La précocité en général

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P'tite Lilli:
Voilà Gugussette  :)  

A toi  ;)

Et je vais reprendre une partie du débat au sujet de mon innocence...
Je sais que je suis innocente. Je sais que je n'ai pas agi intentionnellement.
Mais je suis aussi consciente que j'aurais peut être pu agir différemment.
Et je sais encore qu'avec des "si", j'en ferais plein de jolies choses, bonnes... et mauvaises encore.



Edit : Quelques liens utiles sur la précocité.
Un questionnaire pour se situer :
http://nouvsite.anpeip.org/index.php?option=com_flexicontent&view=category&cid=87%3Aun-questionnaire&Itemid=831
Une académie qui aborde la problèmatique pédagogique :
http://www.ac-martinique.fr/fileadmin/docs_img/Documents/pedagogie_1deg/precociteIntellec07.pdf
quelques guides :
http://www.ac-grenoble.fr/ais74/spip.php?article506
Un blog :
http://surdoues.monsite-orange.fr/index.html
Une association :
http://douance.be/douance-ehp-scolaire-surdoue.htm
Quelques publications de nos amis Belges :
http://www.enseignement.be/index.php?page=25006&navi=2198
Et le site de JSF :
http://www.jeannesiaudfacchin.com/index.php?lang=fr

La Doudou Brestoise:
Coucou,

Et je complète en disant que la précocité n'est évidemment pas un problème simple à gérer... Quand cela nous tombe dessus, j'imagine bien qu'on fait ce qu'on peut ;).

A +

Gugussette:
Citation de: P'tite Lilli le 23 Janvier 2010 à 14:09:30



Mais je suis aussi consciente que j'aurais peut être pu agir différemment.
Et je sais encore qu'avec des "si", j'en ferais plein de jolies choses, bonnes... et mauvaises encore.



Oui, c'est clair, il y a plein de choses qu'on pourraient faire différemment, mais est-ce que tu penses que ça aurait mieux pour ton fils de ne pas "l'alimenter"?
En fait, je me pose la question tous les jours...

Bon, à moi donc...   ;)

C'est de mon aîné qu'il s'agit, 9 ans dans quelques jours (d'ailleurs, le gâteau est dans le four  ;) )

Je précise tout de suite, nous ne savons pas s'il est précoce ou pas, il n'a jamais été testé (ça fait partie des questions qu'on se pose : test ou pas test). Disons qu'il en présente certaines caractéristiques. Suffisamment pour qu'on se pose des questions.

Il a sauté une année "naturellement", grâce à une classe mixte PS/MS : il y est entré en PS, et a terminée l'année en MS. Maintenant, il est en CM1 (pour vous aider, je "traduis" en français de France. Nous, on habite un peu plus au nord-ouest ;) )

Malgré son année d'avance (toute relative:  né en janvier, s'il avait eu juste un mois de plus, il serait officiellement à sa place là où il est), il a toujours montré tellement de facilités en classe, qu'on s'est posés beaucoup de questions. Enfin, principalement : "ne va-t-il pas s'ennuyer". Ses instits successifs aussi se sont posés des questions. Ils ont résolu le problème en lui laissant prendre un bouquin dans son banc, et ce dès le CP. Quand il a fini ce qu'il doit faire, il sort son bouquin et lit jusqu'à ce qu'on lui demande de revenir parmi les autres...

Alors? Ben nous avons un enfant qui a l'air bien dans sa peau, (enfin, en général), qui ne se plaint pas de l'école, et qui a des copains, même si ceux-ci le regardent parfois comme un extra-terrestre, et même si son caractère est tel que je crains toujours qu'un jour il ait des difficultés sociales.

On a vécu comme ça jusqu'ici. On n'a jamais voulu faire des tests. On n'en voyait pas l'utilité, puisque de toute façon, l'école n'a pas vraiment d'autre solution à nous proposer. (Pour nous, il est hors de question de lui faire sauter une année supplémentaire, sauf s'il montrait un réel malaise...et encore).

Mais bon, ces derniers temps, on a remis ça sur le tapis. Principalement parce qu'il apparaît de plus en plus clairement que les autres enfants ont du mal à le comprendre. Lui doit bien percevoir que d'une certaine façon, il est "différent". Mais nous n'en avons jamais parlé ouvertement avec lui. (Maintenant, je me rends compte que c'est pas malin, mais c'était une façon de se protéger contre certains jugements...)
Et je me dis que le pauvre, il doit aussi se poser des questions. Mais j'aurais bien plus facile à mettre des mots là-dessus si on me les donnait (et pour ça, un psy et des tests m'aideraient je suppose)

L'autre raison, c'est que si il semble aller bien, il montre parfois une grande nervosité et beaucoup d'agressivité envers ses frères. Alors, c'est juste son tempérament? Ou un signe de malaise? J'ai pas envie de passer à côté quelque chose.

