui suivait mes enfants me disait "Nous, quand on a mal, on se soigne. Pourquoi devrions-nous laisser un enfant avec sa douleur ? Les poussées dentaires sont tellement intenses que même des adultes ne les supporteraient pas. Et on voudrait laisser les bébés gérer ça tous seuls ?"
Finalement, quand on ne ressent pas soi-même la douleur, il est très facile de la passer sous silence. Mais l'enfant qui souffre, on en fait quoi ?
Il ne s'agit pas de le shooter, seulement de le soulager raisonnablement !  

Je pense que nous sommes toutes d accord pour dire que "ca ira mieux un jour", sa&uf quand la douleur s en mêle!! 

Je ne pensais jamais dire ça un jour mais OUI OUI OUI ça ira beaucoup mieux, pour ma part ça n'a plus rien à voir aujourd'hui avec ce que c'était alors courage et encore courage à toutes celles qui n'en peuvent plus, tout cela ne dure qu'un temps (mais un temps qui paraît interminable quand on est dedans j'en conviens...).

Pour moi la 1ère année a juste été une horreur, on le vit toutes différemment (certaines s'en sortent très bien, à l'epoque je les enviais  ), mais perso quand mon homme rentrait je lui disais "tu ne peux pas imaginer le cauchemar que je vis", en gros j'ai très très mal vécu cette période, j'etais vraiment au bord du gouffre (je pense avec le recul que je devais faire une bonne dépression et que j'aurai du consulter...), je n'arrivais pas à reprendre le dessus, j'étais en stress perpétuel et par dessus tout je n'acceptais pas qu'ils soient 2 (mon premier venait d'avoir deux ans quand j'ai accouché), bref je ne supportais plus rien, je ne supportais plus les pleurs et les cris (j'étais même partie acheter des boules quiès, c'est dire...),  bref tout ça est derrière maintenant, aujourd'hui ils ont 22 mois et franchement c'est le jour et la nuit, je savoure chaque minute avec eux (je me rattrape , je revis totalement et en un mot je suis heureuse avec mes p'tits bonhommes (même s'ils me font parfois tourner en bourrique)    J'adore les voir évoluer ensemble, les moments où ils sont complices, j'adore les voir jouer ensemble, se rapporter leurs doudous, me faire des câlins, bref  j'apprécie tous ces petits moments qui n'ont plus rien à voir avec la fatigue, le speed et l'intendance des premiers mois. Et c'est clair qu'une fois qu'ils font leur nuit ça change tout. Alors courage à toutes celles qui galèrent, vous survivrez et vous en sortirez encore plus fortes 

Les miens vont bientôt entamer leur crise des 2 ans paraît-il, ce sera encore une autre histoire