Un jack? C'est quoi?
Mon RobertoHilario doit être en train de fondre dans le coffre de ma voiture, le sortirai quand même peut-être pour mon anniversaire 
Profite des siestes tant que tu peux, moi j'en ai encore besoin mais plus les filles malheureusement...

Wooo, ça a l'air bon la pâre non cuite cupcake    c'est quoi?
Mes crabes me font bêtises sur bêtises, j'en ai marre marre marre. C'est incroyable de me tester en continu ainsi et de challenger mon autorité constamment. Est ce pour me tester pour s'assurer que je suis un chef de famille adequat? 
Je le sens punie de m'être séparée du papa. En tout cas le doudou de la massequotte ils peuvent l'oublier. 
Je fis pourtant mon maximum pour que ça roule, et pour les éduquer, mettre des limites, une structure avec des horaires. Mais ça n'arrête pas de râler, de se plaindre, les contradiction. Et les bêtises. Ce matin twinB a donné un coup d'énervement sans faire exprès dans mon plateau au petit dej- splatch 2 m de café par terre. => grondé et demandé de s'excuser auprès de la femme de ménage.
Hier c'èrait twinA, je lui ai commandé un jus de fraise avec du sucre pop, il n'était pas content, il a renversé (en faisant exprès) son verre au bar,  => au coin et nettoyer sa bêtise.
Cet après midi au bar au jeu apero, il y avait un quizz, 2 min j'écoute une question, ils se sont chamaillés sur une chaise, celle ci est tombée (eux dessus) sur une poubelle qui s'est renversée sur les gens de derrière, avec leur contenu (non solide  )  .
Je ne suis pas une mauvaise mère, mais en atteignant mes limites comme ça je me sens tout comme.
Je leur apporte pourtant toute mon attention, ce matin, j'ai eu 5 min pour déjeuner tellement ils m'ont accaparée. Ras le cul ras le cul. Vive les vacances.

La pâte de cupake (de gâteau en quelque sorte) que je leur sers dans un bol pour le goûter plutôt que de la faire cuire, elles en raffolent. C'est simple et rapide et bon pour tout le monde. Tu as la recette sur Marmiton.org.

En ce qui concerne les enfants pénibles pendant les vacances, ce n'est pas un scoop, moi j'ai de très mauvais souvenirs en club de vacances où les filles étaient imbuvables et où je rentrais fatiguée et énervée, parce qu'en plus tu te dis que tu investis pour leur faire plaisir et que c'est comme ça qu'ils te le rendent. Je ne pense pas que ce soit dû à ton autorité, mais plutôt au changement de lieu, un cadre et des horaires différents, et d'être en permanence avec eux. Tu fais bien de les mettre au mini-club, c'est plus facile que d'être en permanence l'un sur l'autre et ça te permet de souffler un peu et de penser à toi.
Quelque part dans la séparation je me sens punie comme toi, sur la qualité de vie, des moyens moindre, la fatigue, la solitude. Tout ça c'est le joli pack du divorce.

Pour moi aussi ces vacances continuent à être insupportables. J'ai le moral à zéro, mon mental craque de cette situation qui n'est pas normale à mon sens, même si je ne pensais pas la vivre aussi mal. J'en ai encore pour des mois, en ne sachant pas non plus ce que ça va donner lorsque je serai seule. Aucune situation ne semble idéale, mais bon, vivre sous le même toit j'y arrive à peu près, mais les vacances, c'est juste trop, ça me replonge trop en arrière et ça vient détruire tous les efforts que je fais depuis 4 mois pour m'en sortir et pour avancer. C'est terrible, mais je n'ai pas d'autre solution que de serrer les dents.
Les journées me semblent insurmontables, interminables, je n'en peux plus moralement. En plus j'ai fait la connerie d'inviter ma belle-mère et mon beau-frère demain car nos anniversaires sont la même semaine, comme j'allais bien, mais là j'ai juste pas envie de faire un repas de "famille". Je le regrette 
Je n'arrive de nouveau plus à profiter de mes filles, c'est vraiment dommage.

