à la naissance chacun avait une tête à s'appeler comme ils s'appellent. J'aurais du mal à expliquer vraiment pourquoi, mais ça paraissait évident.
C'est vrai de vrai! C'est marrant comme tu le dis, mais c'est parfois carrément vrai! Ca nous a fait ça pour notre deuxième garçon, bien que notre choix a été fait qqs jours avant. Mais quand on a vu sa tête, je me suis dit: "c'est carrément lui!"
Par contre, nous on a eu du mal à s'arrêter sur le prénom du deuxième jumeau, et j'avoue que je me suis demandé plusieurs jour si on avait bien fait de les appeler ainsi, dans ce sens, je veux dire: Isidore pour le premier, Hippolyte pour le deuxième. Le prénom Isidore me paraissait doux, presque poétique, et Hippolyte plus espiègle... Pourquoi ? Je ne sais pas... Il s'est avéré que dès les premiers jours, Hipp s'est fait super discret, à l'inverse d'Isidore qui donnait pas mal de poumons, réclamait beaucoup les bras...!!!! Et en fait, avec plusieurs mois de recul, je me rends compte que ça leur va très bien... Isidore est maintenant un gros nounours, gentil et simple, direct et spontané, il pleure peu, il sourit et rit beaucoup. Hippolyte est vrai coquinou, il se marre, enjambe les barreaux de son lit pour atterrir dans celui de son frère, il lui pique ses jouets et ses doudous, il râle quand il n'est pas content, se tortille comme un ver sur la table à langer, cherche à se mettre debout dans la chaise haute, saute de la poussette dès qu'il entend le clic de déverrouillage du système d'attache...
Bref, je suis un peu longue, mais c'est pour dire que parfois, le truc du prénom qui s'impose à la naissance ne marche pas à tous les coups, et parfois il arrive qu'on ait l'impression de s'être trompés... Par contre, cette impression ne dure jamais!!
Donc si tu as déjà des idées (genre deux paires de prénoms...), faut les garder au chaud, et les laisser murir traquillou! Et sans forcément "décider au dernier moment" (une fois qu'ils sont nés), et ben on peut se laisser le temps quand même!
Nous on en a encore parlé entre la perte des eaux à la maison et le moment M où on m'a emmenée de la salle de pré-travail à la salle d'accouchement... Après, j'avoue, je voulais me concentrer sur autre chose. Je tournais de l’œil dès que j'étais sur le dos, par exemple; je n'aurais pas été en mesure de prendre une décision sur un prénom, et ce jusqu'à l'installation dans ma chambre, plus deux heures après leur venue au monde... Et là, je me serais mal vue avoir donné un prénom à l'un et pas encre à l'autre, par exemple...