Voilà, je lance ce sujet car j'ai mon rdv post-natal vendredi. Mon gynéco est le chef du service où j'ai été hospitalisée à la naissance des bébés et j'avoue que j'ai pas mal de choses à lui dire.

Dans la salle d'accouchement, j'ai précisé que je souhaitais allaité. L'accouchement a été merveilleux et l'équipe formidable, ils ont sortis Matthias de la couveuse pour que je puisse lui donner sa première têtée. Et Olivia a têté de suite.
Mais ça s'est compliqué...
On a remis Matthias sous couveuse pour la première nuit par précaution. Je me suis aperçue deux ou trois jours plus tard qu'on lui a donné un biberon pendant cette nuit... Ils l'avaient noté sur la feuille qu'on remplit sur le nombre de têtées, de selles, etc... Mais je n'avais pas prêté attention. Je n'ai eu aucune explication quant à cette prise de biberon malgré mes questions...
J'ai accouché du lundi soir, du mardi matin, on me parlait déjà de compléments. C'est devenu un leitmotiv, dès que quelqu'un venait me voir on me proposait un complément. "faudrait peut-être penser à donner un complément quand même!", "et vous ne les compléter pas?", "vous savez, vous pourriez vous reposer davantage si vous donniez des compléments", etc...
Avec mon mari, après coup, on en a ri, je lui ai dit: "je suis sûre que si tu ouvres la porte de la chambre, il y a tout le service avec des compléments à la main devant à attendre que je donne mon accord!!!".
Ils ont fini par me faire culpabiliser et j'ai accepté dans les larmes de donner des compléments... (je rappelle que j'ai allaité ma première fille pendant 6 mois, donc ils ont mis le paquet pour me faire douter de moi!)
Résultat: j'étais perdue, Matthias a reperdu du poids, il est devenu amorphe et vomissait ses compléments.
La dernière nuit, les puericultrices et la sage-femme m'ont beaucoup aidée, elles ont pesé Matthias avant et après la têtée pour voir s'il prenait du poids et en ont conclu que je devais arrêter de les compléter. Elles m'ont redonné confiance en moi. Le lendemain, j'ai demandé à sortir! Je n'en pouvais plus.
Les discours sur l'allaitement également été très bizarres, très contradictoires:
*allaitement toutes les 3h pas plus! (même tant que je n'avais pas eu ma montée de lait, heureusement que je savais qu'il fallait les mettre le plus souvent possible pour activer la lactation!!!),
*1/4h à chaque sein et on enlève bébé (mouais!!! et comment on fait pour vider le sein et donner le lait de fin de têtée? le plus nourrissant!!??!!),
*à 3 jours, un bébé dort au moins 6h d'affilée: il faudrait peut-être que j'arrête de les réveiller (oui, j'ai que ça à faire réveiller mes bébés, je ne suis pas suffisammeent crevée comme ça, les moments où ils dorment, je les réveille en plus!!!!!)
etc, etc!

Bref, je suis passée auprès du service pour une extra-terrestre à vouloir allaiter exclusivement des jumeaux... et je l'ai très mal vécu...

Aujourd'hui, l'allaitement se passe merveilleusement bien mais j'ai fait ça toute seule!

J'aurais voulu avoir vos expériences s'il vous plaît.

Moi j'ai été très très soutenue, que ce soit par les médecins, sage femmes, puéricultrices et mon mari

Heureusement parce que durant la période néonat de 2 mois de mes filles, c'est la seule chose qui me faisait avancer !

Les puéricultrices et médecins, dès que j'arrivais, "on fait une mise au sein ?"
Quand elles ont vu que mes filles galéraient à prendre mon mamelon en bouche, petits poids et j'avais pas les bouts de seins très apparents, m'ont conseillé les bouts de sein, et ça a marché !
Bouts de sein que j'ai viré dès le retour à la maison, et depuis je fais sans et quel bonheur 

Dès que j'étais là-bas, avant de mettre mes filles au sein, on m'apportait le tire lait pour que j'entretienne ma lactation. On me disait de me reposer tout ça. On ne m'a JAMAIS parlé de complèments ! Quand je leur disais "j'espère que j'arriverais à nourrir mes filles entièrement à la maison et au fil des mois", on me répondait "il n'y a pas de raisons, et si jamais vous avez un doute, ou le moral qui va pas, surtout n'hésitez pas à nous appeler, ou bien la conseillère du lactarium".

