Merci pour tes mots Nynyfa .
Hopital publique, il n'y a pas "pas classe" ou "classe". C'est pas la clinique et tant mieux dans un sens.
Je pense que vraiment j'étais dans la pire semaine et que les raté en terme de suivi et d'accompagnement découlent d'une surcharge de boulot.
M'enfin, ça c'est le passé.
Le présent c'est la nénonat, les bébés , la famille , la gestion des allers/retours/tire-lait/les ainées/ne pas faire craquer ma cicatrice
.
Si je dis que j'ai l'impression qu'on m'a volé mon accouchement, ce n'est pas à cause de la césa, - j'avais un siege pour premier bébé de tte façon - qui est en effet une operation assez impressionnante, mais j'ai eu de la chance de pouvoir m'y préparer deux heures avant et d'avoir quelqu'un sous le coude qui m'a expliqué dans le détail comment ca se passe , secousses inclus ...
C'est parce que dans mon corps il ne se passait rien, pas une contraction en 48h alors que j'avais arreté tout traitement, un col qui n'avait pas bougé en 5jours , poche des eaux intacte ( j'ai eu un premier bébé par declenchement suite à poche rompue quelques semaine avt le terme et je l'avais très bien vécu) les bébés allaient parfaitement bien, tout etait paisible, elles baignaient encore dans bcp de liquide... dans mon ressenti il n'y avait aucune raison qu'on arrete la grossesse là. Et pourtant si.
Après mes précedents accouchements j'avais eu du mal à accepter mon ventre flasque et vide, ca ne durait pas longtemps car j'avais mes bébés sur moi , là c'est pas le cas, je ne les ai pas 24:24 (et mme si je vivais dans leur chambre de neonat ca ne serait pas pareil , c'est pas chez moi) . C'est juste tendu pour moi à accepter comme situation, c'est trop frais.
Lorsque j'ai appris que j'etais enceinte de jumeaux , ma plus grosse crainte (bizarrement) était celle de la possibilité de séparation. C'est vraiment spécial , rien ne nous prépare à ça. On a beau nous en parler comme étant une eventualité qu'il faut absolument éviter en se reposant et en tentant le tout pour mener la grossesse le plus tard possible, mais on n'est pas préparée...
Je ne veux pas me dire que ca aurai pu être pire ou mieux , peu importe j'ai juste du mal à jongler avec les hormones , la fatigue , la douleur et la situation exceptionnelle.
Je ne suis pas aussi courageuse que certaines - et j'aime pas pleurer , et pourtant qu'est ce que je pleure
- , cela va de soit, je relativise aussi.
Je te souhaite bon courage à toi aussi... et à toutes celles qui doivent vivre ces premiers temps de vie de leur bébés dans un hopital.