J'ai besoin d'un défouloir pour m'épancher alors pour la première fois je viens squatter ce fil.
Depuis maintenant 5 semaines je suis clouée chez moi, avec la cheville droite fracturée et la cheville gauche entorsée. J'ai la chance que mes parents et BP soient disponibles et aidants. Ils se relaient à la maison pour gérer les enfants et le quotidien pendant la semaie de travail de mon homme. Même si je me déplace maintenant un peu avec les béquilles, je suis encore très dépendante. On m'enlèvera le plâtre le 7 décembre et le kiné m'a prévenue que mes ennuis n'en seront pas pour autant finis après, qu'il me faudra du temps pour marcher à nouveau sans béquilles. Je ne sais donc pas jusque quand j'aurai encore besoin d'aide.
Je suis consciente qu'il faut faire correctement les choses, mais là je n'en peux plus de ne plus être "chez moi", d'avoir en permanence mes parents ou beaux-parents, d'être dépendante. Je suis en overdose... J'ai fait un coup de déprime hier (nerfs à fleur de peau, larmes aux yeux, la totale...). Ça allait bien mieux aujourd'hui (heureusement puisque c'était fête : les 6 ans de ma grande). Et là je me sens à nouveau
depuis que mes BP sont arrivés.
J'attends avec impatience les week-end, nous nous retrouvons tous les 5, ça fait du bien. Mais je culpabilise car c'est énormément de travail pour mon homme. Il ne peut pas souffler et je sais que c'est dur pour lui. Je fais tout ce que je peux pour simplifier et alléger les choses à faire, je fais moi-même de plus en plus de choses, mais cette situation lui pèse et me pèse.
J'en ai marre de tout ça ! Je ne sais pas comment je vais faire pour tenir encore en essayant de faire bonne figure.
Bon, voilà, désolée pour ce long pavé déprimant. J'espère que de l'écrire allègera le poids qui m'oppresse. Allez, ça ira mieux demain (du moins je l’espère, parce que c’est déjà ce que je me suis dit hier... (merci Bénabar)).