Bref, j'ai vraiment eu beaucoup de chance.

Oui, globalement....
Les puéricultrices ont passé énormément de temps à mettre au sein mes bébés en néonat où ils sont restés trois semaines ; gabin notamment n'ouvrait pas la bouche, pinçait le mamelon, projetait sa tête en arrière pour s'éloigner du sein... elles ont eu une très grande patience pour m'installer les bébés et m'encourager ; au bout de 2 semaines, on leur a enlevé leur sonde gastrique et là, çà a été tétées pesées avec complément de lait pour respecter la precription de l'interne.
Quand les bébés ne tétaient pas ou ne voulaient pas bien prendre le sein, elles avaient la patience de prendre un peu de mon lait tiré dans une seringue et de le donner aux bébés tout contre le mamelon pour les motiver et leur faire comprendre qu'en tétant par là, il y aurait du lait à la clé ....
Bref, je trouve que l'accompagnement a été bon ; juste un matin, une puéricultrice maman de jumeaux m'a fait un sale coup, elle leur a donné un biberon sans mon autorisation et surtout sans me le dire !! c'est après les avoir vu au sein bien se débrouiller, qu'elle m'a dit "bon, je vois qu'ils tètent bien alors je peux vous l'avouer, je leur ai donné un biberon tout à l'heure" grrr... de quel droit ?? et si elle avait vu que les bb avaient du mal au sein, elle n'aurait rien dit du tout en plus !!
Je salue surtout une puericultrice de nuit merveilleuse, qui m'encourageait bcp et qui plusieurs fois a passé bien une heure à m'écouter et à me parler (histoire de grossesse très douloureuse, doutes sur allaitement qui peine à se mettre en route) alors qu'elle avait d'autres bébés à voir et à gérer.

bonjour maxiline,
je dois dire que je n'ai pas vécu la même expérience que toi. je suis restée hospitalisée 17 jours avec mes filles dans une unité kangourou ( service spécifique à la néonat) et les puers ont été très présentes  jour et nuit et m'ont apporté beaucoup d'aide et de soutien pour la mise en route de mon allaitement, je dois avouer que sans elles, j'aurais abandonné au bout de quelques jours. Très difficile et douloureux. Maintenant mes filles ont bientôt 8 mois et je les allaite toujours et je suis très reconnaissante envers cette équipe qui a  toujours été derrière moi ( même si des fois j'avais envie de les envoyer ballader car certains pédiatres pro allaitement sont très insistants et vous mettent la pression quand à l'allaitement maternel)
Par contre ce que je peux dire des services de maternité c'est que le personnel n'est pas forcement toujours très qualifié par rapport à l'allaitement. je pense à certaines aides soignantes ou auxiliaires de puériculture qui auraient  tendance a ne pas vouloir se prendre la tête ou bien  pensent pour vous  et tout simplement  aussi par manque d'expérience dans l'encadrement des mamans allaitantes ... Elles agissent en fonction des habitudes du service mais aussi bien souvent en rapport avec leur propre vécu donc si vous en avez une qui n'a pas allaiter ou bien avec qui ça n'a pas fonctionné voilà ce qui peut se passer, on vous file des compléments a tour de bras au lieu de vous soutenir a fond dans votre allaitement.
Ceci n'est pas une critique mais juste une constatation que j'ai pu faire dans les services de maternité car je suis moi même aide soignante.
L'essentiel aujourd'hui, c'est que tu sois a l'aise avec ton allaitement mais c'est sûr que ça vous laisse un peu amer et là je me dis qu'il y a encore du boulot dans les maternité quant a la prise en charge des mamans qui veulent allaiter.
je voudrais juste rajouté que pour mon premier enfant j'ai tenté l'allaitement :
une seule mise au sein avec une puer sur 48h et le reste débrouilles toi . Donc si je me souviens bien il a dû tété 3 fois en 48h, avec des énormes crevasses  pour moi (O secours). Résultats des courses, j'ai de suite abandonné sans que personne de l'équipe ne vienne me demander pourquoi. On m'a juste donner des biberons !!! Et aujourd'hui je regrette beaucoup de ne pas avoir été bien encadré car j'aurais certainement pu mener a bien cet allaitement si j'avais eu du personnel plus impliqué.
A bientôt
lolo

