Véro, j'ai adoré ton message tu as tout décris et c'est exactement l'image que j'ai.
Pour le moment on vit en parallèle, mais je me sens m'éloigner.
Pour lui je suis acquise, je suis mariée et j'ai des enfants je ne peux donc pas partir !!!
Mais c'est pas tout à fait comme çà dans la réalité
Il ne comprend pas que je sois tellement déçue qu'il n'ait pas saisi l'opportunité d'un tel poste mais surtout fâchée qu'il ne m'en ai pas parlé.
J'essaie de lui faire comprendre, mais soit il ne répond pas, soit il part de la pièce soit il gueule.
Je lui tend des perches que si il ne fait pas d'effort on va droit au mur, ce à quoi il me répond "bah oui on ira pas loin" et s'en va de nouveau, sans pour autant croire que je sois capable de le faire.
Alors certes aujourd'hui je ne m'en sens pas capable, je me dis que cela n'est pas possible que tout vole en éclat mais je me sens tellement partir vers d'autres voies.
J'ai eu RDV au centre anti-douleur mardi dernier, quand je suis rentrée son commentaire a été "ca va t'es pas morte ?"
Il le sait que pour moi c'est dur d'y aller, et seule en plus. Là je ne l'invente pas, le médecin lui en a parlé il y a 3 mois.
Il a parlé du traumatisme causé par un chirurgien fou, et des séquelles.
Cela peut vous paraitre couillon mais je suis angoissée de parler mes épaules à un médecin, je suis angoissée quand il doit me toucher les épaules, et quand il parle de piqure !!!! pour moi ce sont des épreuves que je dois affronter.
Je réalise (et maintenant je les accepte) que je dois les affronter seule, que la psy m'aidera, mais que je n'aurai aucun soutien de sa part. Et là pour moi c'est dur, car j'ai besoin d'aide.
Coté douleur, pas facile avec le "froid" qui arrive chez nous, et douleur ++++++ au poignet.
Le médecin du centre va tenter de la mésothérapie
Mais malgré tout, je ne me suis jamais sentie aussi bien
Ben ouais, car au fond de moi je sais où je vais et je sais ce que je veux ............. et çà fait un bien fou !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!