Mon souci, ici, c'est qu'ils (ni l'un ni l'autre) ne font attention s'il y a quelqu'un ou pas... et surtout s'il y a des doigts qui traînent ou pas... j'explique, j'explique... mais 

j'essaie de ne pas baisser les bras, mais leur faire comprendre qu'on PEUT se faire mal ça ne semble pas évident pour eux... Pourtant, quand je dis que les voitures ça peut faire mal et que donc on fait attention, ben ça ça marche!

La Doudou en te lisant je me dis que je dois être super strict 
Ici pas le droit de grimper sur le haut du canapé mais ils peuvent faire une cabane avec le canapé comme base et les coussins  ça compte   
Pas le droit non plus de monter sur la table basse qui est en fer forgé avec 2 "planches" en verre  ok c'est du verre super résistant et tout et tout mais de là à laissé un enfant s'y installer  je ne pourrais jamais les laisser faire car en tant qu'adulte je sais ce qui peut arriver et je ne m'imagine pas un de mes petits lacéré de partout et incrusté de bouts de verre ...

Comme tu le dis c'est au cas par cas  je suppose qu'une table basse en bois massif craint moins 

Pour revenir à ce que j'appelle des règles ou interdits de base, je ne cherche pas à justifier pourquoi ils n'ont pas le droit ... c'est interdit un point c'est tout !
Les autres règles ou interdits pour lesquels je suis plus souple, là j'explique et je laisse l'enfant argumenter

Je reviens, Déb pleure ...

puisque que tu re-cite ce passage écrit par mica et même après 4 re-lecture je ne le comprends tjs pas et ne vois pas le rapport 

Désolée j'ai été absente plus longtemps car après les pleurs de Deb ben c'était l'heure de l'école justement ...
Bref revenons à nos moutons  

Mesoke : laisse tomber ... c'était pour illustrer un effet boule de neige  
pour résumer tu utilisais dans ta phrase le verbe "supporter" qui moi me choquait associer avec le fait qu'une porte soit ouverte et non fermée ... pourquoi est-ce que la porte ouverte l'insupporte   Est-ce qu'il y a chez toi des règles pour les portes ?
Ici on "utilise" une porte pour entrer ou sortir d'une pièce et ça s'arrête à ça ... je n'arrive pas à exprimer ma pensée comme je le voudrais lol Cette histoire de porte ouverte ou fermée me semble si anodine que je me dis que si l'enfant coince déjà là comment se sera pour lui pour des événements plus importants ... c'est le verbe "supporter" qui me dérange  

La Doudou, je ne donne jamais de fessée   comme je ne tape pas sur les doigts d'un enfant qui touche à quelquechose et dans une situation où on a répété plusieurs fois la consigne, je ne tiens jamais fermement un enfant, ni par l'épaule, ni par le bras ... je n'utilise aucune punition de ce genre.
Je ne sais pas comment expliquer que l'interdit strict est respecté par les enfants qui vivent ou qui sont accueillis chez moi   : ce sont des règles et interdits exprimés clairement, c'est interdit et ça ne se discute pas ... je sais je radote  
C'est à force de leur dire et re-dire ... je n'ai pas d'autres solutions  
Tu parles de métier, je pense que le mien implique aussi pas mal de choses (assistante maternelle)  

Je reprends l'exemple de la porte : mon aîné a sa chambre sous les combles, il y a donc un escalier qui y mène et il a une porte coulissante pour accéder à sa chambre ... Dans ce cas la fermeture de la porte et l'extinction de la lumière de l'escalier vont de paire : en montant il a toujours éteint la lumière et fermé la porte de lui-même, pas besoin de lui dire ... par contre je ne compte plus le nombre de fois où il est sorti de sa chambre (pour ne plus y retourner je précise) et qu'il a laissé la porte ouverte et la lumière allumé ... il s'y est fait tout simplement parce que je lui répétais tout le temps et que tant qu'il n'avait pas fait ces 2 choses il ne pouvait pas faire la suite (dîner, prendre un bain, aller à l'école ...). Ça peut paraître suant pour l'adulte mais en fait c'est l'enfant que ça fait le plus suer car il abandonne une activité pour faire ce que je lui demande et à force il le fait pour éviter de devoir revenir en arrière ...

Après il y a l'âge de l'enfant aussi et comme tu le disais la Doudou, le seuil de tolérance et le rabâchage qui rentre en compte ... mes amies me disent souvent que je suis très zen, super patiente et quand je dis que j'ai 5 enfants à moi et qu'en plus je suis ass mat beaucoup de gens me regarde ainsi -->   et ils s'attendent à ce que je sois un cas social, que mes enfants soient sales et malpolis  

Oulala je fais une tartine   désolée   en plus je ne sais même pas si vous avez compris quoique ce soit  

Merci LN  je finissais par croire que j'étais genre la gouvernant dans Heidi 

Pour ton exemple avec Rémi sur la table à langer et une consigne donnée à Rachel, je crois que si tu arrives à garder ton calme, dire à Rachel que vu que tu ne peux te déplacer pour lui expliquer pour l'instant mais que c'est important qu'elle obéisse à ta consigne maintenant et sans discuter ... après c'est clair que si elle est en équilibre sur une chaise devant une fenêtre ouverte et qu'elle se penche pour voir les papillons le calme n'est plus d'actualité 
Bon ce que j'en dis, c'est certain que les premières fois, elle ne t'obéira pas ... il s'agit alors pour toi de relever un défi : finir ce que tu fais avec Rémi, puis passer à elle, lui re-donner ta consigne et lui expliquer que la prochaine fois c'est obéissance immédiate sinon punition (coin, 2 mn sur une chaise, ...)

Pour les courses, la prochaine tu peux en donnant les consignes donner l'exemple du bocal et du malaise que cela a mis entre vous 

Bon je file 

Moi en cas de souci alors que y'en a un sur la table à langer, 2 possibilités: où je prends le cul nu sous le bras et m'en vais me faire obéir de l'autre ou je pose le cul nu par terre et je file voir l'autre.
Dans les 2 cas je prends le risque d'avoir un pissou là où il faut pas mais au moins tous les dangers sont écartés, pour l'un comme pour l'autre!

En fait, je dirais qu'il y a deux façons contradictoires à première vue, mais complémentaires je trouve de faire respecter les consignes que l'on donne :

- expliquer et discuter du pourquoi c'est dangereux et que c'est interdit ;
- et la consigne stricte sans discussion.

J'ai mis beaucoup de temps à appliquer la seconde car j'avais l'impression que j'allais être trop arbitraire, que je n'impliquais pas mon enfant dans le choix fait, que j'étais trop sévère etc et c'est vrai que j'arrivais à faire respecter les règles en expliquant, même si elles étaient à chaque fois rediscutées, donc remise en cause.

Un jour quelqu'un  (..... ma BM   pour une fois!...   ) m'a fait remarqué que fiston discutait trop les consignes, que je perdais du temps sur des choses simples. Quand j'ai compris que je n'allais pas le castrer, que je devais regarder en face un certain conflit qui nous pendait au nez,  ben j'ai pu lui dire tel truc tu dois le faire et il ne faut pas le discuter. Il n'y a pas de "mais". etc etc


Est-ce que j'ai bien fait??   ben ma foi pour l'instant oui, est-ce que je lui ai enlevé un potentiel? oui peut être celui de la négociation systématique... je ne sais pas??

Je comprends où Mica veut en venir.