Pour avoir moi-même été jeune fille au pair, je dirais qu'il faut être prudent, tant du côté de la jeune fille que du côté de la famille accueillante.
La jeune fille peut être une vraie perle ou une sombre enquiquineuse, voleuse etc ... je me souviens avec émotion avec quel soin ma famille en Angleterre me tendait des pièges du genre laisser traîner de la monnaie, etc.
D'un autre côté, comme le dit Lena, la famille d'accueil peut être très sympa au départ, puis se transformer graduellement en esclavagiste des temps modernes. Dans mon cas, je n'ai même pas eu à garder les enfants, je faisais des vitres tous les jours ...
et je passais mon temps à me faire engueuler. Je n'ai donc pas duré longtemps.
A savoir que les conditions d'accueil au pair en France sont plutôt strictes : une chambre à part pour la jeune fille, des heures de cours, déclarations officielles avec paiement de charges etc. Le plus dur est de créer une vraie relation avec la personne.
Voici un extrait d'un article sur doctissimo :
Les "stagiaires aide familiale", selon la dénomination officielle, doivent 30 heures de travail par semaine à leur famille d?accueil, à raison de 6 jours par semaine, avec une journée de repos obligatoire dont au moins un dimanche par mois, ainsi que 2 soirées de baby-sitting, facultatives. On peut lui demander quelques menus travaux domestiques, dont la réalisation ne nécessite par la maîtrise de compétences particulières (cuisine, toilette, courses...), mais elle n?est pas chargée de faire le repas ou la lessive de toute la famille. "En règle générale tout se passe bien, car les familles qui se proposent sont dans de bonnes dispositions d?esprit. Certaines mères étaient d?ailleurs elles-mêmes filles au pair dans leur jeunesse" assure Dany Chambard.
Si ce mode de garde ne prévoit pas de rémunération, la famille doit non seulement offrir le gîte et le couvert, mais aussi le remboursement des frais de transports ou encore donner de l?argent de poche pour couvrir les frais divers, tels que les loisirs. Cette somme n?est pas à la discrétion des employeurs, mais doit se situer dans une fourchette comprise entre 75 et 90 fois le minimum garanti, d?après une circulaire de 1976, soit entre 218,25 et 261,90 ?uros au 1er janvier 2002. Enfin la stagiaire doit être déclarée à la direction départementale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle (DDTEFP), cotiser à l'URSSAF et à la Sécurité sociale (137 ?uros environ), et souscrire une responsabilité civile. Le coût mensuel total tourne alors autour de 400 à 600 ?uros.
Des associations existent pour vous aider et vous encadrer dans vos démarches, les frais d'inscriptions tournent autour de 400 ?.
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