Le CMPP, j'ai testé et j'en suis partie.
Quand Guilhem a été testé, la psy qui a fait passé les tests nous a orienté vers des "confrères rééducateurs" (graphique, neuro vision). Nous avons suivi ses conseils bien entendu.
A la 1° rechute (les rééducations n'étaient pas effectuées, RDV long, délai d'attente long), je la rappelle. Guilhem aurait été OK pour la rencontrer. Seulement, elle ne fait pas de suivi, juste les tests. Direction le CMPP. RDV long long à attendre. Dans l'attente, je lis, forume, etc..
Et je rencontre (virtuellement) des parents que me disent "attention, chez un enfant précoce, les psy (qui réfutent la précocité ou la connaissent mal voire pas du tout) ont vite fait de diagnostiquer un problème d'attachement à la mère, notre enfant a suivi une looongue thérapie pour finir à la case de départ".
Guilhem a rencontré différents intervenants sur le centre, pour aboutir à la conclusion: niveau scolaire tout va bien, son graphisme n'a rien d'inquiétant (la rééducation n'était pas encore terminée lors des consultations), nous voyons plus un problème d'attachement à la mère. Je suis partie avec mon fils.
Et depuis, nous cheminons lui et moi cahin, caha 

Je sais que sur Nîmes, il y a une antenne de l'ANPEIP. Mais je n'ai pas envie de me restreindre à la précocité.
Finalement, je suis un peu compliquée    ce doit être moi le problème 

Disons que le papa serait plus expéditif    une bêtise => une punition, point final 

Merci pour tes pistes 
Et merci pour tes choses     

J'ai lu quelque part que, au final, quoi que deviennent nos enfants, ce qu'ils font est toujours plus ou poins directement lié au sentiment d'amour qu'ils ressentent de leur maman...
sensation de désamour ====>> ils peuvent devenir terribles
sensation d'amour étouffant =====>> idem
la difficulté étant le juste milieu.

Et ceci, toujours prit "dans l'absolu", sans la notion inévitable de l'intelligence mise en parallèle : le résultat sera différent en fonction de la capacité de l'enfant à cogiter, à relativiser, etc...

En quoi cela a-t-il un lien avec toi et Guilhem ?

Je crois que votre relation mère/fils est intense : ton premier fils, celui que tu croyais ne jamais avoir, ta vie a changé après lui.
Et je crois que tout ça, il le sait.
Et il est intelligent.
Et il a besoin de ton amour, face à ses frères qui, forcément, ont chamboullé votre relation à vous deux.
Et il sait aussi où est ta faiblesse : tu veux de toutes tes forces, faire de lui un homme responsable, et respectable, et qui sait affronter la vie en face.
Et il sait comment te faire craquer là où ça fait mal : le travail en classe.... parce que cela te mets toi aussi dans une situation d'échec, tu es confrontée au regard des instits, tu es jugée en même temps que lui...

(Oh la la !!! Faut que j'arrête de réfléchir moi !!!)

Je te dis les choses comme elles viennent au moment où j'écris. Et je me rends compte que je vais assez loin dans votre rapport à l'un et l'autre.... Peut-être trop.

Il me semblerait nécessaire sans doute l'intervention d'un tiers.. pour dénouer tout ça...
Oui, pourquoi ne pas voir avec les conseils d'un médecin ? D'une relation professionnelle ?
De l'une de nous, qui habiterait pas trop loin ... ou qui pourrait venir dans le coin à l'occasion ?

Je cherche... je cherche....

Et en attendant, si tu ne me déteste pas toi non plus ( ), je t'envoie aussi plein de de réconfort....

Non, non, je n'ai pas dit : "zhom est plus calme".

J'ai dit : "zhom donne l'apparence du calme".

Je ne le connais pas assez pour savoir qui il est ; je te parle de l'impression qu'il donne.

Sauf si il est radicalement différent quand il y a du monde ou quand vous êtes entre vous, il n'empêche :
- qu'il parle moins fort
- qu'il a la voix plus grave, ça, forcément, c'est un homme ....
- qu'il maîtrise beaucoup plus son énervement
- qu'il met plus de temps à hausser le ton.


Pas "plus ou moins", complètement ....

Je confirme, en l'absence d'invités, il est différent    sauf sur le 1) et le 2) 

Dire "c'est directement lié" ne veut pas dire "c'est de la faute de".

Responsabiliser ne veut pas dire culpabiliser ; on peut se sentir responsable de quelque chose sans que ce soit forcément un problème.

Je me sens responsable de l'impact que ma personnalité et ma façon de faire ont sur mes enfants ; mais je n'en culpabilise pas.
J'ai fait avec qui sont mes parents, mes enfants feront avec qui je suis.

Je tâche d'être consciente, et éventuellement redresser la barre si je sens que je dérive, c'est tout.

(et puis une modo qui se modère, trop bien ....  )

ben oui... tant que tout va bien, on se contente d'être responsable... mais si l'enfant a un problème (c'est pour ça que je prenais l'exemple de l'autisme : on en a tous entendu parler), le sentiment de culpabilité fait très vite fusion avec celui de responsabilité... enfin, à mon avis...

Isazou, je suis bien d'accord ; la frontière entre "responsabilité" et "culpabilité" est parfois bien mince.

Justement, si chacune d'entre nous se met bien en tête que oui, ce qu'elle est et son comportement peut (entre autres, et peut "ne pas") avoir des répercussions sur le comportement de son enfant, mais que non, pas à culpabiliser, on fera mieux la distinction le jour où on sera devant la situation.

C'est ma maman qui m'a appris ça : après ma brûlure, la culpabilité a pointé le bout de son nez ; grâce à un travail sur elle-même, elle a "décidé" qu'elle avait une part de responsabilité, mais qu'il n'était pas question qu'elle se sente coupable ("je me serais mis une balle dans la tête, sinon ....").

On a toutes une part de responsabilité dans les difficultés que rencontrent nos enfants ; se sentir coupable ne permet pas d'avancer, n'aide pas à trouver des solutions.