Bonjour tout le monde.
Petite nuit pour moi, le père des filles est sorti hier soir pour répéter avec ses potes, et lorsque je me suis réveillée à 4h30 (comme toutes les nuits, et sans besoin de rien prendre), j'ai vu qu'il n'était pas rentré. Je me suis dit qu'il était avec quelqu'un et je me suis mise à pleurer et me suis ruée sur mon Valium. Je lui ai envoyé un texto et je lui ai dit "Tu pourrais avoir la décence de m'avertir que tu découches. Je ne suis pas ta baby-sitter". Il m'a répondu rapidement qu'il était sorti en boîte et qu'il était en train de rentrer.
Lorsqu'il est rentré, il est venu me voir, je pleurais. Je lui ai dit que je pensais qu'il voyait quelqu'un et il m'a dit qu'il était loin d'en être là. Je veux bien le croire, mais de toute façon s'il voit quelqu'un je ne veux pas le savoir, sauf quand ce sera assez important pour qu'il la présente aux filles. Cela va s'avérer difficile. Je me rends compte que je suis encore attachée à lui et que ça ne va pas s'effacer comme ça.
Bref, ensuite je lui ai dit que ça faisait 12 ans que je lui disais de ne pas prendre le volant quand il a bu, qu'un jour il va se tuer et faire de ses filles des orphelines de père. Cela a fait remonter de très mauvais souvenirs des débuts de notre relation, lorsqu'il sortait tous les vendredis soirs et rentrait à 7h du matin, parfois injoignable. Je me réveillais souvent et l'attendais en angoissant, c'était horrible. Et à 40 ans, il n'a pas changé, toujours un gamin... J'ai du mal à comprendre que l'on puisse encore faire ça à son âge, encore plus en semaine.
Je ne sais pas pourquoi, mais tous les hommes de ma vie, sauf un, ont eu ce même penchant pour les sorties en boîte et l'alcool, et bien que moi-même ayant été une fêtarde avant de me mettre en couple avec lui, lorsque j'étais avec quelqu'un je me calmais, je ne voyais plus trop l'intérêt et surtout je ne comprenais pas pourquoi l'autre préférait sortir plutôt que de rester avec moi et c'est tout là mon problème... Je suis trop exclusive et je ne supporte pas que l'autre me lâche pour faire autre chose, surtout si c'est pour sortir, bien que je n'aie pas de jalousie particulière. Il y a toujours un moment dans mes relations ou après les premiers émois et la fusion, l'autre reprend son indépendance et je me retrouve en souffrance. Il faut que j'apprenne à lâcher. Je l'ai fait avec le père de mes filles pour trouver un compromis, mais au fond cela me faisait terriblement souffrir, je faisais ça pour qu'on ne se sépare pas. Je n'osais pas lui dire ce que je pensais de ses sorties et de ses potes alcoolo.

Bref, je suis bien loin de me remettre avec quelqu'un, je veux éviter de refaire les mêmes erreurs, je veux éviter de souffrir et de connaître à nouveau l'échec, je veux me laisser le temps d'oublier cette relation. Je ne sais même pas pourquoi je suis sur Meetic, à part pour me rassurer de mon pouvoir de séduction, mais je me trouve en surpoids, abîmée... Et pas que physiquement, mentalement déchiquetée, je ne veux pas imposer cela à quelqu'un, repartir pour un tour. Le positif c'est que je ne risque pas de contacter le joli garçon plus jeune et plus mince (et plus sportif) que moi, je commence à identifier les profils à "risque". De toute façon ce truc c'est vraiment par curiosité et pour passer 5 minutes, rien de plus.

Je ne me suis pas rendormie depuis 4h30, j'ai mal à la tête et évidemment cela tombe le jour où je dois recevoir un gros boulot et travailler ce week-end. Avec la perspective de l'absence de mes filles de dimanche soir à jeudi soir. Et le 14, pour le feu d'artifice, cela va me rappeler la date où il y a deux ans, monsieur est passé du côté obscur et a commencé à me traiter comme de la m..., à me gueuler dessus, à être indifférent, froid, pour en arriver à me quitter... Bon, j'aurai tenu pendant une semaine en étant beaucoup mieux, il faut se dire que ça donne de l'espoir, je ne sais pas dans quel état je vais être aujourd'hui... En plus il est là sur le canapé à regarder la télé et il empeste l'alcool, c'est écœurant.

A plus tard de vos nouvelles, Boulette, j'espère que la fatigue a commencé à s'effacer un peu. Moi je suis fatiguée d'avoir repris le boulot à plein temps, plus mentalement, mais physiquement.
Bonne journée!

Boulette, j'espère que tu pourras prendre la meilleure décision possible, que ce soit lié à la famille ou au travail. Ce n'est pas évident lorsqu'on a une décision vitale à prendre toute seule. Comment allez-vous vous organiser pour la garde des enfants avec Monsieur?

Pour répondre à ta question, j'ai repris le boulot à plein temps même si c'est très calme, je fais beaucoup de prospection. Cela m'a assez fatiguée en début de semaine car je me suis tapée deux journées de 10h (ma journée type de travail normale, mais il va falloir que je freine au début et ne pas reprendre à ce rythme). Je n'en pouvais plus de finir à 14h30 et de glander par la suite, vu que je commence à 7h30 quand tout le monde s'en va.
Cela fait quelques jours que je suis moins dure envers moi-même, mais ça vient et ça repart toutes ces fortes émotions, je sais que je suis exigeante envers moi-même, trop d'ailleurs. Merci de tes paroles d'encouragement.

