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à notre arrivée ce matin, Laure s'est assise et a mis ses pantouffles sans problème. Lorsque j'ai dit à Quentin de quitter ses chaussures et de mettre ses chaussons, il a pleuré encore plus qu'hier. malgrè tout, j'ai insisté et je lui ai quitté ses baskets. mais bon, il était toujours dans mes bras, alors que Laure jouait déjà. La dessus, la nounou me propose de rester un peu, afin que Quentin se calme, sauf que je refuse. Je me dis que plus je vais rester, plus ça va être dur. J'appelle donc Laure pour lui faire un bisous et lui dire au-revoir, et lorsqu'elle voit son frère pleurer, elle aussi se met à pleurer et serre ma jambe entre ses bras.
Là, elle me propose ENCORE de rester. Je confirme que je préfère partir, et lui dit que je lui laisse 2 enfants qui pleurent mais qui vont se calmer. Je ne peux tout de même pas leur donner l'habitude de rester s'ils pleurent. Si on commence comme ça, on ne part jamais, et la crèche ne sert à rien.
J'appelle une heure après, comme prévue, on me dit que Laure joue sans problème, mais que Quentin ne joue pas et que de temps en temps, il me réclame.
1 heure après (ça fait donc 2 heures qu'ils sont à la crèche), je vais les chercher. Les enfants ne me voient pas immédiatement, ce qui fait que j'ai le temps de les observer jouer, tout à l'air de très bien se passer. Ils me voient, viennent vers moi en courant et en criant "maman". J'ai droit à un gros calin de chacun, puis ils retournent jouer. Ce qui prouve que je leur ai beaucoup manqué
Laure va me chercher le dessin qu'elle a fait pour mamie, et Quentin me montre les ballons.
Ils rangent leurs jeux (bien sûr, à la maison il faut que je leur rabache plusieurs fois, mais là, ils le font d'eux-même), puis on met les chaussures, tout en expliquant que demain ils mangeront à la crèche.
Ils ont envie d'y retourner.
Du coup, demain je profite d'aller en ville avec ma grande afin qu'elle puisse s'acheter des habits avec l'argent qu'elle a eu pour son anniversaire (ça fait plusieurs mois que l'on ne s'est pas fait une sortie toutes les 2).
Résultat et verdict : ça se passe pas si mal que ça. Je m'attends à ce que Quentin pleure encore quelques matins, mais je sais qu'il va se calmer.
Voili, voilou, la suite demain