LE "un je vais te tuer" Lisa en comprends bien le sens car mon père c'est suicider, mon cousin aussi, puis avec les infos le mot "tuer" elle sait bien ce que cela veux dire : tuer = mourir = j'arretes de vivre (ça elle a bien la notion)
Ma remarque visait plutôt l'agresseure, qui elle ne mesure pas l'irréalité de tel propos. Serait-elle vraiment en mesure de tuer quelqu'un
, sans réel motif
...
Par contre, qu'elle ai compris parfaitement pourquoi cela touchait ta fille... Cela ne fait aucun doute
. Et c'est ça qui est terrible. Qu'il faut réussir à désamorcer
.
La surenchère verbale n'est sans doute pas une solution en soi, oui. Mais ce que montre la vidéo laissée par Lénagcn, c'est plutôt l'idée d'une posture plus sereine que ta fille doit montrer, lié à un discourt et à une confiance en soi, qui éloigne simplement le harceleur de sa proie jusque la facile car en position de victime.
Et puis non, il ne faut pas minimiser. Ta fille ne doit pas minimiser. Prendre du recul face à la méchanceté gratuite de l'autre, oui. Elle est au dessus de ça et peut en être fière. Mais ne pas minimiser. Les agressions verbales font mal. Récurrentes, elle détruisent à petit feu, volontairement
.
A +
PS : Je suis sortie de la position de la harcelée à partir du moment où je me suis rendue indispensable aux autres : je leur passais mes copies
. Et je choisissais conscieusement ceux qui pouvaient bénéficier de mes largesses
. ça et la revendication d'être différente, plutôt que de vouloir me fondre dans la masse... Une histoire de confiance en soi
.
Le basculement s'est fait au lycée, en classe de seconde. Avant : juste la petite garçonne coincée toute seule au pied de l'arbre à regarder les fourmis. Surtout passer inaperçue, me faire oublier. Minimiser pour se protéger, tout en fuyant vers moult activités extra-scolaires pour se libérer ! (et reprendre confiance ?)