C'est toi qui commence pour les vacances? Tu te sens physiquement? Et pour le travail aussi? Essaie de bien te reposer aujourd'hui.

Salut Maf,
Moi aussi valises des twinz au programme, car ils vont chez les grands parents demain   pour 2 s maines. Puis 2 semaines en vacances avec mon ex, je serai donc seule pour 1 mois. Puis c'est moi qui les prends en vacances. Et ma mère aussi. Et un peu de périscolaire.
Ils viennent de me taper une mega crise là, je suis vidée.
On va fêter leur anniv (en avance)  demain Avec les copains. Et aujourd'hui voir l'appartement de leur papa.
Courage mafalda, tu vas pouvoir te reposer et faire un break de monsieur bientôt, j'espère que tu y verras plus clair. Moi je suis plus apaisée qu'on ne soit plus doués le même toit. Son absence m'a été bénéfique (si on peut appeler à comme ca). J'ai hâte d'être moi seule et libre la semaine prochaine.

coucou,
de ne pas LE voir? Euh non, ca m'angoisse pas, mais en même temps, depuis début mars, je ne le vois que rarement, et puis avec les conflits, ca me rassure d'avoir peu de contact avec lui. La "nouvelle vie" qu'il s'était choisie me faisait aussi terriblement souffrir (son nouveau boulot, son stress, ses déplacements, ses frustrations...etc); depuis que cette vie là ne fait plus partie de ma vie, je me sens soulagée en quelque sorte.
ou de ne pas LES voir? Non ca ne m'angoisse pas. Les week-ends où leur père s'est occupé des minicrabes , ca s'est bien passé. Les grands parents s'en occupent bien aussi.
Je ne voulais plus partir en vacances là où on avait réservé (il y a hyper longtemps en plus) et où je me réjouissais d'aller pourtant.  A quoi bon- je pensais- toute la journée, je ne saurai quoi lui dire, où quoi faire pour masquer mon malaise de ne plus l'aimer, chaque fois qu'il m'aurait exaspérée aurait été une occasion de plus de devoir me taire.
Aujourd'hui, il a fait un barbec chez lui, à l'occasion de l'anniv des cocos, et il était énervé, il m'a saoulée, j'ai failli partir et lui laisser les twinz. Donc ca m'a bien rappelé ce que je n'aime pas à vivre avec lui et cette facon piquante et un peu rabaissante (je trouve pas le terme) de me parler. Il s'est calmé ensuite, ca s'est globalement bien passé. Mais je ne me sens pas à ma place auprès de lui. Je n'ai d'ailleurs pas (plus? nous qui étions de vraies pipelettes) de sujets à discuter avec lui, et je ne suis plus intéressée par sa vie (son boulot surtout). Enfin en tout cas c'est ce que je ressentais aujourd'hui. Bon je ne me sentais pas particulièrement à l'aise, ni particulièrement mal. Deuil ou détachement en bonne voie?
J'ai pas beaucoup de temps dans le quotidien, et depuis 4 ans je ne vois plus trés souvent des gens car je ne sors que trés rarement avec les contraintes liées aux kids, et la fatigue... cette fatigue infinie.
J'essaye depuis 2 mois de sortir, et je saute sur toutes les occasions et invitations que je peux organiser un peu à l'avance pour sortir et faire des connaissances, car ca fait un bien fou, ca peut me transformer littéralement une journée mauvaise en journée qui valait le coup, car je me ressource alors en chaleur humaine, et puis je me défocalise de moi et mes problêmes, et vois que d'autres ont de sacrés problèmes aussi. Ca apaise ma souffrance. Mais ca n'arrive pas souvent, et ca me coûte cher en babysitting et en organisation.
C'est possible que ca te fasse du mal de partir de cet appart, de vivre cette séparation "physique". Cette séparation m'a été imposée du fait des contraintes professionnels de l'hdc, quand j'ai pris ma décision, et c'était dur pour moi. Néanmoins ma tête n'a pas vraiment voulu faire machine inverse au global, même si l'énergie du désespoir me donnait des messages contradictoires tous les jours. Néanmoins, aujourd'hui, je préfère vivre sans lui à mes côtés, les nuits avec lui sur le canapé, ca ne me plaisait pas du tout.
J'ai remarqué aussi, que quand il était absent ces 3 derniers mois, je cheminais mieux ou plus vite sur moi. C'est peut être un peu comme le sevrage d'une drogue?

Ça y est, tout le monde est parti. Les filles jusqu'à jeudi prochain, et monsieur jusqu'à ce soir, mais bon lui c'est pas pareil. J'ai beau travailler pour me vider la tête, l'absence est cinglante et représente ce que sera ma vie dans une famille décomposée, seule une semaine sur deux, c'est horrible.

PS Wolfoc: et comment tu as ouvert les yeux sur ton ex. Moi c'est douleureux.

Oui Boulette ça marche la lumière pulsée mais c'est un peu long.
Moi aussi je suis à terre, réveillée toutes les deux heures à cause d'un problème technique qui m'à empêchée de finir un contrat que je devais rendre hier soir. Je ne suis vraiment pas bien aujourd'hui, c'est terrible. Je reviendrai plus tard, je suis trop mal.

Hello Mafalda,
vraiment pas bien avec ce que j'ai vécu hier soir, et je préfère me confier à toi en MP.
Oui c'est vraiment difficile cette épreuve.