salut, j'ai encore mes coups de blues mais moins de larmes. j'ai beaucoup parler avec mon mari qui est vraiment quelqu'un d'exceptionnel, il a su me rassurer, m'ecouter sans me juger. je ne suis pas stresse de devoir m'occuper de mes enfnats, ce que je ne digère pas c'est la césarienne, d'abord vot re homme ne peut pas reste avec vous mais bon j'ai eu une équipe médicale super, après la frustration d'apercevoir a peine ses enfants je trouve que le lien n'est pas le meme qu'avec  une naissance par voie basse. puis la douleur de la césarienne et pour ma part je n'ai pas pu m'occuper de mes jujus comme je le voulais donc une grosse frustration. bisous

Lysiane j'ai eu le même sentiment au niveau de mon accouchement par césarienne. Je ne suis pas devenue mère de 4 enfants de la même manière que les fois précédentes qui étaient des accouchements par voie basse.
J'ai eu besoin également d'en parler, d'échanger avec une psychologue. C'était une professionnelle spécialisée en maternologie.... Elle a su m'aider, poser des mots etc.... Et j'ai appris à mieux accepter cette césarienne pour la bien de mes enfants.

N'hésites pas à faire appel.

Alors personnellement je pense avoir fait également un baby blues, mais bien plus tard, pas à l'accouchement, mes filles étaient en néonat pendant 2 mois, là j'étais à fond les ballons. Arrivées à la maison, 3 mois après leur arrivée (elles avaient donc environ 5 mois), je n'arrêtais pas de pleurer, le manque de sommeil et j'ai même dis plusieurs fois à mon mari ou amis "je vais les balancer par la fenêtre", bon heureusement je n'ai jamais été jusque là.

Je n'ai demandé de l'aide à personne, je déteste ça, trop fière....et quand je me revois dans l'état que j'étais y a 1 an...je me dis que c'est obligé que j'ai fais un baby blues, avec le recul je pense que c'était ça.

J'ai eu un accouchement par voie basse, mais je ne me suis pas sentie maman non plus les premiers mois. Quand on me demandait "ça te fait quoi de tenir dans tes bras tes filles"....pas de réponses de mon côté...
J'arrive à en avoir honte maintenant quand j'y repense, et pourtant je les aime de tout mon coeur, je ne pensais pas que ce soit possible d'aimer à ce point.

Je pense aussi que le fait que mes filles étaient (sont ?) très très pleureuses, très difficiles à gérer, qu'elles ne font toujours pas leurs nuits actuellement par exemple, y a joué beaucoup dans mon état de fatigue. Je n'ai pas su gérer mon manque de sommeil, je voulais continuer à avoir ma vie d'avant (couche tard...), et j'ai accumulé beaucoup trop de fatigue.

D'avoir repris le travail m'a beaucoup aidé