Coucou,

je crois que les dernières pistes soulevées sont vraiment intéressantes : fais confiance à ton fils .

Oui, actuellement (et ce n'est que passager ), tu ne peux pas le laisser vaquer en autonomie sur le trottoir. Il te montre clairement que tu ne peux pas lui faire confiance, comme en réponse à d'autre position qui le mette aussi dans cette situation de non confiance . Il te conforte dans la position que tu as choisi pour lui .

Alors oui, je ne resterai pas dans le non dit s'agissant de son frère. Il est clairement concerné, quoique tu puisses essayé de l'en préserver. Libère la parole . Le préserver, c'est aussi lui faire confiance sur ce sujet .

Et puis je suis sûre qu'il y a tout un tas d'autres situations dans la vie de tous les jours où tu vas pouvoir le mettre en valeur en lui accordant ta confiance (et surtout de façon moins dangereuse ).
En vrac, ce qui me vient dans mes activités du moment avec le loustic :
- Payer seul à la boulangerie, mettre la CB dans le distributeur...
- Faire un gâteau, casser les oeufs tout seul ! (même si il en met partout )
- Se laver seul, gérer le savon, le shampoing (même si ce n'est pas parfait...)
- Passer l'aspirateur dans sa chambre (si, si, ici ça marche encore, mais plus avec les grands )
...

Des trucs que tu fais peut-être déjà . L'idée, c'est aussi arriver à en inventer de nouvelle pour le faire grandir, dans ses yeux à lui.

Tu te préoccupes de tes enfants . Il n'y a pas d'échec... Juste des temps d'adaptation en perpétuel changement ! La première expérience ne peut être parfaite du premier coup (la deuxième non plus )

A +

Hibiscus, comment se sont passés ces derniers jours?
Je suis tout à fait d'accord avec les derniers commentaires concernant le dialogue et la nécessité de parler.
D'après ce que j'ai lu, tes deux fils sont très différents, et il semble que l'un des deux souffre d'une pathologie qui le suivra toute sa vie. Cette différence qu'il y a entre eux, elle existe. Tu ne peux pas faire comme si elle n'existait pas, tu ne peux donc pas envisager leur éducation de la même manière. Le plus vif, celui qui te mets dans des situations impossibles le sait, c'est d'ailleurs ce qu'il te dit en bravant volontairement tous tes interdits. Ce type de comportement sont en général des appels au secours, il y a vraisemblablement des non-dits qui le perturbe, et il ne sait plus comment attirer ton attention.

Prendre une journée pour lui et pour lui seul, c'est une très bonne idée. Et lui parler de son frère, lui demander ce qu'il sait, ce qu'il a compris de la situation. Ils comprennent beaucoup (trop) de choses à cet âge... je me souviens encore de ma fille aînée, j'étais enceinte des jumelles quand elle a eu 3 ans. Un jour son père lui a donné pour consigne de me "surveiller" pour que je puisse me reposer: elle m'a empêché de laver la table en me prenant par la main et en m'aidant à monter les escalier elle m'a dit "maman, tu es fatiguée tu dois aller dans ton lit sinon les petites soeurs elles vont être malades"...

Bref, tout ça pour dire que, pour moi, la première chose à faire c'est discuter avec cet enfant. Et si tu n'y arrives pas parce que le rapport entre toi et ton fils est trop conflictuel, c'est au papa de s'y coller. D'ailleurs il me semble que c'est exactement à lui d'avoir cette discussion avec votre fils.