moi c'était pas super non plus, à part une puéricultrice super gentille, souriante, motivante; agréable, (mais présente que le jour de mon accouchement après elle était de repos) tout le reste du personnel n'en avait que faire de moi et de mon allaitement, on m'a laissé un carton de bib' et on m'a dit c'est pour les compléter ou pour le cas où vous changeriez d'avis !!! 

et c'es vrai que je les trouve plutôt militaires, limite agréssifs quand ils viennent sans cesse demander qui a mangé quoi quand, quoi dans la couche, moi je me souvenais jamais,  trop dans les vapes, j'étais sous perf (de quoi ) et avec sonde urinaire (entre autres) juska la veille de ma sortie. ce n'est que quand on m'a enfin débrancher que j'ai pû prendre de quoi noter.

au final, vu que le pbme pour sortir était le poids d'Izaak (moi ça allait mieux) et que j'en avait marre de l'ambiance pourrie de l'hosto, je l'ai "gavé" de bib' pour pouvoir sortir!!! en une journée on était dehors, mais il a tellement été dégouté le pauvre petit qu'il est sorti avec un dégoût total du bib' et de grosses régurgitations, depuis il s'est réconcilié avec le bib' mais  tjs des régurgitations  par le nez...

pour faire bref, car je n'ai pas trop envie de m'étaler sur ce sujet très douloureux encore pour moi.

Mes BBs sont nés à 37sa, en pleine forme, C faisait 3kg et A faisait 3.3kg (51cm tous les 2 ... enfin, chacun )
Un pédiatre a décidé que mes BBs étaient très petits, faibles poids, nés trop tôt, grande détresse respiratoire 
Il voulait mettre A est pouponnière pour la nuit, comme j'ai rebellé, il m'a pris les 2 
A la pouponnière, ils n'ont rien eu de spécial, juste être dans la meme piece que  des infirmières , pas de masques, pas oxygène malgré leur supposée détresse respiratoire.
Quand j'avais demandé au pédiatre quand on me les rendrait, il m'avait dit "on ne sait jamais avec des jumeaux prématurés , ça peut aller loin "
Les infirmières venaient me réveiller toutes les heures environ (une fois pour l'un, une fois pour l'autre) pour que je donne à manger à mes BBs, elles ont vraiment respecté mon choix, elles ont aussi accepté de les mettre dans le même lit.
Le lendemain vers 6h, les infirmières me les ont rendus en disant qu'ils étaient en pleine forme
Jusqu'à là, ils ont observé de pres mon allaitement, je devais sonner les infirmières pour quelles vérifient que je faisais ça correctement ( j'ai allaité mes 2 premiers pendant 11 mois). Félicitations de toutes les infirmières en particuliers pour les doubles TT  )
Au bout de 48H, j'ai voulu rentrer chez moi (ce qui ce fait ici)
Le pédiatre s'est alors acharné sur moi et sur A.
Il a dit que je mettais sa santé gravement en danger car il était fortement déshydraté
Il a appelé la DASS d'ici pour manque de soin envers un nourrisson, afin de faire ouvrir une enquête sur moi, car je suis une mauvaise mère. Il m'a dit que si j'essayais de quitter l'hopital, il m'envoyait la police chez moi et les services sociaux pour prendre mon fils!!!
Il m'a obligé à donner à A des compléments car je le laissais "presque mourrir de faim" soit disant , que j'allais endommager son cerveau car il allait être en hypoglycémie, puis il a décidé que A avait une grave maladie, il lui a fait 1 à 2 PDS par jour pour faire une multitude de test, écho du systéme digestif ect ...
Bien sur, A n'avait rien, à part une légére jaunisse juste limite mais qui pouvait justifier une séance d'UV

