Boulette, ça fait un choc de se retrouver avec les enfants après une période d'absence. Mais je profite quand même un max de la tendresse. J'ai un de mes petits chatons qui a passé la nuit avec moi à cause d'un gros orage (hourra, on respire enfin)! Elle était collée contre moi et elle me disait qu'elle m'adorait, c'était trop génial. Mais là les bouderies recommencent!
Il y a des moments où on se sent plus mal que d'autres, qui sont propices au mal-être... Il va falloir composer avec parce que ce n'est pas prêt de passer. Mais en profiter pour se ressourcer dans les moments où ça va mieux. Moi ça dépend des jours, c'est souvent le matin, mais des fois ça se dégrade dans la journée. Par contre ça fait 3 jours que je n'ai pas pleuré, je crois que c'est mon record depuis la rupture. Je suis contente d'avoir arrêté de m'enfoncer et d'attendre que ça s'arrange. C'est ce que disait ma psy, même si c'est largement plus dur comme situation, mais sur le long terme c'est quand même mieux d'avoir des certitudes. 1 an 1/2 avec une épée de Damoclès au dessus de la tête c'est un véritable enfer. Et comme je le disais, je ne suis pas restée bloquée sur lui, même si j'ai du mal à lâcher la relation de couple et familiale. Lui il ne me fait plus rêver. Enfin!
Pour ce qui est du conflit, je te comprends, pour nous ça avait très mal commencé par rapport à la garde et aux questions financières, je le haïssais. Il y a la possibilité de voir un médiateur au CIDF, mais comme il est c*n, il risque de refuser... En tout cas, le père de mes filles n'a pas voulu, comme toujours il voulait décider de lui-même (et beaucoup pour nous deux) J'ai trouvé ça con de refuser. Je connais quelqu'un qui l'a fait pendant 1 an et ça les a beaucoup aidés (ils avaient un bébé donc c'était dur). Comme je te le disais, je peux demander un contact à mon avocate qui soit prêt à te défendre comme il se doit est soit habitué à aller au combat contre des pervers narcissiques. Ce n'est pas à toi de te battre, c'est à ton avocat de te défendre. Moi comme je te l'ai dit, j'ai préféré changer, même si ça m'a coûté mon alliance, mais je voulais quelqu'un qui me comprenne et qui me soutienne, pas qui me traite comme une malade qui prend tous les risques.
En tout cas je suis là pour te parler et te conseiller, tu n'es pas seule, même si dans ce genre de moments on se sent seule au monde. Continue à sortir, à penser à toi et à entretenir ton réseau de soutien. Lorsque tu seras moins fatiguée, tes minicrabes t'aideront aussi à sortir la tête de l'eau.
Si ça peut te rassurer, moi non plus je ne peux pas être heureuse toute seule, et on est un gros paquet dans ce cas, je crois qu'il est temps d'arrêter de se flageller à cause de ça. Les gens qui s'autosuffisent et qui sont heureux seuls sont rares... On a besoin de tendresse, de sécurité affective, de faire des projets à deux, c'est NORMAL. Maintenant on a toujours tendance à idéaliser le couple. Le plus dur dans la vie c'est d'apprendre à composer avec ce que l'on a.
Pour l'instant la seule issue que je vois, c'est de me retaper toute seule et de réapprendre à vivre, car c'est ma réalité, et si un jour je dois rencontrer quelqu'un (ce qui ne risque pas d'arriver de sitôt), j'espère que je ne ferai pas les mêmes conneries.
Bon, j'étais prête à me baigner pour la première fois aujourd'hui et il fait moche. Je crois que je vais passer l'été sans mettre un orteil dans l'eau moi
Bon dimanche!