Tromboline, vu le discourt qu'elles peuvent avoir, ça m'agace, plus qu'autre chose. Après je n'ai vu que deux ou trois émission ou article avec elles (mais version française parce qu'il y a une branche femen française) et j'avais l'impression d'être une esclave. Alors que j'ai fait mes choix (religieux, familliale,..) et que j'estime pour ma part avoir le droit de les faire. Maintenant franchement j'évite tout ce qui les touches, et comme Kathryn j'estime qu'il y a d'autre moyen d'action.

Comme par exemple les femmes en Belgique qui ont revendiqué leur droit d'allaiter en public en organisant une tété (avec plusieurs mamans) dans le lieu en question. C'est certes symbolique mais ça montre aussi que l'on peut revendiquer ses droits sans en venir à des extrêmes.

Coucou,

Tout le problème viens souvent qu'on confond égalité et équité... Et nous, parents de jumeaux, le savons bien !

Egalité de traitement salarial, égalité des tâches ménagères (enfin, après, on réparti comme on veut ), mais c'est moi qui allaite, c'est ainsi , et lui qui peut pisser debout  (je suis jalouse de ça !).


En fait, on devrait dire équité... Mais bon, la sémantique n'est pas simple à appréhender :
Il est équitable pour l'homme au foyer de prendre une plus grosse part dans la tenue de la maison quand la femme travail à l'extérieur . Et inversement... Et si les 2 travaillent, et bien on réparti les tâches comme on l'entend : équitablement  (zhom ne bricole pas, je ne m'occupe pas du matériel info...), mais pas forcément de façon égale (lundi, c'est toi qui fait la lessive, mardi c'est moi... ).


Et puis la Badinter . Aujourd'hui, elle a vraiment fait plus de mal que de bien : Je ne suis pas rétrograde quand c'est mon zhom qui préparait les petit pots faits maisons ou qui lavait les couches lavables. Et pô ma faute si ça culpablise d'autres femmes de ne pas avoir la chance d'en faire autant . Plutôt que d'avancer ensemble, elle a semé la discorde entre les femmes... Sans tenir compte de la part des hommes, en plus !


A +

Je pense que le nombre d'auteurEs de bd a vachement augmenté ces dernières années surtout avec l'arrivée des blogs BD qui en fait connaître quand même quelques unes : Marion Montaigne, Pénélope Bagieu, Margot Motin, Laurel, Mélaka, Lisa Mandel, Aude Picault... etc..
Le problème avec le grand prix, c'est qu'il honore des auteur(e)s ayant derrière (enfin soit disant) une longue carrière, donc si on remonte en effet, les femmes sont moins nombreuses mais ne sont quand même pas inexistantes.
La faute à qui ? Aux éditeurs surement en parti, mais aussi aux femmes elles-mêmes qui pour beaucoup d'entre elles dans les années 70-80 et même 90 ne se permettaient pas d'entrer dans ce genre de milieu très masculin. Finalement, ça commence seulement à changer, que ce soit dans ce domaine comme dans d'autres.
On peut aussi mettre sur ça sur le compte de l'éducation des enfants où on va pousser les garçons dans certains domaines et les filles dans d'autres.
De là à mettre des quotas.....

Le coup de gueule des auteures pour ce festival d'Angoulême c'est que la liste des nominés n'en contienne pas UNE ! Alors que dans le monde entier, il y en a quand même quelques-unes qui mériteraient ce prix.
Notez que Riad Sattouf, s'est retiré de lui-même et spontanément de cette liste, et je ne suis pas vraiment convaincue qu'il ait une si longue carrière que ça pour prétendre au grand prix (pour reprendre un argument du directeur du festival) (même si j'admire beaucoup Riad Sattouf  )

Au final ils ont décidé de supprimer carrément la liste, les jurés voteront pour qui ils veulent, ce qui n'est tout compte fait pas stupide...

Pour les femen j'avoue j'ai pas suivi toutes leurs actions... Mais bon j'avais bien aimé leur intervention au rassemblement FN  Sans doute elles sont très "virulentes" mais il en faut bien de temps en temps, au moins ça change du je-m'en-foutisme généralisé  Quand aux seins nus ça ne me choque pas personnellement (c'est comme pour l'allaitement: il y a le sein allaitant, un peu comme il y a le sein militant qui à mes yeux n'est pas érotique).

 Des fois que ça intéresse des gens je rajoute quelques noms d'auteurs de BD femmes que j'ai beaucoup aimé (mais effectivement beaucoup n'ont pas encore une grosse carrière...): Marguerite Abouet, Melanie Gebbie, Chantal Montellier, Audrey Spiry, Petra Mrzyk, Elodie Durand, Judith Vanistendael.

Je comprends que ça choque, et je comprends tout à fait qu'une femme qui se met seins nus dans une église soit sommée de sortir, mais de là à les condamner à des grosses amandes comme c'est le cas en France apparemment, voire à de la prison dans certains pays...
Pour moi c'est la même problématique que les caricatures de Mahomet de Charlie Hebdo: ça choque les croyants mais c'est légal et légitime, car dieu merci le blasphème est un droit en France...

Coucou,

Je relance, pour vous conter mon dernier constat sur la nécessité de ne rien lâcher en matière de féminisme et de théorie des genres.

Taton aime le rose, comme beaucoup de garçons de 2-3ans avant qu'on ne leur explique que "c'est pour les filles" .
C'est vrai, quoi, à 2-3ans, on aime les couleurs vives, gaies, qui tranchent... Et quoi de mieux que le rose pour attirer les regards. Tous les regards !

Il fallait faire un dessin, sur une feuille de couleur. Et il n'a pas pu avoir de rose . Il n'y en avait plus. Bon, pô grave en soi, c'est à lui d'apprendre à relativiser. Sauf qu'à bien y regarder, tous les enfants qui ont choisi le rose et qui ont eu du rose... Je vous le donne en mille Emile... C'était des filles . Toutes, sans exceptions ! (il y a 1/3 de filles pour 2/3 de gars dans sa classe de MS)

Evidemment, j'en ai parlé à la maîtresse, qui est par ailleurs une amie. Elle n'avait pas remarqué, mais a trouvé cela bien dommage tout de même. Bref, à contrer la prochaine fois .

N'empêche, ça me laisse le sentiment d'un retour arrière .

A +