Primo, pas de "désolée" ; le forum est là (aussi) pour çà, Aurélie ; on est là, on t'écoute.
Ensuite, difficile de te répondre ... Ce sont vos premiers enfants je crois ?
Les hommes ont parfois plus de mal que nous à s'investir dans leur rôle de père, ou alors différemment.
Chez nous, j'ai été très patiente, car mon homme ne s'occupait pas vraiment des petits ; les toilettes, les changes, tout çà, bof bof ; par contre, je reconnais qu'il a été très présent pour les bercer, les endormir, les distraire.
Au fil des mois, j'ai commencé à en avoir ras-le-bol d'être seule à gérer les petits, surtout après avoir repris le boulot.
J'en ai parlé, un peu sur le ton de la blague, en peu en balançant des vannes, puis plus sérieusement ; les choses changeaient 2 ou 3 semaines, et rebelote.
Quand on s'est souhaité la bonne année, cette année, je lui ai redis, gentiment, que si j'avais un voeu à faire, c'était qu'il m'aide plus avec les enfants ; jouer avec eux, c'est bien, changer les couches et les habiller, par exemple, ce serait pas mal aussi ...
Et bien, ce coup-là, çà a l'air de fonctionner ; depuis, je me sens beaucoup plus aidée ; de lui-même, il change une couche sans que je demande, il emmène Axel aux toilettes, il les met en pyjama le soir.
Je lui ai dis, hier, que je le remerciais, que çà me faisait plaisir ; il m'a répondu : tu vois, des fois, les voeux çà marche ...
Alors, tout çà pour te dire, je me demande si l'âge des enfants ne jouent pas ; jusqu'à présent, je crois qu'il n'était pas très à l'aise avec des "petits" ; plus le temps passe, et plus il en fait.
Serait-il mieux avec des "petits" plus grands ? A-t-il pris conscience que ce n'est pas à moi de tout faire ?
Un autre truc, qui a marché chez nous : j'ai cessé à un moment de faire des remarques ....
Oui, j'avoue, j'avais tendance à toujours le reprendre : pas comme çà le pyjama, la couche est mal mise, attend je vais t'aider ....
Je m'apprêtais un jour à mettre la couche à sa place .... Il m'a dit : tu permet, je peux finir ?
Et oui, peut-être qu'à force de vouloir qu'ils fassent comme on fait nous, ils finissent par ne rien faire ; ce n'est peut-être pas le cas pour toi, Aurélie, mais je te donne une piste ?
Et puis, être chez papa/maman, çà n'aide certainement pas ; comme tu le dis, il n'y a pas grand-chose à faire, il se "la coule douce" ; une fois chez vous, les choses devraient changer, non ?
Comment était-il avant, par rapport aux tâches ménagères ?
Et pourquoi ne pas le "défier" un peu : çà t'emm... de faire le taxi ? Bonne nouvelle, je t'annonce que je vais passer mon permis !
Allez, n'hésite pas à venir vider ton sac !