Les jours se suivent et ne se ressemblent pas .....
Dimanche, il avait une "perm" : le doc était ok pour qu'il passe le dimanche chez lui (ma mère devait venir le chercher le matin et le ramener le soir).
Dimanche fin de matinée, coup de fil de ma mère (heureusement, j'étais partie faire une course seule) ; je sens sa voix tremblante ..... elle me dit qu'il n'a pas pu venir ... et elle pleure .....

En fait, comme il dort très mal, ils lui ont donné un somnifère la veille ; moralité, il était incapable de se lever le matin, il ne tenait pas debout .....

Du coup, ma mère qui était heureuse et rassurée de le voir venir passer le dimanche à la maison, s'est effondrée ..... on a parlé au téléphone, je l'ai consolée du mieux que j'ai pu, en lui expliquant que non, on n'a pas toujours la vie qu'on rêve, mais qu'il faut bien faire face et assumer, que même à 1000 km je suis tout près d'elle par le coeur ......
En raccrochant, elle avait décidé d'emmener à l'hosto le petit plat qu'elle avait préparé pour qu'ils puissent manger tous les deux.
Je me demande si je ne vais pas laisser tomber l'idée d'une maison de repos et demander au neuro de le transférer rapidement en neurologie à Rouen !
Ma mère ne va tenir le coup longtemps comme ça, il faut qu'elle soit ici, et lui aussi ; je ne peux rien gérer correctement de si loin !
Et ils ne trouvent rien de clair ; ils doivent lui refaire une ponction lombaire cette semaine pour en savoir plus ......