Ah wouais, il a dû entendre de mauvaises choses avec d'autres camarades peut être...
Il faudrait réussir à lui donner sa place... et lui faire comprendre qu'il aura la plus belle place : Celle du grand frère !
Essayer de lui faire comprendre que les bébés ne sont pas des monstres mais qu'ils auront besoin de lui, besoin d'un grand frère 

Après tout, lui aussi, il va vers l'inconnu pour le moment, en expliquant bien la place de chacun et laisser le temps au temps que les choses se mettent en place, ça devrait pouvoir ramener la sérénité dans le foyer 

Oh que je te comprends. Je ne sais plus comment me mettre, j'ai trop mal, ma fille pousse l'utérus vers les côtes, je n'arrive pas à la faire bouger. Je n'en peux plus, je pleure, je pleure et je pleure
 

D'habitude, j'y vais au chantage, ça fonctionne avec son frère mais cette chipie est tétue comme une mule, je crois qu'elle tient de son père. 

J'ai vu le dragon hier matin qui m'a bien confirmé que je sortais la semaine prochaine. Je suis stressée. Mes parents viennent aider mon mari pour faire la chambre. Au début je me suis dit :"cool, je vais pouvoir tout voir et au moins mettre les stickers pour avoir l'impression de faire quelque chose pour eux." Mais la chambre est à l'étage, je ne pourrais jamais monter. Il y a tout le ménage de la maison à faire (qui n'a pas été fait depuis janvier car nous n'y étions pas), mais connaissant ma famille, je n'aurais rien droit de faire. J'ai vraiment les nerfs à fleurs de peau, je pleure pour un rien, je n'arrive pas à me retenir. Je veux rentrer mais pas enceinte, surtout que j'irais de nouveau chez mes beaux parents car mon mari ne veut pas que je reste seule chez moi.
Je ne me reconnais pas moi qui positive tout le temps, la je perds pieds, je suppose que c'est normal mais ce n'est tellement pas moi.
Et puis maintenant que les médecins ont décidé de laisser faire les contractions pour déclencher le travail, et bien je n'en ai plus.

C'est tout à fait compréhensible Tiness, avec tout ce que tu as eu depuis le début.
En plus des hormones, les nerfs ont leur limite.
Quand je vois "les imprévus" que je peux avoir, rien n'est clair pour certaines choses car "ça dépendra de quand... ça dépendra de comment..." alors que j'aime bien la maîtrise des choses, alors je n'ose imaginer pour toi.

Côté logistique et entourage, laisse faire, ils ont l'air de se débrouiller (même si je comprends que cela te frustre de ne pas mettre ta "patte"), si tu retournes à domicile, il est préférable en effet que tu sois entourée et non pas seule chez toi, tu dois l'accepter, c'est pour ton bien et surtout celui des bébés  

Et je comprends totalement ton sentiment de ne plus te reconnaître dans tes ressentis et réactions, j'ai eu beaucoup de mal à l'accepter les premiers mois, j'en ai parlé à mon entourage... oui je craquais souvent, j'avais l'impression d'être une moins que rien, que je n'allais pas y arriver, voir le verre à moitié vide (plutôt qu'à moitié plein) ... bref tout le contraire de ce que je suis au quotidien !
En parlant de cela, ça m'a aidé à l'accepter   ça sert à rien de le garder pour soi, ça macère mais ça ne règle rien  

N'oublions pas... ce n'est que temporaire et toutes les autres mamans me le disent... comme par magie, on va tout oublier dès que l'on va rencontrer nos amours de bébés  

Courage Tiness, c'est effectivement source de stress tout ça, ne pas pouvoir voir la chambre, sortir de l'hôpital mais toujours enceinte... après la folie des événements de la semaine passée... ce sont les nerfs qui lâchent. Ne lutte pas, ton corps a besoin d'extérioriser tout ça. Et comme tu le dis, tu es quelqu'un de foncièrement positive, il n'y a donc, pour toi, aucun danger à laisser exprimer la fatigue, la peur (et peut-être même un peu de colère avec le nombre de contractions que tu as eu jusque là... et plus rien maintenant).

Demain est un autre jour. Demain tu seras de nouveau boostée. En attendant, laisse les émotions sortir!   et tiens nous au courant de ta sortie!

Mais c est aussi une réalité éducative : avec leurs parents les enfants testent régulièrement les limites, il faut donc savoir être ferme, la ou en même temps a l école, avec les grands-parents, etc. ils seront plus sages car auront quand même intégré qu il y a des limites a ne pas dépasser. Mais celles-ci ils les testent préférentiellement avec leurs parents.
Si pas de limites du tout, c est " le bordel" partout : parents, école, gd-parents, etc.
Et bien sur aussi le cas dont a parle Elfea : enfants non cadres par leurs parents mais cependant ayant bien intégré qu a l école il y a des limites.
Bref

C'est pour une des raisons du pourquoi j'ai choisi une des marraines... elle est instit