Merci
J'ai lu vos réponses avec intérêt ... J'ai pas mal réfléchi. Pour l'instant, j'ai rangé la boîte.
J'ai eu une 1ère discussion avec mon mari avant-hier soir mais elle ne m'a pas permis de faire passer de message.
Cet après-midi, partant d'une discussion bénigne, on en est arrivé à mon sujet de prédilection : BM et plus particulièrement le Noël chez BM et, là, je suis sortie de mes gonds !!! Vraiment sortie de mes gonds ...
Je réfléchis depuis 2 jours à ce qui peut être à l'origine de cette "dépression" et je réalise que par savoir-vivre, éducation, ultra-conformisme, ..., je me plie souvent à ce que les gens veulent mais que ce n'est que très rarement un choix que je fais pour moi.
Je culpabiliserais presque de faire quelque chose pour moi ... Je rectifie : je culpabilise quand je fais quelque chose pour moi.
Le message de Gugussette m'a frappée (dans le bon sens du terme
)
Non, je ne peux pas parler à mes proches. Ça les dérangerait que j'ai besoin d'aide ... Chacun autour de moi a eu son lot de difficultés et "j'éponge" en accompagnant chacun d'entre eux. J'estime ne pas avoir le droit de me plaindre mais ce que personne ne voit c'est qu'accompagner me demande de l'énergie, une énergie que je n'ai pas toujours.
Je bosse dans une boîte exigeante ; j'ai un emploi du temps de ministre.
J'ai 2 ou 3 autres métiers : Maman, organisatrice de tout pour tous (ménage, lessives, administratifs, RDV médicaux, ...).
Jusque là, comme nous toutes ici ...
À côté de cela, mon mari a un problème de santé maîtrisé mais qui plane comme une épée de Damoclès.
Ma mère a fait une dépression grave l'année dernière ... j'ai cru traverser l'enfer en l'accompagnant.
J'ai perdu mon chien ... Je sais ... Ça peut faire sourire.
Récemment, j'ai perdu un ami de la famille qui était le meilleur ami de mon père. Ça m'a fichu un coup.
Ces derniers temps, je suis parfois sortie de ma réserve et j'ai pu constater à quel point ça pouvait libérer de dire des choses qu'on pense même si ce n'est pas sans conséquence. Un de mes collègues est plus qu'odieux avec des prestataires (qui ne savent plus quoi faire ni quoi dire pour se rendre agréables et éviter la foudre) et je ne supporte plus les mails qu'il leur adresse et dont je suis en copie.
Sa responsable est une amie. Pendant des mois, je n'ai rien dit ne voulant pas profiter de ma position "privilégiée" pour blablater sur quelqu'un.
J'ai été tiraillée entre plusieurs de mes convictions et ai longuement réfléchi à ce qu'était la "moins pire" des attitudes à avoir : laisser faire ou dénoncer en sachant que j'aurai forcément du poids.
La semaine dernière, j'ai sauté le pas et ai tout raconté. Je n'étais pas la 1ère personne à évoquer le sujet. Je lui ai fait suivre un exemple de mails.
Elle m'a remerciée et m'a dit que j'avais bien fait.
Au final, je me sens libérée d'un énorme poids ... J'avais l'impression de cautionner en ne disant rien. Je sais que mon collègue risque la porte mais je me dis que le calvaire d'autres personnes va cesser.
A toujours essayer de ménager la chèvre et le chou, je m'enfonce parfois dans des situations complexes à gérer.
Souvent, on me dit que je réfléchis trop ...
Donc, avant les AD, je vais faire une tentative de travail sur moi-même genre auto-psychanalyse 😉
Je vais essayer de simplifier ma vie, d'être moins exigeante avec moi-même pour faire redescendre la pression ... Ce n'est pas gagné mais je n'ai plus le choix.
Encore merci pour vos éclairages qui me permettent de me poser les bonnes questions 🙂
Perso, pas d'AD mais un psy comportementaliste depuis Septembre, toutes les deux semaines.
Première scéance, elle m'a demandée: "Qui est la personne la plus importante pour vous?".
J'ai répondu: "mes enfants".
J'ai mis un moment à répondre: "Moi?"...
".
... et maintenant, elle finit les scéances avec cette petite question.