Coucou,
La FIV... Un cas d'école aussi (c'est le cas de le dire) sur la difficulté de gérer les particularismes
.
La reproduction humaine, c'est au programme de collège. 6ème, 5ème ? (
désolée, mais je ne sais plus
). Et on commence par quoi : l'appareil reproducteur, un homme, une femme, et une naissance par les voies naturelles...
Perso, j'ai expliqué depuis longtemps à mes gamins qu'ils ont été conçus par FIV, naissance par césarienne. Leur cas de figure ne sera pas abordé. En tous les cas, pas avant le lycée ! Je m'attend, évidemment, un jour, aux questionnements : "Suis-je normal ?". Comme j'ai eu droit à la question :"On n'est pas des jumeaux si on est faux ?"
.
Ai-je le droit de reprocher à la maîtresse d'utiliser le terme courant français pour désigner des jumeaux dizygotes (terme au combien barbare et difficile à retenir) quand elle parle de gémellité à l'ensemble de la classe ? Déjà bien si elle arrive à aborder et faire comprendre la naissance gémellaire ! Qu'y puis-je si mes enfants ne retiennent que le terme "faux", certes malheureux, mais d'usage ?
De même, puis-je reprocher au programme scolaire de ne parler de la reproduction humaine que sous sa forme naturelle dans une première approche ? Est-ce que les élèves seront en mesure de comprendre que mes garçons n'en sont pas moins normaux aussi ?...
La généalogie, pareil. La question, en primaire, est liée à nos origines : de qui sommes nous issus ? Et la famille recomposée n'entre pas dans la réponse. C'est ainsi. Que tes filles ne se sentent pas représentées par l'arbre qu'il faut alors dessiner, je l'entend. A elles aussi de comprendre, sereinement et en autonomie, toute la richesse de leur cas de figure familiale. Et, à mon avis, c'est à ton rôle d'éducateur parental qu'il revient de leur apprendre à relativiser.
Sans en reporter la faute sur un élément extérieur, c'est, il me semble, important, d'apprendre à faire soi même la part des choses.
La maîtresse pourra, si elle en a le temps, revenir la dessus en "heure de vie" (ou je ne sais plus comment ça s'appelle
) : le "savoir être" face au raccourci souvent pris par l'environnement social
. Ne pas reporter nos désappointements sur la responsabilité de l'autre (ce qui ne veut pas dire que l'autre n'est pas un poil responsable aussi
).
A +
PS : Pour moi, l'engagement d'un couple n'est pas tant dans le mariage que dans le fait de faire (de s'occuper... Pour ne pas oublier tous les cas de figures de l'adoption
) des enfants ! Historiquement, l'engagement est marital. Dommageable et abusif, quand faire des enfants hors mariage est bénin et courant.
M'enfin, je ne vais pas monter au créneau à chaque fois qu'on parle de s'engager maritalement quand je pense que cela ne veut plus dire grand chose au jour d'aujourd'hui
.