Clairounette et Jujus: c'est très beau tout ça: merci de les avoir partager avec nous

je ne suis pas très branchée poème mais hier j'ai eu droit en avant première à celui de la fête des mères et je n'ai pas pu m'empêcher de verser ma petite larme!

"j'ai ramassé trois jolies fleurs,
mais la plus belle, mais la plus belle,
c'est pour maman.

j'ai ramassé trois cailloux blancs
mais le plus beau, mais le plus beau,
c'est pour maman.

J'ai ramassé trois rubans
mais le plus beau, mais le plus beau,
c'est pour maman.

Je n'ai qu'un petit coeur d'enfant
mais il est pour maman!"

Je pense qu'il y a quelques boulettes car le premier paragraphe ne rime pas et à mon avis il manque des syllabes dans le dernier mais j'ai quand même craqué!
En plus il se tortillait en récitant c'était trop mignon!

vous deviez être bien mignons à voir tous les 2

LORSQUE L'ENFANT

Lorsque l'enfant était enfant,
Il marchait les bras dallants,
Il voulait que le ruisseau soit rivière
Et la rinière, fleuve,
Que cette flaque soit la mer,

Lorsque l'enfant était enfant,
Il ne savait qu'il était enfant,
Tout pour lui avait une âme
Et toutes les âmes étaient une;

Lorsque l'enfant était enfant,
Il n'avait d'opinion sur rien,
Il n'avait pas d'habitudes
Il s'asseyait souvent en tailleur,
Démarrait en courant,
avait une mèche rebelle,
Et ne faisait pas de mines quand on le photographiait.

Lorsque l'enfant était enfant, ce fut le temps
des questions suivantes :
Pourquoi suis-je moi et pourquoi pas toi?
Pourquoi suis-je ici et pourquoi... pas là?
Quand commence le temps et où finit l'espace?
La vie sous le soleil n'est-elle pas un rêve?
Ce que je vois, entneds et ses n'est-ce pas .....
simplement l'apparence d'un monde devant le monde ?
Le mal existe-t-il vraiment et des gens qui sont vraiment
Les gens sont-ils vraiment mauvais?
Comment se fait-il que moi qui suis moi, avant de devenir
je n'était pas, et qu'un jour moi...qui suis moi, je ne serai
plus ce moi que je suis ?

Peter Handise

Bon c'est pas trés gai comme poèmes mais je les trouve trés beaux

Naissance à Orly
C'était un enfant chien
Un enfant de poubelle
Un petit presque rien
Un mauvais coup du ciel
Il était né là-bas, loin
Dans ces pays vieux
Enfin presque à 2 pas
Pour un coeur de 7 lieues

J'ai signer des papiers
Pour qu'il porte mon nom
Le voilà qui arrive
Tout tordu, tout tremblant
C'est un enfant qui naît
Du ventre d'un avion

Et les vitres d'Orly se sont faites brouillard
Je pleure pour un petit que je ne connais pas
Qu'importe sa couleur, qu'importe son histoire
Moi je m'habituerai à son prenom bizarre

Dans quelques mètres, il sera dans mes bras
Ne pas lui dire "je t'aime", il ne comprendrait pas
Simplement lui sourire, le prendre par la main
Juste lui demander "tu n'as pas un peu faim?"

Ca y est il est blotti, là, contre mon épaule
t mes mains le caressent, et son coeur cabriole
Il renverse sa tête pour me regarder mieux
Dans ses yeus c'est la fête, je sais qu'il est heureux

Il y a des enfants chiens, dans ce monde poubelle
Des petits presque rien, des mauvais coups du ciel
Qui n'attendent que toi, qui n'attendent que nous
Pour embrasser nos vies et se pendre à nos cous

Patrick Sébastien

la jeune fille en question, serait-ce toi? en tous cas, ça fait prendre conscience de la futilité de certaines choses...


je savais qu'il était très "pudique" sur son envie d'adopter, mais son texte est superbe

j'en ai un en tête, il faudrait que j'arrive à remettre la main dessus... dès que je le retrouve, je vous le fais partager