ah ok pour l'ecole. Z ne va à l'école que le matin. Et je trouve ça suffisant.

Pour le pedopsy bon ben positif alors. Et pour la precocité ça a un rapport avec le fait qu'il fasse pipi à la sieste?

Est ce que le fait que l'enseignante-directrice est absente pour 2 mois peut être considéré comme "positif" ... je me sens très méchante mais je regagne un peu d'espoir ...

    Alors .... le toutou ... le pâté était bon ce soir ?   

J'aimerais bien, mais c'est pas possible selon lui ...

Bon allez, je déverse un coup ma hargne ...
Je résume :
Gabriel est rentré en septembre à l'école, il avait 2 ans et 10 mois. Jamais d'accident pipi pendant l'éveil et un accident pipi environ par semaine pendant la sieste.
15 jours avant les vacances de la Toussaint, tout a changé : tous les jours systématiquement pipi pendant la sieste et refus d'aller à l'école.

Le jeudi avant les vacances mot dans le cahier (je m'attendais plus à un coup de fil, l'école ne compte que 60 familles, la classe de maternelle, qui regroupe les TPS, PS et MS compte une vingtaine d'élèves) : "Mme, Mr, Gabriel n'étant pas propre à la sieste, cela pose problème. Si la semaine après la rentrée, cela persiste, nous ne pourrons pas le garder l'après-midi. Par conséquent il faudra venir le chercher soit à 11H50 soit à 13H après le repas. Merci pour votre compréhension."
J'essaye de joindre la maîtresse qui est aussi la directrice le lendemain, mais elle était remplacée car elle avait un rendez-vous médical, donc impossible de la joindre de la journée ... Je précise qu'il s'agissait d'un remplacement prévu.

Pendant les vacances, nous avons essayé de discuter avec mon fils, avec la pression, il s'est remis à faire pipi à la sieste aussi à la maison ...

Le mardi de la rentrée, je suis allée conduire Gabriel à l'école très tôt afin de discuter avec la maîtresse pour lui rappeler la situation particulière dans laquelle nous étions à savoir :

L'école est un RPI (regroupement pédagogique intercommunal) et nous sommes éloignés de 11 km par petites routes de la maternelle, le matin et le soir, c'est un bus qui déplace les élèves.

Gabriel a à peine 22 mois de plus que ses 3 petits frères et soeurs, et c'est sans doute un peu normal qu'il cherche à rester à la maison mais pédagogiquement et psychologiquement, ce ne serait pas une bonne chose de lui céder, qu'il fallait peut-être envisager de persévérer ... surtout qu'à priori c'est quelqu'un de l'école qui lui avait dit que "si tu continues à faire pipi, tu n'iras plus à l'école" ... merci l'ATSEM.

Que personnellement je ne voyais pas comment faire pour venir le chercher et que donc elle poussait à la déscolarisation de mon fils, ce qui dans une école de village qui depuis 3 ans avait un problème d'effectif était assez contre productif.

Devant l'entêtement de cette dame qui s'est réfugiée derrière le réglement qui stipule qu'un enfant doit être propre pour être scolarisé, j'ai fait appel à l'Inspecteur de Circonscription et au responsable du RPI à ma Mairie.
Bref, j'ai obtenu qu'il soit scolarisé toute la journée jusqu'en décembre, mais comme ce coquin a continué à faire pipi systématiquement à la sieste ...

Là où je suis en colère, c'est que le médecin et le pédopsy m'ont dit qu'il était normal qu'un enfant entre 3 et 6 ans ne gère pas complétement ses sphincters pendant les phases de sommeil, mais là il est clair que s'il y arrive à la maison, il n'y a pas de raison qu'il n'y arrive pas à l'école, mais la maîtresse ne veut pas y croire et donc estime qu'elle n'a rien à gérer.

Je comprends qu'il ne soit pas agréable d'enlever le drap et de changer un enfant plein de pipi, j'ai proposé de lui mettre une couche, mais c'est contre le règlement ... Cela dit, plusieurs écoles dans le secteur le font sans faire de drame, et l'ancienne institutrice le faisait aussi pour des situations familiales particulières. Or une famille de 5 enfants avec des triplés, c'est pas trop courant ...

Donc maintenant nous sommes en janvier, après les 15 jours de bronchite de Gabriel, il a repris l'école mais il n'a le droit d'y aller, sur décision du conseil des maîtres et de l'inspecteur que les matins où une personne peut aller le chercher à midi.
Donc cela donne le lundi et le jeudi et certains mardi.
Dans le RPI nous ne sommes qu'une soixantaine de familles, et peu de Maman vont chercher leurs enfants le midi étant donné l'éloignement, je n'ai donc pas trouvé plus de personnes qui ont pu m'aider.
Je les en remercie d'autant plus.

Là où l'école n'est pas sympa, c'est qu'une de ces Mamans a eu droit à un sous entendu comme quoi ce n'était pas normal qu'on accepte cette solution ...
Bref, je suis totalement démoralisée par l'attitude de toutes ces personnes qui s'imaginent que parce que je suis souriante et directe tout est simple pour moi. Entre la fatigue et la situation je me sens broyée par ce système scolaire que je n'imagine pas parfait mais que j'espérais au moins humain  à l'échelle de ces villages où les écoles sont si importantes.

Ironie du sort, je suis représentante des parents d'élèves depuis 4 ans, et l'année scolaire dernière, j'étais en première ligne pour éviter la fermeture d'une classe sur les 5 que comptent notre RPI ...
Cette année, je pense que comme la plupart des autres parents, je n'aurais pas le temps de m'impliquer ...

Autant vous dire que nous réfléchissons beaucoup à ce que nous allons faire pour la scolarisation des triplés ... Je ne pense pas que cette maîtresse soit capable de gérer intelligemment ce problème qui n'en ai pas un ...

Gabriel étant né en novembre, il est "jeune" mais bien dans son année (2008) pour la scolarisation en PS (petite section).
Cela dit, l'intégration à l'école se passe bien : la maîtresse et l'ATSEM me décrivent un enfant facile à vivre, qui s'intégre bien au groupe, qui parle très bien, qui retient déjà les chansons ... tout pourrait être simple ...
Cette description rejoint les termes que le pédopsychiatre a employé pour nous expliquer que Gabriel est un enfant précoce.

Il est clair que pour moi sa rentrée a été un soulagement car cela m'a permis de grapiller quelques heures de repos de temps en temps mais il s'agissait aussi de le faire sortir de la maison, car nous vivons un peu en vase clos.
Je précise que comme je suis en congé parental depuis le mois de juin, je ne bénéficie d'aucune aide de la CAF lorsque je fais garder mes enfants, or, même quelques heures par semaine une assistante maternelle c'est trop cher pour nous ...  et la crèche à 12 km de chez nous ouvre en février ... bien sûr les enfants seront inscrits, le prix est beaucoup plus abordable.

Cela dit, si la maîtresse au bout d'une ou deux semaines d'école m'avait conseillé de le garder à la maison, je l'aurai fait, là ce qui me gêne c'est que mon fils était scolarisé depuis presque 2 mois en journée complète et que le faire passer en demi-journée ou même le déscolariser, c'est entrer dans le jeu de mon enfant qui risque à long terme d'affirmer un rejet de l'école ... cela aura marché une fois pourquoi ne continuerait-il pas ?

ben oui il est bien dans son année pour la PS....
Pfff ça ne doit âs être facile à gérer. C'est vrai qu'ils sont intransigeants sur les histoires de pipi à l'école.
J'espere que ça va vite s'arranger parce qu'effectivement ça doit etre une situation difficile pour Gabriel!