Sinon pour les bêtise, je pense comme 1+1 : ils cherchent à rentrer en communication, après la notion de bien ou mal, c'est pas pour tout de suite. Et c'est très culturel de toute façon. Je raisonne plutôt en termes de besoins/expression de sentiments/respects des besoins et sentiments de l'autre.
Ce qui fait que certaines choses qui sont une bêtise pour certaines, et bien je m'en fous, et vice-versa.
exemple : lorsque mon prem's s'est servi de l'eau la première fois dans son verre, il a tout inondé. J'aurais pu me fâcher, je l'ai félicité. C'était la première fois. Une gronderie suffit pour décourager durablement des initiatives. La lumière de fierté dans ses yeux, il la gardera dans un coin de sa tête pour longtemps quand il essaiera un truc nouveau. Il a réussi à mettre de l'eau dans son verre.
Alors après je lui ai expliqué que quand on salit, on nettoie, donc il a pris l'éponge pour essuyer et maintenant il le fait à chaque fois. Pas de punition, juste les conséquences naturelles de ses actes.
Le soir, si les garçons veulent faire la fête dans la baignoire, OK mais ils nettoient après. S'ils sont torp petits, soient ils nettoient à mesure de leurs capacités, soit si je n'ai pas envie de le faire, je donne une douche simplement.
Pour un bébé, c'est le même principe : s'ils balancent des objets de leur chaise haute, ils expriment un besoin de jouer/expérimenter. Si j'ai la ressource pour jouer, je fais, sinon je leur explique que ce n'est pas le moment pour moi pour 1000 raisons et je ne redonne pas le jouet. Dans ce cas là je cherche à les occuper différemment. Très tôt j'essaye de leur faire sentir que c'est important d'exprimer ses besoins et sentiments, qu'ils sont très dignes d'intérêt, et j'essaye au max d'y répondre. Et dès qu'ils peuvent aussi, j'essaye de leur faire sentir que moi aussi j'ai des besoins et sentiments et qu'eux aussi sont dignes d'intérêt, et que j'ai aussi besoin qu'ils en tiennent compte.
Une exception à tout celà : la sécurité. Tout ce qui touche à la sécurité ne porte même pas le nom de bêtise, c'est juste "LA SECURITE", et on ne la discute pas, quels que soient les besoins/sentiments, c'est un monde à part et très vite ils le comprennent très bien.
Je leur explique, éventuellement démonstration à echelle réduite.
Mais là encore, je pense que je ne fonctionne pas comme la plupart des gens : toute la sécurité qui est extérieure  leur instinct, je fais comme tout le monde (exemple protéger d'une casserole bouillante, les prises électriques...), mais tout ce qui fait partie de leur instinct, je les laisse évoluer et se responsabiliser : dans la cuisine ils peuvent évoluer près du four chaud, ils savent que c'est chaud et qu'il ne faut pas s'en approcher, c'est intégré dans leur perception, les lits, canapés...ne sont pas sécurisés pour les chutes. Il n'y a jamais eu d'accident. Ils voient le vide. Lorsque M a su s'assoir, je n'ai jamais mis de coussin derrière elle : si elle sait s'assoir, elle sait gérer son équilibre (c'est différent pour un bébé qui tient assis sans savoir s'asseoir, son dos n'est pas musclé pareil.
celles que ça intéresse, je vous conseille "le concept du continuum" de Jean Liedloff, il est top et déconcertant.
Sur la psychologie générale du tout petit, j'aime beaucoup "au coeur des émotions de l'enfant" de Filliozat.