Coucou,
Il n'y a pas de schéma tout fait. Et ce qui marche chez l'un, peut-être une cata chez d'autres
. Et pour en revenir à Garou, qui nous a rejoint dans le lit parental jusqu'à l'arrivé du Loustic, c'est bien parce que j'y suis allée en frontal à un moment donné, qu'il a lui même bloqué sur le besoin de nous retrouver
.
Perso, j'ai beaucoup de mal a dormir avec un enfant à coté de moi
. Quand je dis qu'on pratique le cododo, en fait, c'est un side-bed à coté du lit parental que nous avons. Bref, à 18mois, les side-beds des zouaves étant trop petits, ils sont passés dans leur chambre, avec beaucoup de joie... Sauf qu'ils venaient nous rejoindre la nuit. Alors avec Basou, je le ramenais dans son lit, et ça marchait plus ou moins selon les nuits, et à 2ans1/2, c'était gagné
.
Pour Garou... Et bien je me suis énervée. Je me suis fachée, fort. Très fort (à 3ans, un gamin comprend tes attentes). Et il s'est enfermé dans son comportement. C'était assez dingue, d'ailleurs. Quand je dis qu'une heure après l'avoir remis dans son lit, il revenait : je suis encore loin de la vérité
. J'attendais qu'il dorme, profondément (30 à 45 mn pour moi sans dormir, à le surveiller). Je le ramenais, et 10-15 mn après, il revenait
. Et ce 5, 6, 10 fois par nuit
. ça a duré un bon mois. Avec des cernes pour moi, mais surtout pour lui. Beaucoup d'énervement, et la difficulté de tenir la journée d'école.
Zhom a dit stop. Sauf que moi, je ne pouvais pas rester avec lui dans le lit... Alors je migrais dans son lit
. Et lui, je crois bien que c'est aussi par dépit de me voir le fuir, fâchée, qu'il s'est installé durablement dans ce comportement
. Ce qui l'a fait changé = l'élément extérieur à mes propres attentes = l'arrivée de Gastoun. Il devenait grand frère, et il laissait sa place à son petit frère, dont il était très fière. Et ce n'est pas moi qui lui en ait fait prendre conscience. Un peu comme pour l'énurétique tardif : c'est l'enfant lui même qui prend la décision de ne plus faire pipi au lit, à un moment, avec un élément déclencheur sur lequel le parent n'a pas prise.
Voilà, je pense qu'avec Garou, on était surement un peu dans le même schéma. Et pour les nuits des bébés, pareil. La plupart feront leur nuit autour de 3-6mois, seront propre autour de 2an1/2-3ans. Pour d'autres, il faudra plus de temps, et le parent n'a finalement pas grande prise sur ça
. Et autant pour l'énurétique, aujourd'hui, on lui trouve de bonnes excuses, on parle aussi d'hérédité, autant pour l'enfant mauvais dormeur, le parent est hautement responsable... Et il en devient très difficile d'en parler.
Pourtant, ce n'est pas si rare que cela, le gamin qui rejoint le lit parental jusque très tard !
A +
PS : je vous souhaite, bien sure, de trouver une solution qui marche pour le sommeil de vos enfants, et le plus rapidement possible
. Juste, pas de culpabilité, pas d'énervement, qui ne servent pas à avancer
. Et oui, pourquoi pas, passé 12 mois, voire comment l'enfant gère son endormissement, plus ou moin seul, ça se tente (je l'ai fait pour Gastoun = une cata la nuit
, pourtant, le soir, à la sieste, RAS ! Et pour les psy qui passeraient par là : oui, j'étais convaincue de l'aider à trouver son sommeil en le laissant pleurer. Et non, ce n'est pas toujours si simple que d'être convaincu pour que ça marche
)