Mais non ce n'est pas space. C'est très courant de nos jours. On raccourcit le plus possible les hospit par manque de place. Perso, j'aurais bien aimé passer ma "dernière" nuit chez moi.
Et si tu arrives en retard, pas grave, ils te gardent ta place.
Paradoxalement, je dois prendre ma douche à la bétadine chez moi, puis passer 2 heures dans les bouchons dans ma voiture, qui n'est certainement pas un modèle d'aseptie.
Donc me lever à 4h du mat pour accoucher, je ne suis pas partante, d'autant plus que mini 4 à 5h de voiture en moins de 24h, je ne trouve pas cela raisonnable du tout

Mirabelle: je ne parlais pas de repos strict, mais de repos-petite vie trèèèèèèèèès tranquille, et de gestes à éviter au maximum.
C'est la seule prévention que tu puisses appliquer, aussi frustrant que cela soit

.
Je mène déjà une vie pépère tu sais. Tu dois te souvenir que l'essoufflement vient vite, les nuits sont courtes et hâchées donc en journée, c'est le larvage assuré

A priori, aucun bébé n'appuie sur le col, donc il est "stable"

Mirabelle, juste un petit mot vite fait pour te rassurer un peu. J'ai eu une cesa d'urgence sous AG à 31s, mais pour d'autres raisons. L'obstétricien avait vu un schmol lors de la dernière echo (j'ai eu droit à des tonnes, le trou de la sécu, c'est moi), hospitalisation immédiate d'office. Monitoring 2h sur 3 (l'horreur total, croyais m'étouffer en permanence, incapable de respirer comme il faut avec ces 2 machins qui prennent toute la place là-dedans), jour et nuit pendant 3 jours. Je commençais à flipper pas mal quand l'équipe a commencé à me parler handicaps éventuels voir des mort-nés. Vendredi matin, bonne anniversaire, on a 10 minutes pour les sortir de là, sinon ils y passent tous les 2. Donc AG et pas autre chose. Je me réveille tranquillement, en salle de réveil (je sais mais je ne trouvais pas comment formuler, ça fait lourd mais il déjà tard), il y a mon mari à coté de moi (il était au boulot quand je suis descendue au bloc) et 2 Polaroïds des jujus sur mon oreiller afin que je puisse "les voir" en quelque sorte. C'est sur, ce n'est pas pareil, mas ça m'a fait du bien de voir comment ils étaient. Retour en chambre, les jujus en soins intensives en néonat, l'équipe m'appelaient tous les 2 h dans ma chambre pour dire ce qui se passait etc. Bon, en fait, il ne se passait pas grande chose, il a roté, il a bougé son bras..... Mais très rassurant. Le lendemain, on m'a laissé rentrer chez moi, le record de sortie après cesa de l'hôpital je crois. Je n'arrivais pas à rester dans ma chambre, les jujus ne viendraient pas dans ma chambre avant ma sortie de toute façon, ils ont préféré que je puisse rentrer chez moi, en sachant que je serais sur place tous les jours en cas de problème. Coté récupération, j'ai trouvé plus facile que les 2 premiers accouchements par VB. Donc pas d'affolement,c'est peut-être pas l'accouchement dont tu as rêvé, mais il n'y a pas de raison à ce que ça se passe mal, on peut très bien le vivre, surtout avec une équipe médicale très prévenante comme celle qui m'a entouré. En plus, les bb étaient en pleine forme, ils leur manquaient que le réflexe de succion et qqes petits soucis cardiaques pour l'un, mais rien de méchant. Ils essaient juste de me préparer en cas où. Rassures-toi, il y a bien pire qu'une césa sous AG.
Merci Oscar pour ce message optimiste dans l'ensemble

Sortir vite, humm j'en rêve. Quoique si je suis odieuse, ils vont me renvoyer chez moi manu-militari non ?

Je pense pouvoir faire un petit effort.
Ton anestésiste ne t'aurai pas dit ça juste pour le protocole : "au cas ou..." ?
N'hésite pas a leur téléphoné ou a y allé.
je te soutiens et t'envoie plein de courage et de zen Il a évoqué cette hypothèse dès le départ et que ça serait à l'obstétricien de choisir ce qu'il préfèrerait. En gros je le ressens comme "l'obstétricien fixera lui-même le mode d'anesthésie : soit il se la joue "je veux être tranquille" avec une nana endormie et aucun conjoint à proximité pour m'enquiquiner, soit il se la joue un peu plus humain et accepte notre "présence" grâce à la péridurale. Mais je l'ai vraiment ressenti comme une convenance personnelle pour le gynéco, pas vraiment comme un impératif médical. D'où mes questions.
On doit revoir la SF lundi mais je doute qu'elle puisse nous répondre précisément. L'idéal serait de rencontrer le doc qui va pratiquer l'intervention avant, mais dans un grand hôpital universitaire, est-ce possible ?
Bises à toutes
