Oui, Coline, c'est dur de voir l'autre souffrir d'une décision qu'on souhaite prendre ....
Pour moi aussi, il y a eu une phase difficile, car je savais au fond de moi que notre séparation était inéluctable ; lui n'en voulait pas, par attachement à moi.
Il s'est écoulé quelques mois, on en reparlait ; je me disais (et je lui disais !) que je comprenais qu'il ait besoin de temps pour se faire à l'idée de la séparation, qu'on verrait bien mais que .....
Quand on s'est séparé, j'ai "supporté" son malheur parce que j'étais profondément convaincue que j'agissais par honnêteté ; décider de quitter l'autre quand on n'est plus amoureuse, c'est aussi une question de respect.
Ayant un profond respect pour lui, je trouvais bien plus réglo de partir que de rester.
Si ça peut t'aider, saches que ça lui a pris quelques mois pour aller mieux, mais qu'aujourd'hui, 1 an 1/2 après notre séparation (et nous sommes maintenant divorcés), la page est tournée pour lui aussi.
Et c'est un grand bonheur pour moi de voir que nous sommes en train de construire, je pense, une forme d'amitié.
Tout le respect et la tendresse que nous avons eu l'un pour l'autre sont toujours là.
Quant aux enfants, pour ma part, nous leur avons dit quand la décision a été fermement prise entre nous (et que j'allais dormir dans la chambre d'amis .....
).
Leur père a demandé à ce que ce soit moi qui parle, lui ne s'en sentait pas le courage ; ce que j'ai fait, avec des mots simples ; moi de mon côté il était important qu'il accepte que je dise que NOUS n'étions plus amoureux ; je ne voulais d'une sorte de déséquilibre .....
Les enfants n'ont rien dit le jour même ; les questions sont venues ensuite, petit-à-petit (et encore parfois maintenant, ils posent des questions sur notre rencontre, sur ce que c'est que d'être amoureux ou pas ....) ; nous avons toujours répondu sincèrement et avec simplicité.
Courage