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22 Novembre 2024 à 11:01:57
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0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
Auteur Fil de discussion: multiples et école  (Lu 3085 fois)
prune
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« le: 24 Novembre 2008 à 23:41:14 »

j'ai retrouvé dans mes docs, cet article sur la scolarité des jumeaux (et plus)
à l'époque ou Jules et Charles sont entrés à l'école, la directrice était assez directive, séparation,
ça ne s'est pas bien passé du tout (2eme année de maternelle), finalement ils ont été dans la même classe jusqu'en CE1, en CE2 chacun sa classe, et tout va très bien...

ceci pour dire, qu'il n'y a pas de généralité et que les parents restent les mieux placés pour savoir ce qui convient le mieux à leur enfants, faites fi de ce que l'on vous dira, décidez vous même 

----------------------------------------------------------------------------------------

"Traditionnellement la séparation est encouragée "pour le bien des enfants",
comme résume un peu trop vite la formule. Mais ses partisans (pédiatres,
psychologues, enseignants, certains parents) ne la préconisent pas à tout
prix : elle se pense, se souhaite, se construit.

le débat est encore houleux avec les tenants du maintien ensemble qui ne
voient dans la séparation qu'une simple "degemellisation" plutôt qu'une
réelle individualisation.

Ainsi il convient de ne pas se décider à la légère.

Car l'objectif visé reste de permettre aux multiples de vivre le mieux
possible, tant leur quotidien que leur scolarité : un véritable défi !"
L'entrée à l'école se révèle déjà "bouleversante" pour les futurs élèves,
obligés de quitter le cocon familial et de s'adapter à un mode de vie
scolaire. Les multiples de surcroît doivent surmonter la remise en cause
d'une relation fraternelle privilégiée.
La réunion marque la fin de la complicité intime, puisqu'il y a intégration
dans la collectivité d'une classe ; elle se passe parfois mal, notamment
quand l'un des jumeaux refuse de partager son frère ou sa sur avec d'autres
enfants du même âge.
à l'inverse, la séparation interrompt une association permanente; elle est
accueillie positivement quand les jeunes sont prêts ou souffrent de leur
état; si elle a lieu trop tôt ou à un moment inopportun, elle risque de
déclencher de graves crises.
de toute façon, ce n'est pas parce qu'elle domine dans les murs qu'elle
s'impose. Pas la peine de rechercher absolument des écoles possédant
plusieurs classes d'un même niveau, de s'épuiser dans moult transports ou
allées et venues entre divers établissements au prétexte que la majorité la
recommande.
Le critère qui compte est définitivement le bien-être des enfants. Ces
derniers demeurent uniques juges. Autant leur demander ce qu'ils en pensent,
en évitant de les interroger de façon à orienter la réponse dans le sens
voulu :
Pas de "ne serait-ce pas super d'avoir deux maîtresses différentes ?"
Sous entendu, oui à la séparation,
Ni de est ce que ce ne sera pas trop dur de ne pas vous voir pendant une
journée entière ? sous entendu oui au maintien ensemble.
Mieux vaut opter pour un neutre
"À votre avis, qu'est ce qui serait le mieux pour vous ?"
dresser une liste des arguments POUR et des arguments CONTRE , discuter en
famille en respectant l'opinion de chacun.
Certes les petits ne sont pas toujours capables d'expliquer, de verbaliser
ce qu'ils ressentent. Néanmoins leur comportement parle pour eux. Il suffit
aux parents et aux enseignants de les observer en dehors de toute idée
préconçue.
S'ils refusent d'aller à l'école, s'ils ne participent pas, s'ils se
disputent plus ou moins que d'habitude C'est que le parti pris (séparation
ou réunion) ne leur convient pas.
Le dilemme se renforce quand il apparaît que seul un des enfants souffre.
Exemple :
Alizée (10 ans) a passé tout son primaire a martyriser sa jumelle Marine, la
pourchassant dans la cour, la griffant, lui déchirant ses livres, la
mordant, etc
Tandis qu'à la maison elle la dorlotait, parce qu'elle lui en voulait de ne
pas être dans la même classe. Elle a cessé le jour où elle a surpris une
conversation entre ses parents qui lui a appris que la séparation avait été
décidée par l'école, non par Marine
D'où l'importance de dialoguer, écouter, s'informer, confronter les
expériences.