Bref, ce pédiatre a tout fait pour retarder ma lactation et pour que je nourrisse pas efficacement mon fils (exemple examen à "l'heure de la TT")
Il tenait à tout prix à ce que je lui donne des compléments, voir plus, ce qui horrifiaient les infirmières qui trouvaient que je me débrouillais très bien, et la spécialiste de l'allaitement (ils sont très allaitement ici normalement)
J'ai donc donné les compléments à la maternité, en appelant à chaque fois les infirmières pour qu'elle constate que je le faisais.
Il a fait faire une séance d'Uv plus longue que necessaire à A, en disant qu'il ne fallait pas que je le sorte de dessous la lampe, qu'il fallait que je lui donne des compléments dans son lit , en sachant que les BBs sont hyper amorphes sous cette lampe, donc ,ça retardait encore potentiellement ma montée de lait, mais surtout, A s'alimentait mal et donc perdait du poid
Bref, mon coco a perdu 10.5% de son poid (un drame pour le pédiatre)
Quand le pédiatre n'a plus pu justifier des examens inutiles qu'il prescrivait, il m'a enfin laissé partir avec mes BBs (au début, il voulait que je laisse A et que je rentre avec C  )

Bref, je suis sortie de cet hopital cassée psychologiquement, avec un mec qui a mis en doute mes capacités de mère, mes capacités à aimer et à nourrir un de mes fils, mes capacités à allaiter ... très choquant pour un pays et un hopital soit disant très pro-allaitement.
A se nourrit toujours moins bien que C, sa façon de TT n'est pas aussi efficace que celle de son frère, il prend du poid mais beaucoup moins que son frère, à la dernière pesait, on a constaté qu'en moyenne C prenait 40grs par jour et A prend 30grs (ce qui est bien, mais on voit la différence)
En arrivant chez moi, j'ai stoppé tous les compléments car je savais avoir assez de lait et que celui ci était suffisamment nourrissant pour lui; pour eux.

En conclusion, une très très mauvaise expérience en matière de soutien pour l'allaitement, et bien sur, je ne sais toujours pas pourquoi j'ai subi ça car j'adore MES 2 FILS et surtout A N'AVAIT STRICTEMENT RIEN !

A Pau, j'ai été bien soutenue et encouragée à la maternité. Le personnel est formé en conséquence. Sauf une personne qui n'a pas été sympa, au bout de 2 jours, alors que j'avais encore des difficultés à les mettre au sein (pas d'expérience et cicatrice de césarienne très douloureuse), au lieu de m'aider, m'a engueulée et est allée chercher un bib de complément. J'ai refusé et me suis débrouillée seule avec mes loulous pour les mettre au sein, j'ai souffert.
Mais ca n'en est pas resté là : je me suis plaint de cette personne et j'ai eu des échos comme quoi elle avait déjà eu ce comportement. Alors pour les mamans qui accoucheront à Pau, évitez de prendre en compte les dires d'une certaine Thérèse...

LN

Oui et non.

Oui parce que j'ai eu la chance d'avoir une place avec mes deux filles (nées à 34 SA) dans l'unité Mère-Enfant du service de néonat dès ma sortie de maternité, les puces avaient 3 jours.
J'ai donc pu rester quasiment 24h/24 avec elles pendant leur petit mois d'hospitalisation, et j'ai bien conscience que c'est là une très très grande chance.

Oui car globalement l'équipe de néonat a compris mon désir d'allaiter mes filles.

