Coucou,

Que d'un point de vue strictement médical, elle n'a sans doute pas tord .

Après, il y a tellement d'autres paramètres à prendre en compte ! Ne serait-ce que la motivation de la future Maman, l'envie de porter 1, 2, ou 3 enfants, avec des risques qui, même si ils sont statistiquement plus ou moins identiques, sont de l'ordre du tout ou rien dans un cas, et plus diffus dans l'autre, la force pour prendre en charge un/des enfants prémas (et pas d'accord avec le 50% de grande prématurité ()), la charge que représente l'accueil de 2, 3 enfants...

On ne peut pas se mettre à la place des gens. Le mieux est de recueillir un maximum d'informations, pour assumer les conséquences des choix faits. S'assurer que le "si j'avais su" ne sera pas de mise. Après... On espère toujours que cela se passera au mieux, quelque soit la décision finale .

A +

bonjour,

c'est bien le discours qu'on m'avait tenu : passer de triplés à des jumeaux mono bi, en "gain", ce n'est presque rien (d'un point de vue médical j'entends). On passe d'une grossesse risquée à... une grossesse risquée... 

Pour comparaison : en 1998 (désolée, je n'ai pas trouvé d'études plus récentes ), 24% des grossesses triples accouchent avant 32SA (on est loin des 50%...).
http://www.gyneweb.fr/Sources/gdpublic/gemellaire/reductiontriple.html
Et je sais qu'il y a eu des progrès de réalisés depuis !

La question : peut-on comparer les soucis liés à la grande prématurité avec un risque STT, cumulé à la RE ?

La dessus, c'est à chacun de se positionner. Ce n'est pas les mêmes risques, pas les mêmes conséquences... Le choix de n'en garder qu'un seul, c'est ne garder que le risque lié à la RE.

A +

Bonsoir,

C'est un menteur ton médecin vas sur la page des triplé et trouveras plein de maman dans ton cas.

Bisous

Je crois que quand on est a 5 jours d'une intervention qui va bouleverser profondément toute une vie, les témoignages qui disent "regarde, moi tout s'est bien passé" n'aident pas vraiment

Je vais forcer l'exemple pour me faire comprendre: c'est comme de dire a une fumeuse: "pas la peine d'arrêter, ma tante a vécu jusqu'a 115 ans en fumant 3 paquets par jours" 

L'important a cette étape charnière de la décision, c'est de bien considérer les risques: oui, ca peut très bien se passer, et même il y a plus de chance pour que ca se passe bien... Mais Et si? Le dénouement on ne le sait qu'a la fin, et la décision, il faut la prendre maintenant...

J'ai déja commencé par arreter de dire a mon amie "fuuck les docs, ils disent que des c0nneries" parce que non, la, pour la peine, ils ont raison 
Et mon 2e conseil, c'est de prendre SA décision, pas celle des docs, pas celle des autres, celle avec qui elle-même pourra vivre le plus sereinement...

On est toujours sur "des triplés, c'est non" et c'est déja une partie de la décision
reste le plus dur a faire.

+10000

Mais rien n'empêche de lui donner des informations précises et justifiées nécessaires à la prise de décision . Et de la soutenir dans son choix .

A +

elle a de la chance de t'avoir ton amie