Et il n'arrete pas de recommencer, j'ai du rentrer dans la baignoire pour l'embécher de recommencer, car mon NON JULES pourtant autoritaire et la tape sur les mains ni le fait de le rassoir energiquement n'ont eu raison du comportement de JULES. Comment puis je faire respecter cet interdit sans me mouiller les pieds.
perso il y a vraiment peu d'interdits à la maison et c'est un choix. (et j'ai souvent observé la malice pour braver l'interdit alors que si je n'avais rien dit ou juste "fais attention, tu peux tomber", l'enfant aurait cessé de lui-même une fois au bout de l'expérience).
En fait pour les petites, je demande juste à Capucine de ne pas jeter volontairement le contenu de son bol par terre. Après bien sûr quand il y a réelle mise en danger de soi-même ou du frère/soeur, l'interdit existe bien.
Dans ce cas, nous répétons et répétons "non", "je ne suis pas d'accord" et aussi pourquoi.(pour ton exemple, peut-être "si la fenêtre est ouverte, tu peux tomber de haut et te faire vraiment mal "). Et aussi chaque fois que l'enfant agit dans le sens attendu (descend?), on le félicite, on l'encourage.
Par contre, jamais de tape sur les mains ou ailleurs. et c'est un choix aussi.
Quant à la colère, qu'elle exprime la frustration de l'objet convoité repris par son propriétaire ou une demande d'attention ou des choses qu'on n'est pas forcément en mesure de comprendre, on essaie de l'accompagner, de mettre des mots dessus.(Tu es en colère parce que tu aimerais monter sur la baignoire. Je comprends ....mais tu peux te faire très mal alors je ne veux pas que tu montes.)
Désolée Twinnies, ça fait un peu "Voilà ce que tu dois dire!". Ce n'est pas ce que je veux dire, je pars de ton exemple et de ton questionnement.
Voilà, je pense qu'on apprend difficilement à maîtriser ses émotions si on les contient dès tout petit. Qu'il est nécessaire d'être respecté dans ses émotions(et son corps), de les exprimer librement sans jugement et sans les réprimer pour peut-être aboutir un jour à la construction d'un adulte qui a conscience de ce qu'il ressent, de ses propres besoins, et qui ne fait payer à personne même pas à lui-même ses frustrations : le rêve, quoi!!!
Après, bien sûr, ce sont mes principes et comme tout être humain, je dérape.
Les pleurs*4, les cris *4, les cheveux tirés, les coups entre eux, la maison jonchée de jouets en deux heures, la cuisine en chantier, le repas laissé dans l'assiette malgré le temps et l'amouuur pour le préparer etc, etc,etc ... ont bien entendu qqfois raison de ces principes mais je considère mes écarts comme des erreurs, des échecs de communication.
Si ça vous intéresse, des auteurs tels que Gordon, Isabelle Filliozat, Catherine Dumontheil-Kremer, par exemple, développent bien mieux que moi le sujet.