Je déterre ce vieux fil.

Je ne sais pas par où commencer  

Je suis quelqu'un de très actif. J'ai une activité professionnelle stressante et 3 heures de transport par jour.
Ce qui me permet de tenir, c'est le sport (pour le physique et le mental), ma petite vie de famille et mes hobbies (tous deux pour le mental).
Par période, je tombe dans un état douloureux très intense dont je me relève à coup d'anti-inflammatoires, de myorelaxants et d'antalgiques jusqu'à ce que je puisse reprendre le sport ... Je sors alors de cet état jusqu'à la "crise" suivante.
Les crises sont de plus en plus violentes mais je me relève généralement plus rapidement grâce à ma condition physique (pas de vantardise   et dixit les différents médecins que j'ai consultés sur les 2 dernières crises - mai et ... mercredi dernier).

Venons en à mercredi dernier : état de stress intense, des douleurs diffuses depuis quelques jours, je fais un mouvement banal ...
Une douleur violente telle un coup de poignard au niveau du bassin.
La douleur est telle que j'ai juste le temps de demander à mon fils de m'avancer une chaise sur laquelle je sais pertinemment que je ne pourrai pas m'asseoir mais qui me servira d'appui.
Je parle aux enfants en espérant éloigner le malaise lié à la douleur ... Ça ne suffit pas mais je me raidis suffisamment pour "rester debout". Lorsque je me réveille quelques secondes plus tard, je parviens à pousser la chaise pour aller jusqu'au canapé m'y laisser tomber.

J'appelle mon père qui se déplace. Il prend en charge les enfants. Je ne peux plus bouger. On hésite entre le 15 et SOS médecins.
Finalement, SOS médecins peut nous recevoir quand je veux (ils ne se déplacent plus depuis février ; je n'ai pas osé appeler le 15).
Je vais mettre un temps infini pour aller jusqu'à la voiture mais on y arrive.
Je fais un nouveau malaise chez SOS médecins  
Je reçois une injection d'anti-inflammatoires. Je récupère mon ordonnance (la même que les fois précédentes).
Le parcours des jours qui suivent est le même à chaque fois : je réapprends à marcher avec une chaise puis sans, je dors avec un coussin qui me protège le dos. Je peux à nouveau être assise de plus en plus longtemps, etc ...

Je ne supporte plus de vivre avec une épée de Damoclès au dessus des épaules. Personne n'a jamais pû mettre un diagnostic sur ces maux. Un coup, on traite une lombalgie aigüe, la fois suivante une tendinite. Cette fois-ci, ce sont les deux.

Aucune mauvaise volonté des médecins mais pas de diagnostic réel qui permette d'en sortir.

Je farfouille sur internet à chaque fois (j'ai le temps sur mon canapé !)

Et aujourd'hui, je tombe sur des témoignages de personnes atteintes de fibromyalgie.
Et j'ai juste l'impression qu'elles parlent de ... moi !!  

J'ai lu ce qui a été publié sur ce fil mais les derniers témoignages sont "anciens".

Est ce que certaines d'entre vous en êtes atteintes ? Des proches ?
Ou alors, êtes vous médecins ou de professions paramédicales en contact avec des patients atteints de cette pathologie ?

Je vois mon médecin demain ; je compte aborder le sujet avec lui.

Merci    

Merci pour ton message, Katti 

Plusieurs point qui me parlent beaucoup dans ton message ... quasiment tous même.

Se recentrer, oui, il FAUT que je le fasse et que je l'impose à ceux qui, sans mauvaise intention aucune, ont pris l'habitude que je passe en dernier 

Si ce n'est pas indiscret, en quoi a constitué ton opération ? Hernie discale ?

Je repasse demain 

Bonsoir,

Juste pour apporter mon témoignage...je ne sais trop si il sera utile.
Suite à la naissance de mes jumeaux qui a failli tourner à la catastrophe (œdème aigu des poumons pour moi, césarienne en urgence sous AG, coma de 7h, hémorragie, BB transférés dans un hôpital à 15 km...) je me suis retrouvée avec des sensations particulières. Cela a commencé par une sensation d'eau tiède versée sur le pied, puis cela est monté au niveau de la hanche, Talon d'Achille, fourmillement dans les mains avec les doigts qui gonflent, genou, dos. Un soir, je me suis retrouvée avecl'impossibilite de bouger l'épaule gauche, quelques semaines plus tard ce fut le coude droit.j'ai vu un rhumato, il m'a parlé de cure de magnésium et d ecuivr, que j'ai fait, sans succès.
Aujourd'hui, mon doc a diagnostiqué une fibromyalgie après avoir éliminé le reste. Elle est plus prononcée côté droit. Je vis en permanence avec la douleur, diffuse. Je ne peux plus toucher mes talons d'Achille (un simple effleurement déclenche des décharges), et j'ai une vraie problématique au niveau de la cuisse droite, des mains et des tempes. Pour le moment, j'ai juste droit à des antidouleurs....c'est peu connu, sans vraiment de solution.
Étant suivie par une psychologue pour essayer de mieux gérer le traumatisme vécu, je vais essayer de mettre en place avec elle un protocole antidouleurs.
Bon courage. Je plus soie Katti, il faut prendre du temps pour soi et prendre soin de soi...

Et bien olotte  , j'avais entendu par'differents temoignages que c'etait vraiment tres dur... en effet tu n'es pas epargnée. A part t'envoyer beaucoup de courage et de force pour trouver la solution et casser ce cercle vicieux... je ne peux rien apporter.  Continue de t'accrocher malgré tout, dans les moments difficiles surtout, tu y arriveras, tu peux t'en sortir.