Julie
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« Répondre #203 le: 05 Juillet 2008 à 14:16:41 » |
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C'est chouette tous ces amours! Et combien de nous aurions imaginé qu'avec ces gars-là on ferait des jumeaux!? C'est marrant, avec des copines il y a peu, on remarquait qu'on adorait se refaire le film de LA rencontre... Alors je ne résiste pas.
Nous on s'est rencontré à Venise en mai 2005... pas mal! J'en reviens toujours pas moi-même parce que j'aurais jamais imaginé passer 3 mois là-bas. J'étais en stage de fin d'étude à Florence, ça se passait mal et une amie de promo me propose de venir à Venise pour poursuivre sur un projet plus intéressant. A Florence, j'étais solitaire et taciturne, je repensais beaucoup à l'objet mon chagrin d'amour un an plus tôt. A peine arrivée sur la lagune le 1e mai, je me sens légère, heureuse, tous les matins j'étais la ravie de la crèche. Le 8, une connaissance m'invite pour une longue ballade à vélo dans les îles avec tout un groupe que je ne connais pas. Xavier est là, je le remarque de suite.... et comme toujours quand un homme me plaît vraiment, trop timide, je lui parle à peine et regarde mes pieds.... Ca a duré jusqu'à la fin juin comme ça! Il vivait en colloc' avec des copains et, les quelques fois où je le croisais, j'étais confite de timidité. Il n'était pas très abordable non plus... un peu, beaucoup "ours" (ma copine me proposait de l'enfumer pour le faire sortir de sa grotte!). Je finis par me faire une raison et laisse tomber quand un soir, à un vernissage (la Biennale d'Art Contemporain commençait), je le retrouve. Il est le seul que je connaisse, me tend un verre de vin. On commence à parler, à picoler aussi... ça me décoince et il est enfin très souriant. La soirée se poursuit ailleurs, une fête de quartier avec des amis. On s'isole et on parle beaucoup, surtout lui, il me raconte plein de choses sur lui (et moi je pense : t'as pas fini de parler, tu veux pas m'embrasser là!? mais j'en fais rien). Et puis d'un coup, sans crier "gare" il m'embrasse (ah bah quand même...). Il ne me reste que le mois de juillet avant de quitter Venise. On se voit souvent, il est bavard, maladroit, porte des débardeurs qui ont connu les années 80. Je le trouve très beau, je devine une personnalité pleine de profondeur, complexe et pas si morose qu'il veut bien le dire. Je comprends aussi que cet homme-là, il est un peu "comme l'oiseau sur la branche". Je profite donc de cette jolie compagnie pendant 1 mois et m'efforce de pas trop m'attacher. Mais quand je rentre en France, on ne se lâche pas, on s'écrit beaucoup, on se revoit à l'automne. Et quand il rentre définitivement en France en décembre, on se retrouve avec bonheur, on se connaît bien et mal en même temps. En janvier, l'ours (petit surnom qui lui est resté parfois) me propose de tenter la vie à deux. Une première pour lui! Et voilà! Deux ans après les jumeaux sont en route et celui qui chantait "la non demande en mariage" vient de retourner sa veste! Ca devrait se faire l'année prochaine, idéalement là où le vent nous portera, loin de Paris. Je suis fan de mon hommours !
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