Non car en pratique pas mal de petits détails sont venus perturber la bonne mise en place de l'allaitement :
- premier jour à la maternité, une puer m'amène un tire-lait, 30 sec d'explication maxi et ensuite c'est parti à moi d'apprivoiser cet appareil si sexy  . Lorsque je pose la question, une puer me dit de ne pas tirer mon lait la nuit, de me reposer puis une deuxième personne le lendemain "si, si il faut tirer votre lait toutes les trois heures, nuit comprise, pour bien mettre en route la lactation." , ce que j'ai fait à partir de ce jour.
- explications confuses sur le colustrum : à la maternité on me dit que c'est pas la peine de le garder, il ne le donneront pas aux filles ( ), le lendemain en néonat on me dit si si gardez-le, on le donnera aux bébés
- il aura fallu presque une semaine au service de maternité pour transmettre mes sérologies, nécessaires pour donner mon lait par la sonde aux bébés. Mais quel bonheur le jour où les infirmières sont enfin arrivées avec une seringue de MON lait !!
- j'ai souvent du aller pleurer (parfois au sens propre du terme) auprès des infirmières de néonat pour avoir des téterelles doubles pour tirer mon lait (double pompage beaucoup plus efficace et rapide mais ça j'ai du leur apprendre, elles ne savaient pas que le double pompage stimulait mieux).
- les mises au sein se faisaient à horaires fixes, le plus souvent je devais réveiller les filles, qui n'avaient donc pas une envie frénétique de têter, les pauvres... Et plus d'une fois l'infirmière me refilait le bébé, me laissait seule et passait la tête par la porte 10 min plus tard "alors, comment ça se passe ?". Ben, pas génial 

Les puer et infirmières n'étaient pas de mauvaise volonté, parfois certaines ont vraiment pris le temps de rester auprès de moi pour me montrer comment stimuler les bébés, comment voir si elles déglutissaient bien. Je crois que le problème venaient plus d'un manque de temps et de formation pour le personnel.

Malgré une très forte envie de les allaiter, j'ai plusieurs fois été sur le point d'arrêter. Je n'aurais jamais cru que cela pouvait si difficile et épuisant pour un bébé de téter, les miennes buvaient environ 20 ml au sein puis tombaient de fatigue. Au début j'ai refusé le biberon, puis les médecins l'ont imposé, les filles ne prenaient pas assez au sein, il fallait qu'elles deviennent le plus rapidement possible autonomes pour s'alimenter et donc libérer des places dans le service. Et là j'ai trouvé ça très dur : mes filles avaient même pas 15 jours et déjà on estimait qu'elles n'étaient pas assez rapides, assez performantes...

Finalement, on est sortis de l'hôpital avec nos crevettes nourries au sein + biberon de mon lait.
Après qq jours à la maison, je suis repassée au sein exclusif.  Au début c'était super, je découvrais enfin le plaisir de l'allaitement après les tétées très laborieuses de l'hôpital. Mais au bout de quelques jours, les filles devenaient grognon, réclamaient très souvent. Nous nous sommes alors rendus compte qu'en une semaine, Coline n'avait pas grossi et que Clémence n'avait pris que 40 g 

D'après la conseillère en lactation que j'ai pu joindre, c'est le problème assez classique des bébés qui ont connu le biberon : ils arrêtent de téter lorsque le débit au sein diminue et ne prennent donc pas assez au final.  Nous leurs avons alors donné quelques biberons, elle se sont jetées dessus... bonjour la culpabilité d'avoir "affamé" ses enfants !!! 

J'ai essayé de mettre en place un allaitement mixte mais c'était vraiment pas évident à gérer. Les filles ne pesaient à l'époque que 2,7 kg environ et je ne voulais pas prendre le risque de retarder leur croissance. Et surtout, je ne voulais pas que l'allaitement devienne source de stress, plus que de plaisir, aussi bien pour moi que pour les bébés. Nous sommes donc passés au bib exclusivement, de mon lait d'abord puis progressivement de lait artificiel lorsque je n'ai plus eu le temps de tirer mon lait.

Entre la sonde, le sein et le bib, les puces auront donc eu mon lait pendant presque deux mois, ce qui n'est déjà pas si mal, mais je garderai longtemps l'impression que j'aurai pu faire beaucoup mieux, que cela ne s'est pas joué à grand-chose. Tout cela est encore bien frais, et je crois que je n'ai pas encore  tout à fait digéré ce semi-échec.

Enfin, les filles vont bien et c'est l'essentiel. Et je compte bien avoir un jour un petit 3ème pour satisfaire mon souhait d'allaitement  (pas que pour ça, hein  ).

Je me rend compte que j'en ai mis une bonne tartine, alors merci à celles qui m'ont lu jusqu'au bout.