Je le sais tout ça Richard, j'en suis très bien consciente.
Comme je le disais à Isazou, une chienne ne fait pas de chat. J'y suis passée, je n'ai jamais rien fichu, on m'a toujours "accusée" d'être nonchalante
Je n'ai jamais vu l'intérêt de bosser. Bien sûr, j'ai pris des gifles... qui ne m'ont jamais fait réagir.
Pour la musique, il a craqué et nous avec. Il voulait bien aller en cours mais pas répéter. No comment ! Pour lui faire prendre 5 min sa guitare, c'était 20 min mini de pleurs et une fois lancé, impossible de l'arrêter
Il préfère éviter la difficulté que l'affronter. En sport, c'est pareil, aucune "gnaque". Il aimerait bien gagner mais attend que ça tombe tout cuit.
A mon avis c'est le plus gros danger, parce que tel qu'il est parti il n'arrive pas à comprendre que parfois pour arriver à un résultat il faut bosser.
Je pense qu'il l'a compris (là aussi, le discours tourne en boucle) mais pas du tout matérialisé. Comme tu dis, pourquoi donner plus alors qu'avec rien tout fonctionne. Et surtout
comment donner plus ?La Doudou, j'ai oublié de te répondre.
Le soucis n'est pas les fautes d'orthographe mais son "laxisme". Quand il veut il peut. Quand on lui met la pression, il y arrive. Ce serait, je pense, moins difficile à gérer un gosse qui aurait des difficultés en français. Pour lui, ce n'est pas le cas. L'aspect répétitif des cours l'agace au plus haut point => décrochage, bâclage, etc..
A-t-il une motivation pour réussir à l'école, en dehors de faire plaisir à l'instite/papa/maman ? Voire avec lui comment il envisage son avenir. Le professorat est-il vraiment un objectif sérieux ? Et voir avec lui les filières et le niveau d'exigence pour le devenir.
On évite au max de rentrer dans ce jeu là, je travaille pour papa/maman/instit. On lui joue en boucle "tu travailles pour toi". Bien sûr on félicite les notes mais aucune carotte. Quand je dois les mettre les carottes (ou mes contrats) c'est pour récompenser un comportement.
Lui même se met la pression quand il a une "mauvaise" note. Une des dernières évaluation, il n'a eu que 13. Ben oui, rapidité et bâclage n'ont pas fait bon ménage. Il avait la tête à l'envers.
Son avenir, il l'envisage au travers de longues études. On a droit parfois à astronaute, paléontologue, archéologue, prof d'histoire. Il est conscient qu'il ne suffit pas d'être bon pour y arriver, il faut être au delà. Nous, parents, lui disons qu'il fera ce qu'il voudra à condition qu'il s'en donne les moyens. Plus il se donnera les moyens, plus il aura le choix. Logique.
Il le sait, l'a compris mais je crois qu'il ne sait pas le gérer pour l'instant.
Toutes vos pistes, je les ai testées, envisagées, utilisées.
Je n'ai pas attendu que tout parte en vrille. J'ai lu +++, suivi des conférences, forumé, cheminé dans mes pensées et ma façon d'appréhender Guilhem.
Mais j'avoue, qu'il y a des jours où j'ai bien envie de baisser les bras...