garder une vie sociale/ amoureuse/ ...une vie, quoi!
wanda:
Bonjour,
je suis maman d'un petit garçon de 4ans1/2 et de jumelles de bientôt un an. J'ai pris un "congé" parental (je réfute complètement ce terme, au vu du travail que ça représente...). Cette 1ère année a été très fatigante (régurgitations, dents à 3 mois1/2, terreurs vespérales, maladies infantiles en dicontinu pendant 5 mois...). Aujourd'hui cela va un peu mieux. Néanmoins je me sens sur le point de craquer. Bien que ce congé parental soit un choix de ma part, j'ai l'impression qu'en fait, ma vie est mise entre parenthèse depuis la naissance de mes pépettes. On a ni le temps ni l'énergie de faire grand chose, et lorsqu'on trouve le moyen de faire une petite sortie ce n'est pas de tout repos, entre la grosse poussette à monter puis pousser, l'aîné qui réclame énormément d'attention, l'attention constante que des jumeaux provoquent...Quoi qu'il en soit, nous ne faisons rien d'autre que nous occupper des enfants et cela me pèse.
Cela n'est pas évident de trouver quelqu'un à qui confier ses 3 enfants, ne serait-ce que pour une soirée. je peux les confier parfois, soit aux grands parents, soit à mon aide ménagère mais c'est en journée et mon mari travaille. Nous ne sommes donc que des parents en ce moment, j'ai peur que notre couple n'en subisse de gros dommages.
Je ne sais pas exactement ce que j'attends comme réponse...Pitiez ne me sortez pas le refrain du "oui mais c'est deux fois plus de bonheur aussi!!"...J'adore mes enfants, ils me remplissent de joie et de fierté, là n'est pas le problème.
J'essaye de me "rassurer" (si l'on veut) en me disant que d'ici un an, ça devrait aller mieux...Mais tiendrais-je encore un an? Et est-ce que ce sera vraiment plus facile pour autant ?
Voilà, je me suis un peu libérée ici. Si le coeur vous en dit de partager vos propres expériences avec moi, n'hésitez pas.
Lenagcn:
J'aurais pu écrire la même chose il y a 6 ans (sans aîné pourtant) ! ;) J'ai repris un travail à 80% lorsque mes filles avaient 1 an. Le premier mois, je me suis sentie en va-can-ces :P
Positivons les situations:
Est ce que les grands-parents peuvent garder les enfants à un moment où le papa ne travaille pas (RTT, congé, WE)pour être qund même à 2 ?
Est qu'une jeune voisine pourrait faire du bbsitting (genre tu couches tout le monde avant de partir, son seul travail étant de te joindre si il y a un pépin)?
Est ce qu'une reprise de travail serait financièrement non stupide? Même à temps partiel? Le CP se prend par tranche de maxi 1 an, donc tu n'es pas obligée d'attendre les 3 ans de tes petites.
:-*
P'tite Lilli:
Bonjour et bienvenue sur le forum,
Je me souviens de ma 1° journée de travail. Les loulous avaient 1 an. J'avais l'impression de revivre, respirer de l'air frais. Quel enivrement!!
J'ai repris à temps partiel, un week end sur deux. Le papa gardait.
Je crois que c'est surtout moi qui avait besoin d'oxygène ;) Mon mari avait sa vie sociale à côté, autre que "les mamans sortie d'école". La situation lui pesait beaucoup moins qu'à moi.
Pour les faire garder, nous n'avons pu compter sur personne. Sauf un après midi, le temps d'un RDV. Mais niet pour un week end.
Laissez les trois à une baby sitter, je craignais un peu. Une jeune fille peut vite se laisser déborder par 3 enfants si ça part en live!
Alors on a composé avec. Les sorties resto, c'était avec les 3. On cible les pizzéria sympa et surtout avec un service rapide. On remplit un sac de voitures et jeux divers (non bruyants quand même) et vogue la galère. Maintenant, ce sont eux qui réclament d'aller au resto ;D
Une nuit d'hôtel avec les jujus dans le même lit parapluie, on a testé aussi. Il faut trouver un petit hôtel "vieillot", pas une grande chaîne. Ils sont plus conciliants.
J'ai un grand côté mère poule :-\ Maintenant qu'ils sont plus grands, je les laisse plus facilement à une baby sitter. Parfois, on se dépanne avec les voisins, on se rend service. Entraide mutuelle.
