Bonjour !

Mon aîné, très doux, très altruiste la plupart du temps, se renferme dans sa colère très régulièrement.
Il crie, boude, fait les gros yeux et peut s'en prendre aux objets et aux gens.
Je reste calme, je lui parle posément et le laisse tranquille jusqu'à ce qu'il revienne de lui-même.
Pendant ces crises, mon homme, qui n'est pas son père, aime lui parler durement pour le remettre à sa place.
J'ai l'impression que c'est mon attitude qui est la bonne.
Qu'en pensez-vous ?
Et vous comment faites-vous si vous avez un petit colérique ?

Limite précocité homogène ou hétérogène ?
Son hypersensibilité peut sans doute expliquer une bonne partie de ses colères ?

Ma A. est comme ton 8 ans et elle va avoir 8 ans 

Je réagis comme toi face à ses colères, mon mari comme ton conjoint 
Je pense aussi que notre méthode de maman est la bonne, même si mon mari me dit que je suis trop patiente et qu'il lui faut aussi des fois une petite remise en place plus sévère !

En général, à la maison, je lui demande d'aller dans sa chambre et de se calmer pour qu'on puisse en parler calmement après la "crise" ... si elle refuse, il m'est arrivé de la porter jusqu'à son lit, après elle reste là, elle ne joint pas le geste violent à la colère !
A l'extérieur, c'est plus compliqué, mais elle fait moins de colère aussi sauf quand elle est prise au dépourvu, à l'improviste ... elle déteste ça, être prise en défaut 

Dur dur le retour. 
Emotionnellement, c'est un trop-plein.

Ici, j'ai dû désamorcer une situation qui aurait pu partir en live tout à l'heure. D était à un anniversaire. N était avec un copain d'école (mais qui, au départ, venait plutôt voir D... ça a son importance). A 17h15, je reviens avec D. Aussitôt, les 3 garçons commencent à parlementer sur ce qu'ils vont faire et, comme d'hab, ça part en quenouille. Là, le copain se tourne vers N et lui sort "J'ai passé tout l'après-midi avec toi, maintenant je vais jouer avec D."
N se retrouve tout seul, triste et en colère, sur la balançoire. Je sens que ça monte, surtout quand il se met à ma parler sur l'injustice de la situation.
Je suis allée voir D et son copain et je leur ai dit que ce n'était pas sympa du tout de planter N comme ça. Je rappelle à D qu'il a passé une bonne après-midi avec tout plein de copains, il ne peut donc pas se plaindre de n'avoir joué avec personne. Puis je dit au copain que je ne trouve pas son attitude très sympa: il vient voir N parce qu'il s'ennuie et que c'est, en gros, faute de mieux parce que D n'est pas là et lorsque D revient, il largue N comme une vieille chaussette. Finalement, le copain a entendu ce que je lui disais (vaut mieux, je me suis déjà fâchée bien fort après lui pour comportement  ) et a joué encore avec N. D, lui, est allé chercher son grand copain qui habite un peu plus loin. OUF !!!
En fait, c'est chaud, dès qu'un des 2 a un copain à la maison et pas l'autre.  Pas de colère, pas de dispute cet aprèm, c'est toujours ça de pris !