Je suis soulagée su il n y ait rien et, à la fois, je n arrive pas à me détendre complètement non plus. Elise a régressé du côté de la marche. Fin mars elle poussait sa sœur ds un charriot de marche, là, elle ne peut plus le faire sans tomber à genoux tous les trois pas... Elle est palote et ne mange quasi plus rien le matin. Je ne la.sens pas.en forme alors j ai du mal à.lâcher....
comme je te comprends !
une inquiétude chassée, voilà déjà qu'une autre prend le dessus parce que pour nous, les parents, ne rien voir à l'examen n'est pas nécessairement rassurant puisqu'on se dit qu'il peut y avoir autre chose ailleurs qu'on aurait pas vu !
Ceci dit....quand félix est né, j'étais complètement obsédé par la dilatation de ses ventricules cérébraux, tant notre suivi de grossesse avait mis l'accent là dessus et tant de stress et d'angoisse cela avait suscité. Au fil des mois, je n'étais pas obsédée par la dilatation mais il n'y avait pas une journée où je n'y pensais pas du tout. Il y avait toujours qque chose pour me rappeler qu'elle était là. En un clin d'oeil, l'angoisse remontait comme au temps de la grossesse, au temps où d'examen en examen on ne trouvait jamais rien (rien d'inquiétant, ce qui était censé être rassurant!
). Et puis je ne sais plus à quel moment exactement mais j'ai réussi à me dire que oui, elle était là mais que vu la clinique de mon fils, et bien sa dilatation était "une variante de la normale" sans incidence pour la suite. Cette expression, le médecin du diagnostic anténatal l'avait employée et j'avais trouvé ça bien "simple" comme explication après des mois d'investigation et de cauchemars. Pourtant, c'est notre réalité.
Récemment, le pédiatre m'a dit que si à ce jour cette dilatation ne s'était pas manifestée (depuis la naissance il voulait dire), alors on n'entendrait probablement plus parler d'elle. En ce sens qu'il y en a peut-être parmi nous dont les ventricules cérébraux sont légèrement plus larges et qu'on ne l'a jamais su parce que jamais eu d'écho in utéro pour nos mamans et jamais d'examen par la suite. Aujourd'hui, je sais qu'elle existe, je sais aussi ce qui devrait m'inquiéter si qque chose arrivait mais j'ai choisi de faire confiance....à félix en premier et aux bonnes surprises de la vie ensuite!
Pour Elise et Constance, j'ai envie de te dire : fais comme moi !
Jamais tu n'oublieras l'hospitalisation récente d'Elise. Jamais tu ne chasseras son regard, son attitude, son manque de tonus à ce moment là, tout comme tu n'oublieras pas ce que Constance avait fait en poussette il y a qques mois. Et après ? Cela doit-il empêcher d'avancer ? Aujourd'hui l'IRM permet de se dire qu'il n'y a rien de structurel, qu'elle n'a pas fait un avc, qu'il n'y pas d'anévrisme ou autre chose qui pourrait inquiéter. Pour autant, on ne peut te garantir sur facture que ce qui est arrivé n'arrivera plus...à cela s'ajoute le fait qu'elle est menue et qu'en ce moment tu as le sentiment qu'elle régresse. As-tu pu en parler à un médecin ? Qu'en pense Guillaume? Qque chose est prévu pour la suite ? (examen? nouveau bilan dans qques mois?...)
J'espère que tu trouveras la force d'avancer dans le doute. Je sais que c'est terrifiant mais...essaie d'avoir confiance pour gagner un peu de sérénité.
Plein de gros bisous