J'ai écrit à leur père pour lui dire ce que je pensais de sa non-réaction face à notre séparation, on doit en parler, mais je ne suis pas sûre qu'aujourd'hui soit le meilleur moment.
J'en ai marre, je ne sais pas quoi faire pour m'occuper l'esprit, j'ai hâte que tout le monde parte et que je me remette au travail, c'est terrible à dire, mais c'est la réalité en ce moment...

Oui Boulette, ne t'inquiète pas pour les twins, je me rappelle de trois années consécutives à la montagne où elles ont vraiment été infernales, j'étais à bout de nerfs. Jusqu'à ce qu'on les mette au mini-club quasi toute la journée, elles s'y ennuyaient ferme car elles étaient les plus grandes, du coup on a annulé le dernier jour et elles nous ont pourri la journée 
Ce phénomène est explicable...
Ta situation n'est pas plus désastreuse que tu le penses, je pense que c'est le contraire et qu'on a tendance à noircir le tableau... Quand on n'a pas de solution on fait avec les moyens du bord, tu mènes quand même ta barque relativement seule depuis que tu as tes enfants. Et moi je me disais la même chose un peu hier soir. Bon, moi leur père est présent, mais pour l'entourage, je me sens relativement seule, car tout le monde fait sa vie et est peu présent. C'est à nous de gérer et de trouver des solutions (ou pas).
J'attends peu du père de mes filles, de toute façon même avant il était relativement impuissant et me donnait des conseils inadaptés. Je sais que je peux compter sur lui pour m'aider matériellement (pas côté argent, mais plutôt bricolage et problème technique) ou pour parler de l'éducation des filles et se rendre des services, ce qui est déjà pas mal. J'ai bien compris qu'on ne peut pas forcer les autres à nous aimer et à les faire rester. Je me suis battue pendant 1 an 1/2 pour sauver notre couple et ça a failli me tuer, donc quand il m'a dit qu'il valait mieux qu'on se sépare, je me suis effondrée, mais j'ai arrêté d'insister. J'ai compris que c'était irrémédiable et qu'on avait atteint le bout du bout.
Quand aux paroles des autres, il est parfois difficile de fermer ses oreilles aux bêtises qu'on peut entendre malheureusement... Alors il vaut mieux essayer de ne pas trop s'épancher, hormis des personnes vraiment proches. Je ne sais pas si c'est vraiment simple pour moi de parvenir à changer, car j'ai vraiment une personnalité complexe et mon mental a eu du mal à évoluer au cours des dernières années, ça s'est même plutôt aggravé en mettant en couple. On verra bien si j'arrive à modifier ne serait-ce qu'un peu mon comportement. Les autres, j'ai bien compris que ce n'est pas possible...
Ce qui m'embête, c'est qu'avec les années de psychothérapie, et même depuis le début, je sais que la blessure vient de l'abandon de mon père avant que je naisse et la manière dont ma mère a géré, mais il m'a toujours été impossible d'avoir un levier sur ça, de la résilience. Comme je le disais, ça a même été de pire en pire quand j'ai rencontré le père de mes filles. C'est comme si je m'étais mise en danger, et j'ai vu la fin (que je redoutais plus que tout) depuis le début. Ça m'a pourri une grande partie de cette relation et maintenant ce qui est dur c'est d'affronter la pire chose qui pouvait m'arriver, l'accepter. Le temps me dira par contre si le pire n'était pas de la vivre cette relation, plutôt que d'en sortir.

Moi sinon ça m'a fait du bien de sortir hier, on est allés finir les courses pour la rentrée (2e cartable + trousses) et le soir on a emmené les filles à leur première fête foraine. Elles ont bien évidemment adoré: grande roue pour l'une, barbapapa, jeu de lancer (elles ont gagné un hand spinner), et le train fantôme. Elles étaient terrifiées, heureusement que ça ne dure que 3 minutes parce qu'elles tremblaient de peur, à ne pas refaire. 40€ dépensés en 1h, ça coûte une blinde ces fêtes!

Bon, faudrait que je me douche et que je commencer à aider monsieur pour le repas de midi.
Demain on prend leur meilleure copine à la maison, elles vont être super contentes, et j'ai dû accepter un peu de boulot pour les deux prochains jours. Je reprends vendredi d'ailleurs.
Bonne journée!

