Nous, on a une technique qui marche plus ou moins (vu que l'on fait un relais le soir, on est toujours seul à s'occuper des deux) c'est d'une part du préventif, c'est à dire vérifier quand elle commence à se réveiller pour donner à la plus vorace avant qu'elle ne pleure, ensuite caler les horaires pour que les cris ne tombent jamais en même temps.
Globalement on y arrive sauf la nuit qui est très difficile
Et en cas des deux qui réclament en même temps, l'une est prise et mise dans son transat avec une sucette, ce qui laisse le temps de donner à l'autre, en général, ça marche sauf quand c'est la plus petite qui tête et que la plus grande attend (la petite met 45 mn pour boire son bib alors forcèment l'attente est trop longue).

Notre principal problème c'est le soir. Il arrive souvent qu'elles n'attendent pas 3 ou 4 heures entre deux bibs vu qu'elles ne prennent pas assez en une fois, et on se retrouve à faire du non stop. On a essayé de les laisser pleurer une ou deux fois mais c'est interminable (15 mn ou plus dans un état de spasmes et de gros sanglots) donc on a fini par donner le biberon moins espacé seule solution pour que ça aille et qu'elles dorment bien.

Dans la journée, j'étais seule avec eux, il faut bien gérer dans ces cas-là !!!
Mais je faisais comme toi, je ne "laissais pas pleurer", dans la mesure où même si j'avais un des deux dans les bras et que l'autre pleurait, je lui parlais, je berçais le transat avec le pied ; si c'était au moment de s'endormir, dans la journée, je les mettais chacun dans un transat et je les berçais tous les deux, etc ....
Les moments où vraiment je ne pouvais pas prendre les 2, c'était au moment de la toilette, mais je prenais toujours celui dont je ne m'occupais pas avec moi, dans la salle-de-bain, dans le transat.
Je n'ai jamais laissé un de mes bb pleurer seul, "dans son coin", ou dans son lit ; il y avait toujours au moins ma présence et ma voix pour réconforter, si çà ne pouvait pas être mes bras.

Oui, le week-end en journée et pour le bain avant la soirée, le reste non car c'est le seul moyen de dormir un peu en faisant un relais. Comme ça, chacun fait 5 heures de sommeil chaque soir environ (si pas de grosse crise qui nécessite le réveil de l'autre).
Quant à l'aide la nuit, faut pas espérer en avoir de notre côté (famille trop éloignée ou absente), certaines personnes proposent par politesse mais y'a rien derrière. De toute façon, vu le truc, ça ferait fuir tout le monde (c'est pratiquement nuit blanche pour une seule personne).

Ca fait un mois, on est un peu fatigués mais ça va, on y arrive. On espère qu'elles dormiront bientôt 3 ou 4 heures d'affilé la nuit, ce serait déjà une grosse amélioration car ça permettrait de faire des micro dodos.

La nuit il m'est arrivé de laisser pleurer Marius, car que faire d'autre ?? Ce ne sont pas des cris de douleur, ni de faim... après m'etre assurée que tout va bien et bien, y a plus rien à faire.... je vais quand mème pas l'installer sur le transat avec son mobile à 04h du mat... 

Coucou


Je m'y revoie tout à fait !

C'est ce que j'ai trouvé très dur dans le fait d'avoir des jumeaux. Ne pas pouvoir calmer des pleurs, alors que je savais comment les calmer facilement (en prenant dans les bras).
Surtout au moment du change, ne pas prendre le temps de faire des risettes à l'un sur la table à langé, parce que l'autre hurle à coté dans son transat .

Donc, moi, quand on me dit : "holala, des jumeaux... C'est du travail ! " mdr. C'est pas le travail supplémentaire qui est fatiguant, mais bien le stress des pleurs en double stéréo.
Et c'est aussi pour ça que j'en voudrais bien un ch'tit troisième, très égoïstement, pour prendre le temps du peau à peau, parlotte pour ne rien dire face à un nourrisson, câlin sans culpabiliser parce qu'il y a l'autre qui pleure ... Menfin, il y aura tout de même les 2 aînés  .

A +

C'est effectivement ce qui m'épuise moi aussi. Pour le travail lié aux bb, on est déjà rôdés, je ne trouve pas ça pire.
Par contre, les pleurs....

Oui tout à fait.
Le reste on le gère facilement avec une bonne organisation (c'est du travail à la chaine mais bon...), hors problème supplémentaire (genre maladie) mais gérer les deux à la fois, c'est très difficile surtout que chez nous l'une est lente à prendre son biberon et bien sur l'autre n'attend pas (en plus elle sait se mettre dans une colère rouge en sanglots et elle est souvent inconsolable).

Ah çà, si on pouvait calculer les distances parcourues entre l'un et l'autre !!!!