La solution qu'on a trouvé pour la notre, qui était dans une situation semblable était un changement d'école.  Elle s'ennuyait profondément et avait commencé à refuser à participer en classe parce que ça l'ennuyait et aussi parce que les autres supportait mal ses "facilités".  Au bout de 2 ans, elle n'en pouvait plus, et son instit nous disait que seul un psy. pourrait l'aider et refusait d'envisager autre chose.

Je ne voulais pas l'envoyer dans un établissement pour les enfants précoces, en admettant d'en trouver un pas à perpet. avec une place disponible   J'avais peur de la suite, au retour dans un établissement "classique" et ne voulait pas non plus qu'elle se sente différente des autres. 

Après bcp bcp de temps passé à rechercher et à prospecter, on a fini par trouver une école privée à 30 km de chez nous   mais qui se sentait prêt à la gérer, mais où elle serait le seul "précoce".  On a passé du temps à discuter avec la directrice et l'instit qui serait concernée avant de se décider.

Elle entame sa 2e année chez eux, et on ne la reconnaît plus.  Elle est épanouie et a des résultats d'enfer tjrs avec le doigt dans le nez mais on peut pas tout avoir.  Elle s'est bien intégrée, a plein de copains et adore ses instits (2 cette année).  Elle finit tjrs son travail bien plus vite que les autres, mais quand elle a fini, soit qu'elle aide les autres, bouquine, fait ses échecs ou bosse qq ch pour elle-même.  Elle a le loisir de choisir d'elle-même, ce qui fait qu'elle oublie le coté casse-pieds et ennuyeux du boulot obligatoire, pour pouvoir faire ce qui lui plaît.

Malgré l'horreur des trajets   je ne regrette pas du tout, car on a évité l'échec scolaire qui se pointait gros comme une maison et elle est de nouveau bien dans ses baskets à l'école, important vu le temps qu'ils y passent.  Ça peut être un piste.  Mais je reconnais que comme je ne bosse plus l'organisation est nettement plus facile pour nous que pour des parents qui travaillent à l'extérieur

Ou bien peut-être chercher une nouvelle activité, à ajouter à la musique, qui l'oblige à se fixer sur qq ch et qui nécessite du travail pour avancer , ça pourrait l'aider à passer outre l'aspect barbant.

L'instit accepterait-elle que quand il a finit le travail donné en classe, il soit libre de faire totalement autre chose ? 

Un truc qui l'intéresse, sur lequel il s'applique, même si ça n'a rien à voir avec le programme, ni même avec la scolarité.

Possible ? Efficace ? Utile ?

oui , pour voir aussi s il s applique dans quelque chose qu il aime, pouvoir ce qui l inetresse autre que les cours

Trop bonne ....? mouais.
Comment ça se fait que la moitié de la classe ce soit rétamé?

a ce propos... quand j'étais en 1ère, mon prof de français était aussi le père de ma marraine. Il me connaissait donc très très bien, sachant que ma marraine avait 10 ans quand elle devenue ma marraine.
Un jour, il a dit : "Isabelle, n'aura jamais son bac français, elle n'est pas assez mature !!"
Je me suis sentie vexée !! Mon orgeuil en a prit un sacré coup !!
J'ai eu mon bac haut la main, avec 14 à l'écrit et 16 à l'oral !!
Et quand je lui en ai parlé plus tard, il m'a avoué avoir fait exprès, pour que justement, ma fierté me pousse à faire des efforts..
(ben oui, je faisais tout sans me fatiguer.. juste pour avoir la moyenne )

P'tite Lilli: ton dialogue m'en rappelle un récent, en géographie     

Izazou: Il est malin, le père de ta marraine    (mais j'imagine que ça a été très mortifiant sur le moment    )

Ton fils c'était pour un bilan en histoire, ma fille c'était pour un bilan en géographie.