Lors des inscriptions, si les enfants restent ensemble, il faut mettre les
choses au point avec calme et sincérité. Aux parents de s'engager à
collaborer avec l'école pour obtenir un soutien en retour, ne pas hésiter à
passer un accord avec l'instituteur

De son côté (l'instit) :
- Ne pas asseoir les enfants l'un à côté de l'autre,
- Leur donner responsabilités différentes,
- Rédiger en double les petits mots relatifs aux sorties

Du côté des parents :
- Ne pas inverser les vêtements (si monozygotes),
- Faire en sorte que l'instit puisse les reconnaître facilement,
- Coupe de cheveux différentes (ou code couleur)
- Assister les enfants individuellement dans leur devoir à la maison

Un petit tableau a été élaboré résumant les principales données à envisager
dans le cadre de la scolarisation :

Quand séparer ou maintenir ensemble des multiples à l'école :

1) L'un des enfants est socialement en retrait, surprotecteur ou ne supporte
pas le manque d'intimité dans la classe ... : séparation

2) Première année d'école ou de cycle (CP compris)... : ensemble

3) Les enfants fonctionnent en équipe, utilisent leur ressemblance pour
jouer ou tromper les autres... : séparation

4) L'entourage et l'enseignant multiplient les comparaisons sans songer à
individualiser... : séparation

5) Les enfants ont vécu un grand bouleversement, déménagement décès,
divorce... : ensemble

6) les parents souhaitent un enseignement identique pour faciliter le suivi,
les déplacements... : ensemble

7) Différences de capacités évidentes entre les enfants... : séparation"

cet article est paru dans le journal
"la lettre des parents"

wwww.lalettredesparents.com, (abonnement payant pour accéder aux archives)

texte du journal officiel
"Question N : 4163 de M. Poniatowski Axel (Union pour la Majorité
Présidentielle - Val-doise) QE
Ministère interrogé : jeunesse et éducation nationale
Ministère attributaire : jeunesse et éducation nationale
Question publiée au JO le : 07/10/2002 page : 3428
Réponse publiée au JO le : 03/02/2003 page : 847
Rubrique : enseignement maternel et primaire
Tête d'analyse : élèves
Analyse : scolarisation. Jumeaux
Texte de la QUESTION : M. Axel Poniatowski interpelle M. le ministre de la
jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche au sujet de la
scolarisation d'enfants jumeaux. En effet, en cas de divergence constatée
entre les parents de jumeaux et le responsable d'établissement sur la
scolarisation dans la même classe, ou dans deux classes différentes, dans
les écoles maternelles et primaires si les conditions matérielles le
permettent, et si les parents ne sont pas déchus de leur autorité parentale,
peut-il préciser qui doit décider du type de scolarisation (ensemble ou
séparés) des enfants.
Texte de la REPONSE : L'article 2 du décret n 89-122 du 6 septembre 1989
relatif aux directeurs d'école dispose que le directeur d'école " répartit
les élèves entre les classes et les groupes, après avis du conseil des
maîtres ". Le Conseil d'Etât a jugé que l'affectation d'un élève dans une
classe constitue une mesure d'ordre intérieur, non susceptible de recours
devant le juge de l'excès de pouvoir (CE, 5 novembre 1982, M. Attard, rec.,
page 374). Le choix des modalités de la scolarisation des enfants jumeaux,
ensemble ou séparé, compte tenu du cas particulier que constitue cette
situation surtout avec de très jeunes enfants, gagne à être étudié
conjointement par l'école et les parents. En cas de positions divergentes
entre l'administration et les parents, un avis externe peut être pris
(pédiatre, médecin scolaire ou psychologue scolaire), afin de trouver la
solution qui paraîtra la plus profitable aux enfants. En l'absence de vérité
scientifique sur la scolarisation des enfants jumeaux, il n'appartient pas
au directeur d'imposer une position contre l'avis des parents, sauf si la
solution préconisée par eux crée des difficultés avérées de fonctionnement.
UMP 12 REP_PUB Ile-de-France O"
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bon, je vais où mettre mon grain de sel moi, maintenant Huh?

Journalisée
La Doudou Brestoise
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Un peu bohème...


« Répondre #1 le: 25 Novembre 2008 à 09:39:01 »

Coucou,

J'aime le point de vue de cet article. et l'extrait du journal officiel est très interessant.

Peut-être que certains parents qui ont du mal à imposer leur choix pourront l'utiliser pour modifier le point de vue de quelques enseignants.

A +
Journalisée

Heureuse maman de 2 zouaves (Garou et Basou, 12ans) et d'un loustic (Taton, 6ans)

» Il faut imaginer Sisyphe heureux »
Albert Camus
Bambinette
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« Répondre #2 le: 25 Novembre 2008 à 11:49:07 »

Pareil !

Merci pour ces infos Prune !
Journalisée

Roxane / Axel, 7 ans (03/04/06)
Les jumeaux identiques sont aussi fraternels que les autres. Quant à l'adjectif faux, il sonne de manière désobligeante. Les faux jumeaux sont de vrais enfants, mais aussi de vrais jumeaux, puisque engendrés et nés en même temps ! Zazzo
olivette
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« Répondre #3 le: 26 Novembre 2008 à 11:12:13 »

Merci merci merci!

Que n'aurais-je eut ces texte quand on a dû décider pour l'entrée en maternelle en Septembre!!!!
Elles sont séparées, mais plus sur indications de la directrice que par réel choix par rapport à elles.
Dommage, ce texte aide à y voir un peu plus clair!
Journalisée

2 filles nées le 01/08/2005
1 gars né le 17/09/2008
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