Dans un premier temps, je te conseillerais de trouver une demie journée de garde dans une structure type halte garderie pour les 2. Avoir du temps que pour soi, c'est trop bien.
Mon mari parfois posait une demie journée RTT et on allait au ciné, séance de 14h. Le grand à l'école, les jujus à la crèche. L'après midi pour nous. Pour les soldes aussi. En plus, en semaine, il y a moins de monde. Et sans la poussette dans les pattes, le grand qui chouïne, ça redevient un plaisir de chiner.
A bientôt
Dominique:
Citation de: wanda le 06 Février 2007 à 11:13:57
Bonjour,
je suis maman d'un petit garçon de 4ans1/2 et de jumelles de bientôt un an. J'ai pris un "congé" parental (je réfute complètement ce terme, au vu du travail que ça représente...). ..Quoi qu'il en soit, nous ne faisons rien d'autre que nous occupper des enfants et cela me pèse.
Je ne sais pas exactement ce que j'attends comme réponse...Pitiez ne me sortez pas le refrain du "oui mais c'est deux fois plus de bonheur aussi!!"...J'adore mes enfants, ils me remplissent de joie et de fierté, là n'est pas le problème.
J'essaye de me "rassurer" (si l'on veut) en me disant que d'ici un an, ça devrait aller mieux...Mais tiendrais-je encore un an? Et est-ce que ce sera vraiment plus facile pour autant ?
Voilà, je me suis un peu libérée ici. Si le coeur vous en dit de partager vos propres expériences avec moi, n'hésitez pas.
J'ai eu mes jumeaux en 4 et 5ième position. Je suis infirmière, donc horaire en décalé avec une vie familiale (soit de nuit, ou de jour de 6h-14h30, 13h-21h) donc le choix a été vite fait : congé parental. Dès le départ, j'ai mis les bébés en halte garderie 4 demi journées par semaine pour souffler un peu et aller faire mes courses tranquillement. J'en avais trois autres plus grands à gérer, rapidement j'ai fait un courrier au CCAS pour obtenir une dérogation et mettre mes enfants plus souvent à la halte garderie. J'ai obtenu ce que je voulais et c'est ainsi que j'ai pris contact avec l'association Jumeaux et Plus de l'Isère, mes jujus avaient 15 mois, 6 mois plus tard je créais l'association en Savoie. cela m'a permis de connaître un tas de choses, au niveau des institutions comme la CAF, l'UDAF, le conseil général, le fonctionnement d'une municipalité, etc.... C'est comme ça aussi que je suis devenue administrateur dans la CAF de mon département, bref, je ne suis pas restée à la maison avec les couches et les biberons parce que j'étouffais. Rester à la maison 24h sur 24 avec mes enfants, je ne pouvais pas. Je me suis énormément investie dans le bénévolat, je n'ai repris le travail à mi temps que depuis 2004 donc c'est relativement récent. Voilà pour moi. Bonne soirée
VéroAM:
Je rejoins les réponses précédentes. Je me suis arrêtée 18 mois quand mes garçons sont nés. Et ça a été parfois très dur: on venait de déménager, j'étais dans une ville où je ne connaissais personne, avec un mari qui finit son travail tard le soir. Au bout d'un moment, on a vraiment l'impression de n'exister que pour les couches et les lessives.
Pour sortir de ça, j'ai trouvé une nounou qui me gardait les petits une après-midi par semaine (puis après deux): c'était déjà un grand soulagement que de pouvoir vivre un peu pour moi (même si je me servais souvent de cet après-midi là pour remplir le frigo).
J'ai la chance que mes parents et beaux-parents ne soient pas trop loin, alors de temps en temps, ils sont venus garder les petits le soir pour qu'on puisse se faire un resto avec le papa (c'était quand même rare). Pour leur 1 an, j'ai même réussi à les confier à ma mère (avec trois pages écrites de recommandations) deux jours et de partir un week-end avec mon homme.
Et puis, à leur 18 mois, j'ai repris le boulot à mi-temps. Et là comme l'on dit les autres: j'ai eu l'impression d'être en vacances et de revivre aussi.
Essaye de vous ménager des instants pour vous. Quand les enfants grandissent c'est quand même plus facile (chez nous ils se couchent tôt et on a nos soirées tranquilles). Mais bon ça n'empêche pas qu'il y a bien longtemps que je ne suis pas allée au cinéma ou à un concert avec mon homme.
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