OK, je comprends mieux avec
tes 2 mains plus de "détails"
1m40, mes jujus de 8 ans les ont atteints et dépassés. J'imagine aisément ce que cela peut représenter à l'âge adulte...
J'ai connu des personnes de petites tailles.
* Quand j'étais enfant, l'infirmière de mes parents. J'ai eu droit à une série de piqures, je devais avoir 6/7 ans. J'ai un vague souvenir, je ne devais pas être très âgée. L'infirmière faisait ma taille environ. C'était un brin de femme tout en énergie, dynamique, épanouie. Un détail qui m'avait frappé: elle conduisait une petite voiture (alors que chez nous, on donnait plus dans le modèle familial avec 3 enfants !) avec un coussin sur le siège avant. Elle avait toujours des chaussures avec grosses semelles compensées, c'était la mode à cette époque. Je suis sure que ces chaussures lui étaient aussi utile pour conduire
* A l'âge adulte, j'ai travaillé avec une petite infirmière, elle aussi toute en énergie. Sa petite taille, elle en faisait une force. Elle était ravie d'aller dans des grandes enseignes (dans le sens renommées) et de les débarrasser de tailles trop petites et invendables, qu'elle obtenait à des prix défiants toute concurence
Quand nos chemins se sont séparés, elle allait se marier avec une personne d'origine asiatique... Hasard ? coïncidence ? il y a plus de 15 ans que je ne l'ai pas revue, elle est peut être avec un suédois maintenant...
* J'ai durant qq années été présidente de l'asso de parents de la crèche. J'ai donc fait passer des entretiens d'embauche. On a reçu une jeune fille avec un dossier Cotorep, en rapport avec sa petite taille. Elle mesure moins de 1m50. Elle, par contre, était loin d'être toute en énergie. Très gentille, très serviable, on ne peut rien lui reprocher mais introvertie, pas à l'aise dans sa peau. Elle refusait de passer son permis, s'habillait comme une petite fille à + de 25 ans. Très gênée par son
handicap.
Depuis, elle s'est installée en tant que ass mat, roule en Twi*go et s'est épanouie.
Aucun handicap n'est insurmontable. Enfin, peut être certains plus lourds, mais là on sort du contexte.
Le plus important est de se sentir épaulé, soutenu malgré les regards pas toujours faciles. On apprend à les emm**der les autres
Quand j'étais ado, un gamin de ma classe a tenté l'expérience de m'appeler "l'asperge". Il a vite arrêté, ça ne me faisait ni chaud, ni froid. Ce que je m'en foutais de lui et de ses railleries
Et encore maintenant, quand un crétin me lance tout fier "j'irais pas cueillir les cerises avec vous" (ouais ouais, c'est très primaire
), je réponds du tac au tac "et moi je n'irai pas aux fraises avec vous
".
Et si ta fille te reproche la décision que tu as prise de faire ou ne pas faire (de toutes façons, à l'adolescence, elle te reprochera toujours qq chose, je veux pas te saper le moral
), votre choix de parents aura été réfléchi et pas pris sur un coup de tête. Tu auras les arguments pour opposer à ses reproches.
Si j'ai bien compris, tu as encore qq années pour cogiter et suivre son évolution.
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