Dernière raison, un peu besoin de conseils, justement, par rapport à la question : j'alimente ou j'alimente pas? Que faire quand il nous demande de lui expliquer des choses qu'il n'a pas encore vues à l'école? Si ça fait partie du programme primaire, on a tendance à refuser. Envie qu'il ait encore quelque chose à apprendre à l'école...mais il revient à la charge, de façon directe ou indirecte, alors, parfois, on craque, ou on essaie de le brancher plutôt sur d'autres choses...
Et c'est là que c'est pas facile. On pourrait me reprocher de lui avoir expliqué les fractions avant l'heure. Mais comment faire quand on doit répondre à un véritable "harcèlement" de la part d'un enfant qui veut savoir? Quoiqu'on fasse, on se dit qu'on a peut-être tort...


Bref, on a entamé des démarches, mais bon, faut que je trouve le moment approprié, sans enfants autour de moi, pour prendre RDV...(ça va venir)


Voilà mes réflexions à moi.  Désolée pour le pavé...en fait...j'ai essayé de faire bref... :-[

P'tite Lilli:
Gugussette, je t'ai lu. Je te répondrai plus tard, à tête reposée  ;)

P'tite Lilli:
De l'utilité des tests: elle est contestée mais pas contestable pour moi.
Le résultat chiffré, on s'en fout un peu. On sait que le total n'est pas stable dans le temps, qu'il évolue dans un sens ou l'autre.
Par contre, le détail des subtests est très enrichissant et permet très souvent d'ouvrir des pistes pour aider et accompagner l'enfant.
Le précoce "parfait" a des résultats très homogènes aux différents tests. Le précoce "mal dans sa peau" a des résultats hétérogènes. Les tests échoués sont les pistes à creuser. Me fais-je comprendre ? D'où l'importance de poser un diagnostic, mais pas par n'importe qui.
Quand nous sommes sortis du bureau de la psy, mon fils affichait un sourire béat que j'ai interprété comme étant rassuré d'être normal.


J'alimente ou j'alimente pas? oui, on alimente.
Dans tous les cas, quels qu'ils soient, on ne laisse pas un enfant en demande. C'est très déstabilisateur pour lui. Une question sans réponse renvoie l'enfant vers d'autres questions (pourquoi on ne me répond pas, ai-je fait/dit une bêtise, suis-je trop bête pour comprendre, etc..).
Et dans le cas de nos zèbres, les méninges tournent à plein régime, les questions aussi et la dévalorisation de soi suit de près.
Il faut trouver le juste équilibre entre répondre à leurs questions et apporter des notions pour lesquelles il n'est pas demandeur.

Mon ainé, j'ai suivi les conseils de ses instit qui conseillaient aux parents de ne pas anticiper le programme scolaire, de leur laisser le plaisir de découverte à l'école, de la nouveauté, de l'apprentissage. Un enfant qui vient en classe en sachant ce qu'il va apprendre va s'ennuyer, c'est certain.
Grossière erreur de ma part. Que je n'ai pas reproduit avec les suivants  ;) 
Il existe bien des façons de répondre à l'enfant sans empiéter sur les apprentissages scolaires.

Tu parles des fractions. Guilhem a découvert les nombres décimaux en CP. Son instit étant absente, il a été accueilli pour la journée en classe de CM2 et a suivi la leçon de maths. Les questions ont fusé dès le retour à la maison...


Ton fils a apparemment trouvé un certain équilibre à l'école. Le passage des tests ne se justifie peut être pas. Mais une consultation "simple", pourquoi pas. Ca pourrait vous aider (vous parents et lui l'enfant) à faire le point, comment se sent-il, comment le sentez-vous.
J'ai amené mon fils consulter bien après les tests, plusieurs années après. Je lui trouvais des périodes tristes, sans entrain, avec décrochage scolaire (léger hein, disons.. sans grandes motivations). Je vis mal ces périodes car il faut le tirer comme un boulet, pour tout.
La psy lui a posé la question "as-tu ce même ressenti". Pour lui, tout va bien. Conclusion de la psy: si lui ne le vit pas comme vous le supposiez, tout va bien. C'est son rythme, son tempérament, sa personnalité.
J'ai eu une réponse: mon fils n'est pas "dépressif".

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