... J'ai perdu tout mon message 

Me revoici donc par ici.
Nous avons eu 2 semaines de congés à la maison tous les 4. Depuis jeudi dernier, jour où mon mari a repris le boulot, ma fille mouille sa culotte plusieurs fois par jour alors que nous n'avions plus d'accident depuis des semaines.
J'avoue mal réagir à cette régression et être davantage en mode punitif que constructif 
Je me suis dit que le simple fait de venir écrire ici le permettrait de prendre le recul que je n'ai plus.

J'ai essayé d'en discuter avec elle mais elle me rit littéralement au nez probablement davantage par gêne ou autre que par provocation mais cette attitude rompt le dialogue.
Demain, elle reprend le chemin de l'école. J'angoisse un peu.

Mon mari me dit de faire confiance à la routine pour la remettre dans l'axe ...

Ton analyse est très pertinente. L'idée que ça puisse ne pas me concerner (pour une fois) ne m'a même pas traversé l'esprit (non pas que je sois centrée sur moi mais, bien souvent, ce sujet est avec moi).
J'en ai simplement déduit que, comme j'étais la seule à rester, ce mode de "d'expression" m'était adressé ...

Bonjour à tous et toutes,

Je suis nouvelle sur le forum et me permets de vous demander vos conseils car je viens de craquer et de m'effondrer en larmes...
J'ai une grande de 8 ans et deux loulous de 4 ans et 2 mois, qui sont en moyenne section.

En petite section, il y a eu un bon nombre de loupés et une menace de déscolarisation pour mon "gros pépère", mais ça a fini par rentrer dans l'ordre sur les pipis. Pour la grosse commission ils attendaient la couche du soir (en général 5 minutes après).
Après l'été ils ont tous deux voulu abandonner la couche la nuit.
Très peu de loupés la nuit, mais depuis c'est de pire en pire... Une grosse régression depuis les vacances de la toussaint : caca plusieurs fois par jour, à l'école, à la garderie, au centre, à la maison.
Rien n'y fait : menaces, punitions, récompenses, encouragements... Le pire est que Gros Pépère fuit la discussion, j'ai même du mal à le forcer à me regarder dans les yeux quand on parle. De toute évidence il s'en moque, il ne prévient même pas quand sa culotte est sale.
Le pire est que "Petit Pépère" qui était très en avance sur son frère et adorait même aller au pot et aux toilettes se met à faire la même... Comme s'il se disait que vu que l'autre avait le droit, pourquoi pas lui.
Depuis une semaine je leur fait nettoyer leurs culottes eux-mêmes quand elles sont sales. Au début ça les a fait pleurer, maintenant c'est presque devenu un jeu !!!
Aujourd'hui c'était la cata à l'école, je me suis même fait enguirlander par les animateurs de la garderie... Et la phobie de la déscolarisation refait surface (bien évidemment mon mari et moi travaillons tous deux à temps plein).
HELP !!!! J'ai lu la plupart de vos posts, certain(e)s s'en s'ont-ils sortis ? Vous loulous étaient-ils aussi âgés que les miens ? Merci d'avance...

On a eu le droit au pipi complet qui dégouline jusque dans les chaussettes  et aux minis accidents.

Hier, à l'école, aucun accident.
Aujourd'hui, un accident à la sieste ... et un mini ce soir.

Si elle réitère demain, mon mari discutera avec elle.

Chouss: je pense sincèrement qu'il ne faut pas attendre que la situation s'empire pour que papa discute avec sa fille. et je pense également que le mieux est d'engager la conversation en lui demandant comment elle va, etc... et parler ensuite doucement du pipi. Plus papa attendra, et plus ce qui pose problème risque de s'ancrer...

Whyme, j'ai lu ton message avec attention. Lorsque notre fille a eu des soucis avec le caca à la naissance de son frère (et ça a duré 9 mois), nous avions fini par appeler une pédopsychiatre. Nous n'avons finalement pas pris rdv avec elle, car ce qu'elle nous a dit a permis de résoudre le problème: Le caca symbolise le lien entre les parents en l'enfant. l'acquisition de la propreté est donc psychologiquement relié à la la prise de conscience que bébé devient un enfant, et que ses rapports avec les parents changent.
A te lire, je me demande donc s'il ne s'est pas passé quelque chose durant ces vacances de Toussaint: une séparation, un déménagement, un décès, une grossesse, un changement de classe, ou encore une séparation perturbante des deux jumeaux ou je ne sais quoi d'autre? quelque chose qui pourrait expliquer la régression? il faut revenir à l'origine du dysfonctionnement je pense, et chercher l'événement qui est probablement la cause de cette régression. Une fois cet événement identifié, parler avec les enfant de cet événement (dans une période calme et sereine évidemment). Voilà ce que je tenterai déjà par faire.


