Alors oui, quand on a déjà un ou des enfants à l'arrivée des jujus, une des principales craintes, c'est de ne pas réussir à trouver du temps à consacrer "pleinement" aux plus grands, et ensuite, c'est de ne pas/plus savoir gérer les grands qui rentrent souvent dans une phase de régression et/ou de tests à tout va...
il faut vous faire confiance!!!Pour les grands, il faut rabâcher et rabâcher et rabâcher, recadrer et rappeler sans cesse que le cœur d'une maman grandit au même rythme que la famille et redire en permanence à vos grands que vous les aimez toujours autant et toujours aussi fort.
Il faut accepter les phases de régression et respecter une demande de bib (par exemple), de repas à la cuillère ou avec les doigts: votre petit grand formule ainsi sa demande d'attention, de calinage...
Pour vous, il faut accepter de lâcher prise sur certaines tâches: le linge peut rester un jour de plus sur le séchoir, être rangé sans être repassé, le balai peut suffire sans sortir la serpillère ou l'aspirateur
(bon ok, ça, c'est quand il n'y a pas d'obligations à cause d'allergies... ), la vaisselle peut rester sur l'égouttoir, les repas peuvent comporter plus d'éléments "tout prêts" (pizzas, conserves, surgelés sont vos amis, si, si!!)
Si qqn vous fait des remarques, ben, au lieu de vous offrir un énième Doudou ou vêtement pour les bébés, qu'il vous apporte des plats ou qu'il fasse tout ou partie de votre ménage
euh, sont où les souvenirs? Ils arrivent Qqs mois avant l'arrivée de S et Ab, on avait commencé les prémices de l'apprentissage du pot avec C: après leur naissance, elle a régressé un chouïa, à ne plus vouloir se passer de couches: pas de soucis, on a gardé les couches, et on lui a laissé tout son temps malgré la perspective de la maternelle en septembre
Pour les petits déjeuners, elle avait commencé à prendre son lait dans une tasse ou un petit bol: elle a revoulu des bibs, pas de soucis
en plus le bib pouvait être pris sur mes genoux si je n'étais pas en train d'allaiter: et zou, un câlin gagné au passage
Pareil pour l'habillage, elle ne savait plus rien enfiler toute seule: on ne s'est pas braqué et elle a apprécié les séances d'habillage par papa ou maman
Quand on n'était que toutes les 4 et que j'étais en train d'allaiter, comme je n'ai quasiment pas fait de tétées doubles, la ritournelle "attends, je m'occupe de ta sœur, ce sera ton tour après" ne lui était pas adressée qu'à elle: mine de rien, ça paraît peu de chose, mais c'était super important pour elle
Et autant que possible, on l'a laissée participer aux soins: choisir un body, un pyjama, une paire de chaussettes, plus tard une tenue
, passer une couche ou un morceau de coton, c'était motivant et responsabilisant pour elle
Bon en même temps, il faut reconnaître que C a longtemps eu une réputation de bébé et d'enfant nonpedagogique auprès des copains: on n'a pas eu trop de soucis avec elle, et pas une trop grosse phase de "terrible two", ça a sans doute joué aussi