Un cartable pour la deuxième de mes filles, pas chacune 
Je ne connais pas Lise Bourbeau, je regarderai, merci.
Je comprends mieux ta blessure, je crois que nous portons chacun la nôtre, à des degrés différents. Moi aussi j'ai développé une conscience aiguë, mais ça n'a pas empêché la rupture, que je ressens comme un abandon.
Moi aussi je me demande comment je vais survivre dans ce monde avec de telles casseroles, ce que je vais pouvoir transmettre de bon à mes filles, mais tu as raison, on est encore là et nos enfants sont là et ont besoin de nous pour grandir et pour éviter de vivre les mêmes malheurs que nous. Moi aussi j'ai cette force de vie en moi, mais comme toi, vivre une vie pourrie comme ça, je n'en veux plus, je n'en peux plus.
Entre ma mère qui me fait culpabiliser parce que ma fille ne veut pas aller chez elle et une de mes filles qui m'a fait la misère ce soir et m'a parlé comme à une merd*, j'ai du me résoudre à une grosse punition, et elle m'a pris pour un lapin de trois semaines à venir s'excuser en pensant que j'allais lever la punition...
Donc demain je dois affronter une mère et une fille abusives, autant dire que j'ai envie que cette nuit dure une semaine...

Merci de tes encouragements Laety, c'est vrai qu'on n'est pas gâtées du point de vue généalogique, mais effectivement on n'est pas responsables des erreurs de nos parents. C'est difficile de vivre avec de telles casseroles, comme disait Boulette, on se demande parfois si on a le droit de vivre avec toute cette accumulation de problèmes, mais il faut protéger nos enfants, même si c'est plus facile à dire qu'à faire.
Pour l'instant la vie ne peut pas être vraiment belle pour moi, car je suis dans une période entre deux eaux vraiment pas évidente à vivre, et puis l'après, quand je serai divorcée, me fait peur également, ça ne va pas être une période facile à vivre, mais j'espère qu'avec le temps les bénéfices referont surface.
Bon ma nuit n'a pas été jojo car je redoutais de parler à ma mère, ce que j'ai fait ce matin en étant calme, mais en ne laissant pas de place à la culpabilisation. C'est compliqué quand les enfants sentent les défaillances des proches, il faut ménager tout le monde, et c'est le genre de problème dont je me passerais allègrement en ce moment. Malheureusement les problèmes continuent de suivre leur cour et on est obligés de faire avec.
J'ai ensuite parlé à ma fille et je lui ai expliqué que je ne peux pas revenir sur sa punition, car elle est allée trop loin cette fois-ci et je ne peux pas accepter qu'elle me parle comme ça. Bon, elle l'a accepté et n'a pas été désagréable donc je pense que je dois assumer mes décisions.

Bon, le père de mes filles m'a fait un cadeau hier, c'était gentil de sa part. Par contre quand j'ai voulu lui parler le soir de ce que j'avais sur le cœur par rapport à ma mère, il était là sans être là, donc je vois bien que je dois continuer ma route toute seule. Parfois je me demande comment je vais faire pour y arriver, mais je n'ai pas vraiment le choix...

Bises à toutes et bonne journée!

T'as bien fait mafalda.
Ps: on ne peut pas toujours ménager la chèvre et le chou. Fuck le chou des fois.tans pis.

Salut Mafalda. Purée plus que 45 min de solitude avant de récupérer les crabes.
C'est pas tellement le pb qu'on me drague, c'est la lourdeur et la maladresse de ce type qui commence vraiment à me saouler. Mais je n'irai pas le lui dire devant son fils qui doit bien s'en rendre compte le pauvre.

Pour les casseroles Maf, moi je les expliquerai aux Garçons. Je voudrai même leur écrire un livre pour leur expliquer les casseroles, qu'ils les connaissent. On me les évitera pas avec les enfants, ils auront leurs propres casseroles, mais au moins de prendre conscience des miennes servira peut être à quelque chose. Enfin c'est la théoricienne idéaliste qui parle là. Pour le moment je poste sur le forum. Lol.