Je serai aussi d'avis à ne pas laisser traîner cela, et envisager un rdv chez un pédopsychiatre peut-être aussi une possibilité...

Anna, ma fille adore son petit frère, le problème n'est pas entre un enfant et un autre, le caca symbolise le lien avec les parents.
L'arrivée d'un petit frère ou d'une petite soeur peut susciter des craintes sur le lien parents-enfant. Notre fille par exemple faisait caca dans son pot avant l'arrivée de son frère. Elle a ensuite eu une grosse période de constipation, que nous avons mis sur le compte du chocolat à noël (son frère est né le 25 décembre)... mais malgré le changement alimentaire, son problème ne se réglait pas, loin de là. Elle a été sous traitement (forlax), ça allait un peu mieux, mais je trouvais que le médicament n'était pas une solution. Elle avait (a toujours d'ailleurs) un régime alimentaire parfaitement équilibré, avec beaucoup de fibres.

Ce qui a fait tout changer, c'est quand on lui a dit "tu sais Anaelle, même si tu fais caca dans le pot, tu resteras toujours notre petit bébé, parce qu'on t'aime très fort papa et moi". On lui répéta cette phrase tous les jours, plusieurs fois par jour, et en 3 ou 4 jours, elle finit par "lâcher" prise, et enfin, la constipation passât.

Rien n'a changé dans sa relation à son frère, ils s'adorent toujours autant, et probablement un peu plus tous les jours. C'est la relation avec les parents qu'il convient de consolider. J'essayerai de commencer par là (en tout cas, en ce qui concerne les cacas).

Bonjour Whyme,

Mes enfants sont un tout petit peu plus jeunes (3 ans 1/2) et nous n'avons pas de souci (enfin plutôt plus) à l'école . Mon fils a fait sur lui une fois en septembre et la maitresse a été semble-t'il assez convaincante pour que ça ne se reproduise pas . Enfin il a refait 2 fois mais n'a rien dit à la maitresse ( elle lui avait expliqué que si ça se reproduisait elle ne le changerait pas   ) Ben il semble avoir compris 
Depuis ça va .

Par contre à la maison le problème reste entier . Mon fils attend d'avoir la couche de la nuit pour faire aussitôt le plus souvent . On a eu une période où c'était dans le slip mais ça semble derrière nous .de très rares fois il demande le pot mais c'est exceptionnel . En tout cas il refuse de s'asseoir sur les WC (chez mes BP pendant les vacances de Noël il a fait 2 fois dehors devant la maison  ). En revanche s'il a fait il vient nous le dire de suite .

Ma fille quant à elle fait toujours son caca dans la couche .Quand elle a besoin elle cours en chercher une , se planque dans un coin et attend le plus souvent que l'odeur nous alerte 
Là elle a décrété qu'il fallait que le paquet de couche soit fini pour qu'elle aille enfin faire sur les toilettes donc j'ai envie d'essayer .
Pour le pipi ça s'est débloqué du jour au lendemain et tout va bien depuis . Elle a laissé sa tétine au Père-Noël et ne l'a jamais redemandée donc pourquoi pas cette fois-ci ?

Par contre Whyme après avoir lu les différents commentaires ce qui me vient à l'esprit c'est :
Est-ce que malgré vos emplois à temps plein vous arrivez à dégager quelques petits instants vraiment disponibles pour chaque enfant sans que la conversation soit lié à ce problème ?
Pendant les vacances scolaires qui s'occupe des enfants ?
Sont-ils au courant qu'ils risquent d'être obligés d'arrêter l'école si le problème persiste ?
On pourrait penser qu'ils jouent là-dessus en se disant peut-être que s'ils ne vont plus à l'école ils auront davantage de temps avec vous ?
Je me trompe peut-être complètement mais c'est ce qui me vient à l'idée .

Consulter peut aussi aider si vraiment vous ne trouver pas de solution .
J'ai déjà consulté la psycho de ma PMI pour mon fils pour d'autres soucis et avoir un tiers avec qui parler fait du bien .

Avant de poster mon message je viens de lire le tiens Chouss et le terme que tu utilises "insécurité" me parle beaucoup . Je l'ai entendu par la psycho pour mon fils mais aussi par sa maitresse en début d'année .
Certains enfants sont plus anxieux que d'autres et ont énormément besoin d'être rassurés .
Premiers mots de mon fils au réveil également : "il est où papa?"